
Les louanges du président de Brest envers Nasser al-Khelaïfi et le PSG
Pour la première fois de son histoire, Brest a disputé la Ligue des champions cette saison. Le club breton a été éliminé par le PSG en barrage (0-3, 7-0). Denis Le Saint, le président du Stade Brestois, a salué la classe du PSG et de son président, Nasser al-Khelaïfi, lors de cette double confrontation.
Qualifié pour la finale de la Ligue des champions durant laquelle il affrontera l’Inter Milan le 31 mai prochain, le PSG a vécu un début de saison européen compliqué. Longtemps dans la zone des éliminés, le club de la capitale a dû attendre la dernière journée de la phase de ligue pour valider son ticket pour la suite de la compétition. Pour atteindre les huitièmes, il a dû affronter le Stade Brestois en barrages. À ce stade de la compétition, il n’a fait qu’une bouchée de son compère de Ligue 1, qui disputait la toute première campagne européenne de son histoire (10-0 au cumulé). En marge de la projection du film consacré au parcours du Stade Brestois en Ligue des champions, Denis Le Saint, le président brestois, a salué la classe du PSG et de son président Nasser al-Khelaïfi.
A voir aussi : LdC : La mise en garde de l’UEFA pour la billetterie de la finale
« Les très grands, ils savent faire »
« Quand on fait le dîner à Paris avec le président Nasser, dans le protocole, il y a l’échange des cadeaux. Déjà, la nappe était rouge et blanche, le dessert au nom du Stade Brestois. Il avait demandé que le repas soit fait avec des produits de notre entreprise. Déjà, l’attention, j’étais un peu surpris. Après, quand on quitte l’endroit où on déjeune, il prend nos cadeaux, il nous accompagne jusqu’en bas, et il me dit : »vous rentrez comment ? » Bah, l’hôtel est à 300 mètres… On rentre à pied. Non, vous ne rentrez pas à pied, raconte le président brestois à L’Equipe. Il appelle le van, un gars descend, il prend nos cadeaux, il les met dans le coffre, et il dit : »montez dans le van. » On lui dit qu’on a à peine 300 mètres à faire à pied… Puis, il monte avec nous et nous dépose devant la porte. Là, je dis : la classe quand même. Il n’était pas obligé. Tout ça pour dire que les très grands, ils savent faire. Et moi, maintenant, je n’ai qu’une envie, c’est de toujours bien accueillir l’équipe adverse.«