Le PSG a-t-il trouvé son « Ikigai » ?

Dans la gestion d’un club, il est question comme dans la vie de trouver des équilibres, des harmonies, des synthèses. Nous avons eu ici l’idée de détourner un concept (japonais d’Okinawa) fort intéressant :  « Ikigai ». C’est un terme qui se traduit par « raison d’être », « sel de la vie », « joie de vivre », ou dit autrement : « raison de se lever chaque matin. »

Ce concept s’adresse à chacun d’entre-nous. Et si vous souhaitez savoir si en tant que personne vous avez trouvé votre « Ikigai », rendez-vous ici

Avez-vous trouvé votre Ikigai ?

Revenons à notre « Ikigai » rapporté au club, et donc au PSG pour savoir si le club francilien a trouvé ses équilibres. Définissons quatre cercles fondamentaux, l’institution, les résultats sportifs, le public, et les ressources.

Vous pourrez d’ailleurs avec le visuel proposé ci-dessous placer différents clubs. Mais concentrons-nous sur le PSG.

Ikigai PSG

L’analyse semble intéressante à effectuer aujourd’hui alors que devant le PSG se présentent double dose de Clasico (Classico ou Classique, chacun choisira son terme) les 25 et 28 février et un rendez-vous crucial contre le Real Madrid le 6 mars. Pourquoi ? Parce que l’interprétation diffère si la grille de lecture est nationale ou internationale. Et c’est certainement pour cela que le match de Champions League a clairement la priorité chez les fans parisiens.

Malgré son jeune âge, le PSG est le club le plus titré de France. Et quoi que certains aiment dire dans une approche court-termiste quand un joueur dérape, l’institution est forte à Paris. Depuis QSi, les résultats sportifs sont dans l’hexagone remarquables avec même deux quadruplés. Club de la Capitale, avec ce que cela comporte de contraintes dans un pays jacobin, le Paris Saint-Germain dispose d’un grand contingent de supporters. Et s’il est toujours possible de mieux faire, le PSG tire, dans un environnement français, presque le maximum de ce qu’il peut réaliser à l’instant T.

A l’échelle continentale ou mondiale, l’appréciation est autre. Parce qu’il n’a pas le vécu ou le palmarès des grands d’Europe, l’institution PSG pèse moins. On retrouve ce déséquilibre dans l’arbitrage quand il s’agît d’opposition face au FC Barcelone ou contre le Real Madrid. On peut également le constater dans le traitement fait par l’UEFA au club francilien. Sportivement, le Paris de QSi n’arrive pas à passer le cap des quarts de finale de la Ligue des champions. Il a même connu un terminus choquant en 2017 en huitième de finale. Avec les conséquences que cela peut avoir en terme de « Fan Base » à l’international, donc sur la marque, donc sur les ressources marketing, sponsoring, TV, etc.

Si le PSG semble avoir trouvé son « Ikigai » en France, il s’inscrit encore en filigrane à plus grande échelle. Le 6 mars est en cela capital. Objectif : rayonner sur le continent et les autres continents pour être à l’équilibre. Donc plus puissant, plus serein et plus fort. Bonus : si le PSG passe effectivement l’obstacle royal de Madrid, le lot d’émotions garanti comportera joie, sel, et un beau moment de vie.

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