Le président de la Fédération italienne prend l’exemple du PSG pour ne pas arrêter la saison

Le football ne peut pas se permettre d’arrêter. C’est le constat exprimé par Gabriele Gravina, président de la Fédération italienne de football (FIGC), lors de la rencontre en ligne Crescere Insieme. « Tant que je serai le président de la FIGC, je ne signerai jamais pour le blocage des championnats, car ce serait la mort du football italien. Je protège les intérêts de tous, donc, je le répète, je refuse de mettre ma signature », a fait savoir le dirigeant italien. Ce qui tranche avec la position française soutenue pas Noël Le Graët, à savoir un arrêt de la Ligue 1 conformément au souhait de l’Etat. Un choix qui place le PSG, qualifié pour les quarts de finale de la Ligue des champions, dans le flou sportivement comme économiquement.

Le président de la Fédération italienne a d’ailleurs évoqué le PSG dans son argumentaire contre un arrêt de la saison dans son pays. « Nous avons de grands engagements contractuels envers nos partenaires et les institutions internationales, l’UEFA, la FIFA. En France, c’est le gouvernement qui a établi ce que la Fédération devait faire. Le PSG, par exemple, a immédiatement dit qu’il avait perdu 200 millions avec la décision d’arrêter la saison, et pour le moment il ne sait pas s’il pourra participer aux compétitions européennes. Pouvez-vous imaginer le nombre de différends qu’on devrait régler avec un arrêt ? J’entends dire que nous devons attendre le risque zéro et le vaccin. Mais quand le vaccin sera-t-il prêt ? Quand sera-t-il disponible ? Que devons-nous dire aux footballeurs et leurs familles ? Qu’au cours des 2-3 prochaines années, ils devront changer d’emploi ?« 

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