PSG / Juventus – Le PSG s’incline (3-2), malgré le festival de ses Argentins

Pour le troisième et ultime match du PSG lors de l’International Champions Cup, après les matches face à la Roma (1-1, 5 tab à 3) et Tottenham (2-4), les hommes d’Unai Emery se sont inclinés face à la Juventus (3-2). Un bilan insatisfaisant pour le double tenant du titre, qui achève donc sa tournée américaine avec un bilan d’une seule victoire aux tirs aux buts, pour deux défaites.

En première mi-temps, les Parisiens n’ont pas franchement été reluisants, peinant à la fois à percer le bloc défensif de la Juventus, et à contenir les trois feu-follets turinois, Dybala, Higuain et Cuadrado.

Malgré une belle occasion côté parisien (et un but hors jeu de Cavani après une grosse erreur de Benatia), c’est d’ailleurs Dybala qui s’est créé la plus belle occasion de la mi-temps… Avant qu’Higuain n’ouvre le score, profitant d’une incompréhension de la charnière francilienne (0-1). Coupable d’avoir laissé Kimpembe monter sans couvrir ses arrières, Thiago Silva pouvait s’en vouloir.

Reste qu’à la mi-temps, le PSG avait tiré 9 fois aux buts, ne cadrant qu’une seule petite frappe. Pas de quoi inquiéter l’impitoyable Buffon.

Entrées à la mi-temps : Kurzawa (Yuri), Nkunku (Matuidi), Jesé (Cavani), Alves (Meunier), Guedes (Lucas), Marquinhos (Silva)

Le retour des vestiaires aura été plus que productif pour les joueurs du PSG. Les entrées ont offert un bol d’air frais à Emery, même s’il faut noter le retour plutôt de blessure rassurant de Meunier, et les quelques interventions mitigées de Berchiche (souvent dépassé par Cuadrado, mais quelques bonnes interventions).

Finalement, ce sont deux joueurs qui ont été là dès l’entame qui auront illuminé le jeu du Paris Saint-Germain. Un Verratti implacable d’abord, qui a multiplié les passes millimétrées et les caviars d’ouvertures, a souvent a été à l’origine des occasions franciliennes. Mais aussi et surtout un Angel Di Maria des grands soirs. Combatif, ultra technique, dans tous les coups, l’Argentin a fait un festival durant ce match, prouvant qu’il était bien là pour conserver sa place. C’est d’ailleurs lui qui réalise tout le travail sur le premier but francilien, offrant au bout de l’effort un ballon que Guedes se contentera de mettre au fond des filets (1-1).

A noter qu’Alphonse Areola, sorti à la 60ème minute, a réalisé belle performance durant cette rencontre. Décisif sur deux arrêts très dangereux, le portier s’est distingué par son assurance, envoyant certainement un message fort à Emery après le dernier match (raté) de son concurrent Kévin Trapp.

Entrées à l’heure de jeu : Pastore (Di Maria), Descamps (Areola)

Des efforts qui n’ont pas suffit pour rassurer les Parisiens puisque les Bianconeri ont creusé l’écart à la 61ème minute (1-2). La nonchalance de Kurzawa a offert aux hommes d’Allegri une belle occasion de but, transformée par Marchisio, aux dépends du malheureux Descamps, entré une minute plus tôt dans les cages parisiennes.

Entré au même moment que lui, Pastore a de son côté prouvé que son entente avec son jeune compatriote, Lo Celso, risquait de faire des étincelles cette saison. Le n°10 a d’ailleurs permis aux siens de revenir au score avec un joli but de la tête (2-2). Guedes, également en grande forme, a de son côté très vite fait oublier la sortie d’un Lucas totalement dépassé… Et un Jesé toujours aussi transparent.

Dommage, à une minute de la fin du temps règlementaire, c’est le jeune Kimpembe qui a concédé un penalty, finalement transformé par Marchisio (3-2).

Les belles surprises de la rencontre : Di Maria et Areola, puis Lo Celso, Pastore et Guedes
Les déceptions de la rencontres : Lucas, Silva et Motta, puis Jesé

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