Revue de presse PSG
Vu et lu au sujet du PSG ce mercredi 7 mars
2018 dans la presse écrite.
« Le PSG a glissé sur l’événement comme un
fantôme, incapable de répondre à la ferveur du public, aux
attentes du monde du football, aux rêves secrets de Neymar depuis
sa résidence luxueuse du Brésil, commente Le Parisien.
Cette élimination annonce une régression, le tout sous
les yeux de l’émir du Qatar, propriétaire du PSG. Il est
possible qu’un seul paie les pots cassés — Unai Emery
— et on sera loin d’une injustice.
[…] Il a certes manqué Neymar mais il a surtout
manqué un supplément d’âme. […] Le constat claque
: Paris reste un petit d’Europe. Cette nouvelle
sortie de route est terrible au regard des lourds
investissements. […] Pénaltygate, sifflets, blessure
et maintenant élimination. Depuis son arrivée en Europe,
Neymar n’avait jamais connu une élimination aussi
précoce en Ligue des champions. Cela ne valide pas vraiment
son choix de l’été dernier, qui doit le guider vers
l’obtention du Ballon d’or. Et ce mauvais résultat va
nourrir ses doutes. »
Dominique Séverac planche sur « les pistes
pour remplacer Emery. Le PSG aurait une
préférence pour Antonio Conte, en partance de
Chelsea. La page se tourne sans regrets, à part
auprès d’une poignée d’aficionados aveugles pour
qui il est le « maestro ». Le maestro du vide et de l’à peu
près. »
Les notes du Parisien
: Areola 7 / Dani Alves 3 / Marquinhos 4 / Thiago Silva 5 /
Berchiche 3 / Verratti 3,5 / Thiago Motta 4 / Rabiot 3,5 / Di Maria
2,5 / Cavani 3,5 / Mbappé 4
Les notes de L’Equipe
: Areola 5 / Dani Alves 3 / Marquinhos 6 / Thiago Silva 6 /
Berchiche 4 / Verratti 2 / Thiago Motta 5 / Rabiot 3 / Di Maria 3 /
Cavani 3 / Mbappé 4
« Les Parisiens ont de nouveau montré leurs
limites dans la compétition, constate L’Equipe. Pour
espérer, juste espérer, il aurait peut-être fallu que les Parisiens
attaquent ce match avec un peu plus d’agressivité dans les duels,
de folie dans les temps de possession, de panache et d’idées
directrices. Mais, hier, il n’y avait rien de tout
ça. Les Madrilènes les ont maîtrisés dans les grandes
largeurs. […] L’élimination du PSG a scellé le sort du
technicien basque. Qu’Emery n’ait pas été à
la hauteur n’est pas une immense surprise, que Verratti ne l’ait
pas été non plus l’est davantage. Son expulsion (3e en C1)
à la 66e minute a constitué un tournant. […] Avec
Neymar, le scénario aurait-il été différent ? Possible.
Mais là encore, si tel est le cas, cela démontre les limites d’un
projet qui ne reposerait que sur un seul
joueur. […] Titularisé en l’absence de Neymar,
le trio Di Maria-Cavani-Mbappé n’a jamais su peser. Le trio
s’est échangé six passes et a frappé cinq fois au but.
Mais au-delà du constat brut, il y a cette impression : celle
qu’aucun des trois joueurs n’est parvenu à s’extraire d’une
médiocrité inquiétante. S’il fallait délivrer un
bonnet d’âne, Di Maria, pourtant étincelant en
2018, le porterait. La relation technique Cavani-Mbappé a été
quasi inexistante. »
« À plusieurs reprises, de nombreux
fumigènes (une centaine) ont été
craqués, notamment en tribune Auteuil, remarque le
quotidien sportif. Ils pourraient valoir des
sanctions de la part de l’UEFA. Pour le PSG, déjà
condamné à une amende de 40.000 € après la victoire contre le
Bayern, entre autres pour l’utilisation de quarante fumigènes, il
s’agit du troisième match d’affilée où des engins pyrotechniques
apparaissent. […] Le club parisien risque un nouveau huis
clos partiel du Parc en L1. »
« Le Real éteint les rêves d’un petit PSG, écrit
Le
Figaro. Il aura manqué
beaucoup trop d’ingrédients à cette équipe parisienne pour
venir ne serait-ce que chatouiller son adversaire. Au final,
les hommes d’Unai Emery n’auront jamais été à la hauteur. À l’image
de son trio d’attaque, Di Maria, Cavani et Mbappé, beaucoup
trop discret et peu inspiré pour changer la
donne. Le PSG n’a pas sa place dans la cour des
grands. Le choc est brutal. Et la chute d’autant plus
rude pour un club qui se prenait à rêver d’une épopée en Ligue des
champions. Les jours d’Emery à la tête du PSG sont
comptés. À tort ou à raison, il restera comme l’homme
incapable de briser le plafond de verre. »
Enfin, La
Provence reste constant, avec une Une que
chacun pourra qualifier…