Revue de presse PSG

Vu et lu dans la presse française au sujet du PSG ce dimanche 4 décembre 2016.

« Fort d’une série de douze matchs sans défaite, le PSG avait diffusé des signes de progrès assez notables dans le jeu lors de ses trois dernières sorties pour qu’un déplacement à Montpellier ne lui occasionne pas des maux de tête. Patatras ! écrit Le ParisienOn ne peut pas blâmer le coach du PSG d’avoir laissé reposer Thiago Motta (en tribunes) ou Ben Arfa (sur le banc de touche). « On a beaucoup parlé avec Hatem après ses deux matchs. Il était déjà fatigué après le premier face à Lyon et on a pensé qu’il était mieux de commencer la rencontre avec six changements de joueurs (Aurier, Marquinhos, Kurzawa, Matuidi, Nkunku, Di Maria). » Mais en choisissant d’offrir sa première titularisation de la saison à Nkunku, Emery en a fait le dépositaire technique de son milieu à trois avec Matuidi et Krychowiak. Un costume un peu grand pour ce jeune joueur de 19 ans. […] Dans les rangs du PSG, certains éléments comme Lucas ou Thiago Silva, qui viennent d’enchaîner les cinq derniers matchs, semblent montrer des signes de fatigue. Idem pour Marquinhos, au repos contre Angers mais qui enchaîne les cadences infernales depuis cet été. Enfin, il y a le cas Areola. Le gardien n’affiche plus la même maîtrise. Emery va-t-il choisir de relancer Trapp, impeccable pendant son intérim ? C’est une des nombreuses interrogations de la semaine à venir. »

Les notes du Parisien : Areola 3 / Aurier 4 / Marquinhos 3 / Thiago Silva 4 / Kurzawa 5 / Nkunku 3 / Krychowiak 4 / Matuidi 4 / Di Maria 4.5 / Cavani 4 / Lucas 3

Les notes de L’Equipe : Areola 4 / Aurier 4 / Marquinhos 3 / Thiago Silva 5 / Kurzawa 4 / Nkunku 4 / Krychowiak 3 / Matuidi 4 / Di Maria 3 / Cavani 4 / Lucas 3

« Face à Montpellier, hier, le PSG a subi sa plus lourde défaite depuis cinq ans et failli à tous les étages. Quelques instants après la déroute, Lucas, l’un des trois joueurs autorisés à s’exprimer, se fait cinglant. Tout comme Patrick Kluivert. « Ce n’est pas une question de système, on a gagné des matches en 4-3-3, a tranché le directeur du football. Il y a des joueurs importants qui n’étaient pas à 100 %. Ce soir, je ne peux pas dire tout ce que je pense. » Entre les lignes, le Néerlandais fait référence à l’implication et l’engagement trop « light » de certains. Un propos qui répond en écho à la phrase du président Nasser al-Khelaïfi pour qui le match a été «perdu avant d’être joué », rapporte L’Equipe. On peut imaginer qu’au Camp des Loges, dès aujourd’hui ou au pire demain, des explications vont être provoquées pour analyser ce couac et faire en sorte qu’il ne se reproduise plus. […] Rien ne semblait présager un tel naufrage. »

« Portés par leurs créateurs Sanson et Boudebouz, intenables, mais aussi un Pionnier exceptionnel dans ses buts, pour ne citer qu’eux, les Montpelliérains ont donné une véritable leçon de football au PSG, se félicite le Midi Libre. Cette leçon reçue d’un club qui joue le maintien risque de laisser des traces. Les absences de Marco Verratti, blessé (cuisse), et Thiago Motta, laissé au repos, ont pesé au milieu. Le public montpelliérain n’a pas manqué de rappeler à Emery qu’il avait pris cet été le poste des enfants du pays, Laurent Blanc et Jean-Louis Gasset. »

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