
Revue de Presse PSG : Monaco, Luis Enrique, Dembélé, Hakimi…
Vu et lu au sujet du PSG dans la presse hexagonale ce vendredi 7 février 2025. Le match de Ligue 1 face à l’AS Monaco (21h05 sur DAZN), le travail de Luis Enrique porte enfin ses fruits, les buts d’Ousmane Dembélé décryptés, la relation entre Achraf Hakimi et Eliesse Ben Seghir…


Dans son édition du jour, L’Equipe consacre sa Une au choc de la 21e journée de Ligue 1 entre le PSG et l’AS Monaco ce vendredi soir (21h05 sur DAZN). Et depuis plusieurs semaines, le club parisien a su trouver une efficacité offensive, malgré le départ successif de ses stars. Les Rouge & Bleu affichent des temps de passage proches des dernières années (2,38 buts par match cette saison), et même supérieurs aux saisons 2020-2021 (2,1 buts par match), 2021-2022 (2,24 buts) et 2023-2024 (2,34 buts). « Je crois que c’était très courageux de ma part d’annoncer qu’on aurait une meilleure équipe en attaque et en défense cette saison. Je continue de le penser, et les chiffres le montrent. C’est difficile de perdre un joueur du niveau de Kylian Mbappé mais les joueurs ont pris ça comme un défi. Je vous avais dit qu’au lieu d’avoir un joueur qui mettait 40 buts, j’en voulais quatre à 12 buts. On a déjà deux joueurs qui ont dépassé ce chiffre (Ousmane Dembélé 19 et Bradley Barcola 15). J’invite les autre à les imiter. Face à une situation que nous désirions pas, mais qui est arrivée, l’équipe a gagné en maturité », a déclaré Luis Enrique en conférence de presse ce jeudi.
La greffe du technicien espagnol a enfin pris. Il est arrivé avec ses idées de possession maximale, mouvement, pressing et contrôle. L’adaptation n’a pas été aisée avec des consignes jugées contraignantes voire restrictives (ne pas jouer une transition rapide si le bloc n’est pas encore placé, placements ultraprécis qui peuvent le conduire à refaire un exercice à l’entraînement si un joueur est placé à un mètre de la zone demandée). Dix-huit mois après son arrivée, et avec une expérience commune entre les joueurs et un recrutement adapté, cette identité recherchée est plus perceptible. L’été dernier, au lieu de recruter un finisseur, le staff parisien a décidé de responsabiliser les autres joueurs, et pas seulement les offensifs. « Dembélé, Barcola et Ramos ont chacun été ‘missionné’ lors d’entretiens individuels avec l’état-major, pour reprendre une partie de l’héritage de Mbappé », rapporte L’E. Ce panorama offensif rend l’attaque parisienne plus difficile à cerner. Avec la fin des stars, le PSG avait aussi pour ambition de mettre fin au combat des égos qui existait dans le vestiaire à l’image des épisodes de penalygates (2017 et 2022). La sanction de Luis Enrique envers Ousmane Dembélé avant le match face à Arsenal a permis d’en faire un exemple. Même un leader du vestiaire n’est pas au-dessus des règles. « Le technicien appuie son discours sur la méritocratie et l’intérêt collectif. »

Le quotidien sportif revient plus en détails sur les buts inscrits par Ousmane Dembélé ces dernières semaines. Devenu le meilleur buteur du PSG cette saison (19 buts en 26 matches), le numéro 10 parisien a déjà battu son record personnel. Et son explosion dans son nouveau rôle de finisseur peut trouver sa genèse au 15 décembre dernier, lors de la victoire face à l’Olympique Lyonnais (3-1). Depuis ce jour-là, il a inscrit 14 buts. Au niveau des chiffres, l’international français tente moins sa chance dans une position axiale que lors de son positionnement sur l’aile droit, où il avait tendance à forcer sa frappe. Il avait aussi pour habitude de frapper plus loin lorsqu’il était positionné à droite. Le retour en forme de Bradley Barcola et la montée en puissance de Désiré Doué jouent aussi un rôle dans l’efficacité d’Ousmane Dembélé. Il profite du travail des deux ailiers pour marquer des buts face aux cages. « Le nouvel avant-centre du PSG a d’ailleurs inscrit 78% de ses buts en frappant en une touche (dont deux têtes sur quatre tentées). Surtout, il n’a jamais marqué après avoir éliminé un adversaire par le dribble. Difficile de ne pas y voir un lien net entre l’énergie dépensée comme joueur créatif sur l’aile et la lucidité au moment de conclure. »
Autre chose frappante, la qualité d’appel d’Ousmane Dembélé dans les vingt derniers mètres. Depuis ce match face à l’OL, le champion du Monde 2018 touche 19 ballons de moins par 90 minutes. Le joueur de 27 ans a aussi amélioré ses derniers appuis et ses gestes. « Son regard a déjà changé depuis un moment, son attitude aussi. La technique de frappe s’affine et la recette prend forme. Mais tout cela va-t-il subsister ? Jamais Dembélé n’a affiché de tels standards à la finition et jamais il n’a eu l’occasion de maintenir une certaine fiabilité sur plusieurs mois. Mais la séquence actuelle est si inattendue qu’elle oblige à n’écarter aucune hypothèse, pas même celle d’une transformation durable », conclut L’E.
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De son côté, Le Parisien évoque aussi cette rencontre face à l’AS Monaco ce vendredi soir. Irrésistible en 2025, le PSG aura pour ambition de maintenir ce rythme, face à un adversaire qu’il a déjà vaincu à deux reprises cette saison. « En neuf matchs en 2025, il a tout gagné, partout et dans tout, contre tout le monde, d’Espaly à Manchester City, de Stuttgart à Brest (…) C’est un nouveau PSG qui s’est déposé sous le sapin de ses fans cette année. S’il lui arrive encore de ronronner, notamment en première période, sa transformation se révèle spectaculaire dans tous les domaines du jeu. » Gianluigi Donnarumma réalise enfin des sorties aériennes, João Neves impressionne par son abattage dans l’entrejeu, Ousmane Dembélé est devenu une machine à buts, Bradley Barcola a retrouvé des couleurs et Désiré Doué est devenu un titulaire en puissance. « Dans ce tableau, il arrive même à Fabian Ruiz de réaliser de bonnes performances. Il ne ralentit pas le jeu en ce moment, ce qui semble un miracle », constate LP. Surtout, le PSG devient attrayant et agréable, même si la défense a toujours quelques soucis. « Avec ses hommes en forme, il se déploie beaucoup plus en attaques rapides, Luis Enrique ayant accepté, manifestement, de s’adapter à son trio d’avions de chasse offensifs. » Les choix du technicien espagnol payent enfin à l’image de son attaque sans numéro 9. « Monaco, qui vient d’encaisser trois buts d’Ousmane Dembélé en deux matches, a pu mesurer l’ampleur de cette renaissance parisienne. Il vient la vérifier une troisième fois en 50 jours, espérant devenir le premier en 2025 à trouver la parade à cette puissance de feu parisienne. »

Enfin, le quotidien francilien fait un focus sur la relation étroite entre le Parisien Achraf Hakimi et le Monégasque Eliesse Ben Seghir. Les deux joueurs, qui ont appris à se connaître sous le maillot de la sélection du Maroc, ont noué des relations quasi-fraternelles. « Eliesse, c’est un gars qui peut faire tellement mal balle au pied, qu’à choisir, je préfère quand on joue ensemble, les choses sont beaucoup plus faciles », a déclaré le numéro 2 des Rouge & Bleu. On pourrait donc assister à un match dans le match si le latéral droit n’est pas laissé au repos. Pour l’instant, l’avantage est pour l’ancien Madrilène avec deux succès cette saison. Ils ont également décroché la médaille de bronze aux Jeux Olympiques de Paris 2024. Mais, les deux hommes ont appris à se connaître quelques mois auparavant. « En mars 2024, lorsque le Monégasque a validé son choix de privilégier les Lions au Coq en répondant positivement à la première convocation que lui offrait Walid Regragui en sélection marocaine, Hakimi a, comme sur le terrain, joué les facilitateurs pour ses partenaires. »
« Achraf m’a pris sous son aile et a fait en sorte de me mettre dans les meilleures conditions à mon arrivée en sélection. Il est bienveillant avec les jeunes et essaye toujours de créer un lien avec les autres. Il parle plusieurs langues, forcément, ça aide. Sa façon de faire nous a liés. Aujourd’hui, je peux dire qu’on a un lien fraternel, il est comme mon grand frère, moi comme son petit frère », explique Ben Seghir. Leur amitié s’est surtout renforcée lors des JO l’été dernier, comme le confesse le joueur parisien : « Pendant les Jeux, on a vraiment passé beaucoup de temps ensemble. Mais on a aussi profité de cette période pour parler davantage de choses personnelles, de nos vies en dehors des terrains. Ce sont ces longues discussions qui nous ont permis de créer un vrai lien tous les deux. »