Cavani a très mal vécu la défaite face au FC Barcelone en 2017

Depuis l’arrivée de QSI, le PSG a pour grand objectif de remporter la Ligue des champions. Si les Rouge & Bleu étaient proches du but en 2020, ils ont vécu de nombreuses éliminations marquantes ces dernières saisons, dont la défaite 1-6 face au FC Barcelone en 2017. Une humiliation mal vécue par les supporters mais aussi par les joueurs.

Lors de la dernière campagne de Ligue des champions, le PSG a vécu une élimination traumatisante face au Real Madrid (1-0, 1-3), en huitième de finale, avec un triplé de Karim Benzema en quelques minutes. Une soirée cauchemardesque qui a rappelé de mauvais souvenirs aux supporters parisiens à l’image des désillusions précédentes face à Manchester United en 2019 ou surtout contre le FC Barcelone en 2017. Vécue comme un véritable traumatisme par les fans des Rouge & Bleu, la défaite 1-6 au Camp Nou, après une large victoire 4-0 à l’aller, a aussi eu des conséquences sur le mental des joueurs, à l’image d’Edinson Cavani.

Edinson Cavani a eu besoin d’une thérapie

Meilleur buteur de l’histoire du PSG (200 buts entre 2013 et 2020), l’international uruguayen – aujourd’hui à Valence – a admis avoir dû suivre depuis une thérapie pour surmonter ce traumatisme du 8 mars 2017 : « La première fois que j’y suis allé, c’était après le retour du Barça contre le PSG. Cela m’a beaucoup affecté et il y a des choses qui vous surchargent. En cinq minutes, tout ce que nous avions fait a été balayé. C’est un si gros coup, que vous ne pouvez pas contrôler et que, bien que ce ne soit que du football, ça touche d’autres parties de votre personne, avec des symptômes d’anxiété, des sueurs froides… J’avais le vertige en m’endormant. Je me suis demandé : ‘Est-ce que j’ai un problème dans ma tête ?’ Je suis allé voir le médecin du PSG, que j’adore, et il m’a dit : ‘Ce qui vous arrive arrive à beaucoup de gens dans différents domaine’. »

Dans cet entretien à Relevo, Le Matador a expliqué l’importance du suivi psychologique : « Je suis en thérapie depuis de nombreuses années. Nous avons grandi dans une génération avec ces parents qui vous disent de ne pas pleurer, que vous ne pouvez pas vous détendre ou exprimer vos émotions. Comme vous ne pouvez pas montrer de faiblesse, vous êtes élevé avec une coquille qui vous fait penser que vous êtes plus fort que tout le monde. Il y a des gens très compétents, mais à la fin ils finissent par tomber. Tu n’es pas un super-héros, celui qui peut tout gérer, aider la famille, marquer tous les dimanches… Mais parfois on ne s’écoute pas. Ma théorie est que nous avons tous besoin de tout le monde, la vie est une roue. C’est un mensonge de se battre pour être toujours le meilleur. Il y aura toujours quelqu’un au-dessus de vous, qui a ou en sait plus que vous, qui est plus beau que vous. Compte tenu de l’importance de l’aspect mental et émotionnel dans le football, il est frappant qu’il existe encore un préjugé à l’encontre d’aller chez le psychologue… »

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