Revue de presse PSG : risques de blessure, conditions des entraîneurs, Digard…

Vu et lu dans la presse hexagonale au sujet du PSG – directement ou indirectement – ce dimanche 19 avril 2020.

« Le possible retour à la compétition après une très longue période d’arrêt pour les joueurs fait peser le risque d’épidémie de blessures, explique Le Parisien. Les projections les plus optimistes n’offrent que cinq semaines de préparation. Une fois effectués les différents tests (endurance, VMA…) et après analyse du travail des joueurs durant l’arrêt de l’entraînement, charge aux staffs des clubs de minimiser les risques de blessures. […] C’est d’autant plus compliqué que le championnat s’est arrêté le 13 mars et qu’il sera certainement difficile d’organiser des rencontres de préparation. Les corps devaient donc souffrir.« 

Dans L’Equipe, on trouve Rudi Garcia car l’entraîneur de l’OL est devenu le porte-parole des 40 entraîneurs de Ligue 1 et de L2 (qui échangent entre eux via Whatsapp). Celui-ci fixe, au nom de la majorité des techniciens, « deux conditions voulues par lui et ses pairs : ne pas jouer systématiquement tous les trois jours et laisser au moins deux semaines de vacances estivales aux joueurs. » […] Car sinon ça serait au détriment du spectacle, on sort déjà de cadences infernales, on en sait quelque-chose à l’OL : il nous est arrivé de jouer dix matches en un peu plus d’un mois. Et ces cadences-là vous envoient beaucoup de joueurs à l’infirmerie, on en est aussi les premiers témoins cette saison.« 

Enfin, dans le journal sportif on trouve les confidences d’un ancien milieu de terrain du PSG : Didier Digard (2007-2008). Il avait passé une saison bien difficile à Paris mais garde des souvenirs amusés. « Au PSG, Amara Diané se cachait dans le coffre pour partir du centre d’entraînement sans signer d’autographes, explique Digard dans L’Equipe. Il y a Mario Yepes, qui pétait les plombs quand les jeunes –  Sakho et tout – arrivaient en retard alors qu’on leur donnait tout le crédit du monde. Ah oui, j’en ai une ! La saison était catastrophique et les supporters étaient venus au club. Rothen sort pour leur parler. L’été d’avant, il avait failli signer à Lyon. Il reste et, au final, il se retrouve avec un beau contrat à Paris. Donc il sort, et au lieu de défendre l’équipe, il dit à un jeune : “Mais regardez, je suis là alors que j’aurais pu signer à Lyon .” Là, le jeune le regarde et lui dit : “Je t’arrête tout de suite : tu n’aurais pas joué à Lyon, Ben Arfa, il est cent fois meilleur que toi ! ” J’étais juste derrière, je n’en pouvais plus. Je me suis étouffé. »

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