#BP « PSG, ton nom nous unit »

Nous vous proposons depuis plusieurs semaines d’être un « Blogueur Parisien » (lire ici), Loïc alias PSGRocks nous propose un nouveau billet.

Il était dans les alentours de 22h06 mercredi soir quand est venue la libération. Pas de cris cette fois non, la maison dormait presque, il fallait retentir son entousiasme ! Je n’avais pas su le faire l’an dernier sur ce coup de boule magique de Thiago Silva, j’ai réussi cette année. Moins de stress peut-être, le match aura finalement été moins spectaculaire et moins adrénaliné. Et pourtant… Le match de mercredi soir te fait rappeler pourquoi, sans te l’expliquer, tu aimes le foot. Le stress d’avant match, la boule au ventre, l’énervement en voyant les équipes et la tremblote pendant tout le match jusqu’au but du roi de Suède, qui, après ses propos de la veille, nous devait bien ça.

Paris n’a pas été parfait, loin de là ! Il a cependant semblé maîtriser son sujet mieux que jamais en Ligue des Champions sur les dernières années. Plus d’expérience, de cohésion d’équipe, de maturité et même de talent individuel. A travers cinq arrêts dont deux parades décisives, Trapp a montré qu’il savait être autant décisif en Ligue des Champions qu’il peut être déconcentré en championnat. Mais vas-y Kévin, prendre des buts gags contre Guingamp ou Reims, rien à faire, tant que tu nous sors des matchs comme ces deux matchs face aux anglais. Di Maria, le poulet sans tête, a lui survolé les débats avec en point d’orgue un caviar pour le but de la victoire. Et Ibra, qu’il prolonge ! Et Rabiot, merci mille fois de m’avoir fait mentir et merci à Blanc d’avoir insisté pour Lucas ! Paris a surclassé Chelsea, bien plus qu’il ne l’avait fait les années précédentes, il a simplement été au-dessus sur l’ensemble des deux matchs.

De manière encore plus positive, on peut se dire que Paris peut encore mieux faire : parce que Matuidi n’était pas à 100%, que Pastore et Cavani n’étaient pas titulaires et surtout qu’il manquait le Prince du Parc, j’ai bien sûr nommé le hibou Verratti. On peut donc encore mieux faire. En attendant, Blanc a fait mentir tous ceux qui l’avaient jusque-là sous-estimé, moi compris. Il a montré qu’il savait prendre les bonnes décisions et imposer non seulement sa philosophie mais aussi ses consignes à ses joueurs.

Ce match m’a aussi donné foi en notre supporterisme à tous. J’en profite pour faire mon mea culpa par rapport à mon papier de dimanche dernier : oui, je n’aurais pas du m’en faire, à 20h45 pétantes, tous les supporters parisiens étaient rangés, en ordre de bataille, derrière leur équipe rouge et bleu, prêts à faire front face aux londoniens. Après le match, l’euphorie a gagné une (très) grosse partie des supporters : les pessimistes, les optimistes, les pro-untel, les anti-machin, les opportunistes qui ne viennent que quand ça gagne, mêmes les journalistes avec Riolo qui parlait du PSG avec le pronom « on ». Rarement, malgré les différences qu’il y a entre nous tous et nos visions du club, du football, du monde en général, je n’avais vu la communauté de Canal-Supporters aussi soudée. Le football c’est ça ! Unir les peuples, rassembler, effacer les différences. Football is the beautiful game ! Mais laissons à Shakespeare (et aux anglais) leur langue-et leur élimination- et revenons sur ces supporters. Mercredi soir, au « Bridge », ils étaient 1800 irréductibles, emmenés par Céline, notre super modératrice, et on n’a entendu qu’eux. Clairement, ils étaient « chez eux » ! Merci pour ce support inconditionnel, juste merci !

Alors certes, Chelsea n’est pas premier de Premier League comme l’an dernier, certes Paris a quelques fois pris l’eau hier, certes le milieu a souffert. Et la route vers Milan est encore longue… Mais tout de même ! Savourons car l’avenir s’annonce radieux. Verratti sera là en quarts et sera un atout de plus dans la manche du club de la capitale. En ce qui concerne le niveau des Blues, j’aimerais juste rappeler qu’ils n’ont toujours pas perdu dans le « meilleur championnat du monde » depuis l’arrivée de Guus Hiddink et qu’une équipe composée de Diego Costa, sorte de Brandao talentueux, Courtois, Hazard, Willian, Pedro, Fabregas et Cahill ne peut pas être mauvaise.
On pourra me reprocher d’être démagogue sur ce papier… Je voulais simplement vous faire partager ma soirée et vous remercier tous pour ce que vous apportez à la communauté PSG ! Le match d’hier l’a prouvé, comme il est écrit dans l’une des chansons du club sur un air de Go West, « PSG, ton nom nous unit, rouge et bleu, pour le PSG » ! Et peu importe les journalistes d’une hypocrisie sans nom ce matin, peu importe les jaloux, les haineux ; le match d’hier, nous aura donné une sacré banane pour toute la journée (et plus mais il fallait que ça rime).

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