Ceferin (UEFA) évoque une « taxe de luxe »

Aleksander Ceferin, le président de l’UEFA, est sur tous les fronts en ces temps de crise sanitaire et de crise économique. Y compris médiatique avec des entretiens ici ou là, en l’occurrence ce jour dans Record et le Guardian. Le dirigeant slovène explique son quotidien et les projets.

« Il y a encore beaucoup de travail à faire. J’étais en Suisse la semaine dernière pour la première fois depuis deux mois et j’ai eu des réunions de 9h à 23h. Il y a tellement d’informations et tellement de problèmes de calendrier… et tant de millions, de dizaines de millions que nous allons perdre. Il est difficile de s’endormir la nuit. Vous seriez tout à fait irresponsable si vous pouviez vous endormir immédiatement après une journée comme celle là. La situation n’est pas si alarmante pour l’UEFA, nous ne sommes pas dans une situation dangereuse, mais nous nous soucions toujours des clubs, des ligues et des parties prenantes, donc c’est beaucoup de travail, explique Aleksander Ceferin. Nous sommes prêts et nous suivrons les recommandations des autorités mais je suis absolument sûr, personnellement, que le bon vieux football avec les supporters reviendra très bientôt. […] La fin des coupes d’Europe ? Je pense qu’on pourra terminer. Le championnat allemand a repris, en Espagne cela va bientôt être validé, au Portugal encore plus… 80% des championnats européens reprennent. Je ne vois pas pourquoi la Champions et l’Europa League ne se joueraient pas. »

Concernant le Fair-Play Financier, le président de l’UEFA assure que malgré l’assouplissement des règles pour cause de crise, ceux qui ne sont pas restés dans les clous seront sanctionnés. « S’ils ne respectent pas les règles, ils seront toujours sanctionnés, mais bien sûr, nous réfléchissons [toujours] à la manière dont nous pouvons améliorer nos réglementations et, si nécessaire, nous adapter à de nouveaux temps. Cela ne se produira pas très bientôt, mais nous envisageons d’améliorer le FPF, le moderniser et faire quelque chose de plus sur l’équilibre concurrentiel. Nous envisageons également une sorte de « taxe de luxe », si cela est possible. Donc, il y a beaucoup d’idées, mais croyez-moi, en ces temps difficiles, nous avons cessé de penser plus ou moins aux changements qui se produiront à l’avenir. Nous devons maintenant diriger notre navire sur la bonne voie et nous sommes sur le point de le faire. Ensuite, lorsque les choses se calmeront, nous reprendrons les anciennes tâches. » Quelle est cette « taxe de luxe » ? Il s’agirait d’un impôt que l’UEFA redistribuerait et activé « si un club dépense plus qu’il ne doit ». Pas impossible que le PSG ne soit visé par cette taxe qui n’est qu’un projet aujourd’hui.

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