Le hacker des Football Leaks veut être considéré comme un lanceur d’alerte

Rui Pinto, le pirate informatique portugais de 30 ans à l’origine des
Football Leaks, arrêté en Hongrie et soupçonné de tentative d’extorsion qualifiée, d’accès illégal et de violation du secret professionnel a donné sa première interview. Celui qui a détourné 70 millions de documents liés au monde du football, s’explique dans le magazine allemand Der Spiegel, mais aussi la NDR, et Mediapart. Soit des médias qui ont publié les Football Leaks. Cela pour être considéré comme un lanceur d’alerte. Et non un simple escroc. En effet, l‘homme est soupçonné d’avoir piraté pour l’argent.

Comme clamé par ses avocats depuis son arrestation, Rui Pinto nie avoir fait chanter le fonds de placement privé Doyen Sports. « Je me suis dit que je pourrais savoir la valeur de mes informations si je savais combien Doyen était prêt à payer pour mon silence. Je n’ai jamais voulu prendre cet argent », affirme le hacker portugais.

Soupçonné d’avoir piraté Benfica pour vendre les informations au FC Porto, Rui Pinto affiche sa crainte de rentrer dans son pays. « Je suis nerveux parce que je suis la cible d’attaques, en particulier des fans de Benfica. Depuis l’automne dernier, j’ai reçu des menaces de mort sur Facebook. Quand j’ai rencontré des enquêteurs français, je leur ai montré cela. Je crains que si vous me mettiez dans une prison portugaise, en particulier à Lisbonne, je n’en sorte pas vivant. »

« Je n’ai jamais agi dans le but de gagner de l’argent, mais plutôt dans l’intérêt du public », jure le pirate.

Pour rappel, le PSG a subi en novembre dernier les Football Leaks par le biais de Mediapart.

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