Les raisons d’y croire pour le PSG avec le fair-play-financier (Challenges)

Le Paris Saint-Germain a vu grand, très grand lors du dernier mercato estival. Le club de la capitale a recruté Neymar Jr (222M€) et Kylian Mbappé (prêt avec option d’achat de 180M€) afin de passer un cap en Ligue des Champions. Mais avec ces recrutements pharamineux, les Rouge et Bleu se sont exposés à des sanctions de l’UEFA vis-à-vis du fair-play-financier, le PSG est même sous le coup d’une enquête de l’instance européenne du football depuis septembre (lire ici). Les pensionnaires du Parc des Princes doivent trouver près de 70 millions d’euros d’ici juin pour respecter les règles établies par le système de régulation. Avec le transfert de Lucas pour Tottenham (près de 30 millions d’euros), les dirigeants se sont donnés de l’air mais d’autres sources de revenus sont attendues. Et le PSG à des raisons d’y croire. 

Le magazine Challenges évoque 4 raisons pour lesquelles le club de la capitale ne risque rien avec le fair-plair-financier. La première étant qu’il ne reste plus que 40 millions d’euros à trouver avant la date limite imposée (30 juin 2018) soit la fin de l’exercice comptable. Mais également au niveau de la Ligue des champions. Comme l’explique le média français : « un beau parcours en Ligue des Champions rapporte gros. » C’est simple, plus le PSG ira loin en Coupe d’Europe, plus les retombées économiques seront importantes. En revanche, une élimination dès les 8es de finale contre le Real Madrid pèserait lourd au moment de faire les comptes. Sachant que les Parisiens peuvent profiter de l’exposition laissée par l’élimination de l’AS Monaco en phase de poules (entre 8 et 10M€).

Troisième argument avancé par le journal économique : les transferts. Gonçalo Guedes (21 ans), prêté au FC Valence, est très courtisé et il pourrait combler à lui seul les 40 millions manquant. Mais d’autres éléments de l’effectif parisien pourrait se voir signifier la porte de sortie pour permettre au club de rester dans les clous du fair-play-financier comme Javier Pastore (28 ans) ou encore Ángel Di María (29 ans) qui gardent une grosse valeur marchande sur le marché. Enfin, dans l’éventualité où si tout cela ne suffisait pas, il resterait un dernier atout dans la manche de la direction francilienne : le recours juridique. Comme l’explique Virgile Caillet, le délégué général d’Union Sport & Cycle, dans les colonnes de Challenges, le PSG pourrait contester la sanction de l’UEFA : « Ils doivent envoyer des signaux de confiance aux grands clubs européens en montrant qu’ils font appliquer les règles. Mais ils restent à la merci d’un contentieux de clubs qui l’attaqueraient devant la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) pour entrave à la liberté d’investir dans une entreprise » et même l’emporter juridiquement selon l’expert. De quoi rassurer les supporters parisiens.

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