Pour Rabesandratana, le taux d’occupation de l’infirmerie du PSG va conditionner la suite
Sans marge, sans joker, le PSG va devoir jouer serré en Ligue 1 tout en passant l’épreuve du Barça les 16 février et 10 mars, et continuer sur une bonne dynamique. Ce cap, il ne sera possible de le tenir qu’avec un effectif solide. C’est donc le taux d’occupation de l’infirmerie du PSG qui va pour beaucoup conditionner la suite de la saison 2020/2021, explique Eric Rabesandratana, ex Rouge & Bleu devenu consultant.
« On va dire que la première partie de saison ne finit pas mal…« , a commenté l’ancien capitaine du PSG sur France Bleu Paris ce matin. « Elle avait mal commencée, avec une saison difficile à organiser. Après le Final 8, il a fallu enchaîner sans réelle préparation avec des joueurs malades, blessés ou fatigués. Le PSG a perdu quatre fois en Ligue 1. Quand ça arrive, c’est sur toute la saison. La période a été différente, la preuve en est, le PSG achève l’année troisième. Lyon et Lille ne sont qu’à un point. Mais on n’a pas l’habitude de voir ce genre de classement. Le PSG va devoir faire un vrai championnat, disputer une vraie compétition avec deux concurrents directs, comme il n’a pas l’habitude de le faire. Ca va peut-être les aider à se transcender plus. On aura besoin de tout le monde. Hier, contre Strasbourg, il y avait dix blessés, c’est quasiment une équipe. SI on les récupère, en conservant les autres, ça devrait aller. Mais si on continue à avoir des joueurs en moins, forcément, ceux qui jouent seront fatigués… »