
Revue de presse PSG : Vitinha, attaquant…
Vu et lu au sujet du PSG dans la presse hexagonale ce jeudi 24 octobre 2024. Faut-il s’inquiéter pour Vitinha ? Le PSG toujours à la recherche de son attaquant de pointe…

Dans son édition du jour, L’Equipe fait un focus sur la forme de Vitinha. Le quotidien sportif estime que le numéro 17 du PSG a du mal à retrouver sa pleine influence sur le jeu du club de la capitale comme la saison dernière. « Dans sa perception initiale du joueur, Luis Enrique ne l’imaginait pas si efficace à la récupération. Replacé en sentinelle fin 2023, Vitinha a montré à quel point il pouvait être un milieu efficient dans le duel. » Placé dans la même position depuis le début de saison, il est en retrait dans cet aspect du jeu cette saison, avance L’Equipe. « Cela se traduit dans ses stats. Moins de duels joués (5,3 contre 7,9 l’an dernier), moins de ballons récupérés (5,3 contre 6,6 l’an dernier). Et l’impression, en comparaison avec la paire Neves – Zaïre-Emery (respectivement 13 et 11 duels joués en moyenne), que Vitinha n’a plus la même capacité dans le contre-pressing. » La conséquence d’un manque de sensations né de sa blessure à une cheville ? La question est, en outre, de savoir si on n’attend pas trop de lui dans ce domaine et s’il dispose des aptitudes pour rivaliser à haute intensité, lance le quotidien sportif. Bien au-delà de sa qualité de frappe exceptionnelle, c’est dans un registre créatif que Vitinha s’est signalé la saison dernière. Avec une capacité à incarner, par sa maîtrise, sa mobilité et sa justesse, le projet de jeu. « Dans une animation où les projections des milieux sont attendues, il n’a pas durablement incarné une menace. Le « Maestro » paraît moins inspiré dans ses décisions », analyse le quotidien sportif. Compte tenu de son état de forme, voir Vitinha remplaçant face à Eindhoven avait du sens. Peu probable pour autant que cela affecte son statut à moyen terme. A fortiori avec les prestations ternes de Fabian Ruiz. Au club, on lui maintient une pleine confiance. Qui se traduira par une prolongation rapide, lui qui s’était engagé jusqu’en 2027 à son arrivée. « Luis Enrique sait à quel point Vitinha colle avec ce qu’il attend d’un milieu. Et en le désignant comme tireur de penalties en début de saison, il lui a témoigné sa confiance. Hors terrain, Vitinha dispose d’un réel statut. Avec une capacité chez ce joueur polyglotte, bien intégré au club comme dans son quotidien parisien, à mettre du liant entre les groupes », conclut l’Equipe.
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De son côté, Le Parisien évoque le poste de numéro 9 du PSG. Après la blessure de Gonçalo Ramos le 16 aout dernier, Luis Campos propose différentes formules à Luis Enrique, dont celle de recruter un avant-centre avant la clôture du marché mais le coach espagnol décline, « convaincu d’avoir le matériel suffisant devant avec les polyvalents Kang-in Lee, Marco Asensio, Randal Kolo Muani et même Bradley Barcola, qu’il estime en capacité de pouvoir jouer dans l’axe, au moins ponctuellement », avance le quotidien francilien. Deux mois plus tard, son équipe empile les buts en Ligue 1 (25 en 8 matchs) mais, en Ligue des champions, le bilan est beaucoup moins flatteur, avec seulement deux buts, dont un contre son camp et l’autre d’Achraf Hakimi, latéral droit, analyse Le Parisien. « Si l’éclosion de Bradley Barcola, au moins sur la scène nationale, permet d’être optimiste, le cadre de plus en plus rigide imposé aux joueurs offensifs, depuis quelques semaines, interpelle. Privé de son choix numéro un en pointe, Luis Enrique maintient sa confiance à Lee qui, dans l’apprentissage de ce nouveau rôle, dézone énormément et passe peu de temps dans les six mètres adverses. » Le quotidien sportif indique que Luis Enrique dispose toujours de Kolo Muani dans son effectif mais qu’il s’en prive constamment (2 titularisations) et rappelle, chaque match un peu plus, qu’il ne compte pas sur lui. Le mercato de janvier peut-il pousser Paris à se renforcer devant ? Peu probable. D’abord, parce que le marché des 9 s’annonce très fermé. Ensuite, parce que Luis Enrique est convaincu que son équipe va encore progresser, conclut Le Parisien.