Revue de presse PSG

Vu et lu au sujet du PSG dans la presse nationale ce vendredi 9 décembre 2016.

« Couacs sur le terrain, tensions en coulisses, tribunes lasses, le PSG traverse une période trouble, estime L’Equipe sur 5 pages. La tournure des événements ne plaît que modérément aux joueurs, pourtant premiers responsables des résultats décevants en ce début de saison. Ils sont venus à Paris parce qu’on leur avait vendu un projet ambitieux, avec comme perspective la victoire en Ligue des champions, et ils se retrouvent à écoper à bord d’un paquebot qui donne de plus en plus l’impression d’être à l’arrêt. […] Au sein du club, il existe deux axes de pouvoir. Celui, opérationnel, traditionnel dans un club de football, de la responsabilité de Jean-Claude Blanc. À côté, désormais un peu au-dessus, il y a la garde rapprochée de Nasser al-Khelaïfi. Ce cabinet présidentiel surveille ce que fait l’autre entité. Cette rivalité entre chefs reste globalement étrangère aux joueurs mais elle se répercute sur le management général de l’entreprise. »

« Si Neymar n’est pas venu, c’est parce que Paris était incapable de satisfaire ses exigences financières sans déborder du cadre. Si Lionel Messi ne viendra probablement pas, ce sera pour les mêmes raisons. Quant à Cristiano Ronaldo, il a clairement demandé au PSG de «l’oublier», ajoute le quotidien sportif. Il faut donc désormais que les décideurs parisiens regardent à l’étage inférieur et, même là, l’attractivité du club en a pris un coup. Antoine Griezmann répète, à longueur d’interviews, qu’il «ne se voit pas encore au PSG» . Des joueurs comme Kevin de Bruyne, Ousmane Dembélé ou Paulo Dybala, un temps courtisés, ont préféré prendre la direction de Manchester City, du Borussia Dortmund et de la Juventus Turin, alors que Pierre-Émerick Aubameyang, s’il avait le choix, privilégierait clairement une destination comme le Real Madrid, quand Robert Lewandowski ne paraît pas vibrer à l’idée de quitter le Bayern Munich pour le PSG… Paris, qui se revendique comme l’un des dix plus grands clubs européens, souffre forcément de la faible compétitivité de la L 1. Mais elle ne justifie pas tout. L’image du club ne rayonne pas à l’étranger comme celle des très grands clubs historiques du continent. Et ce n’est pas la saison en cours qui devrait changer grand-chose. »

Enfin, « l’affluence moyenne du Parc des Princes a chuté de près de 5% depuis le début de la saison, observe le journal. Ces difficultés s’expliquent par différentes raisons : l’état d’urgence en France et le plan Vigipirate qui compliquent les accès aux manifestations publiques – et donc aux stades -, le départ d’Ibrahimovic, et donc l’absence d’une star, et le jeu peu séduisant cette saison. Au PSG, on dit ne pas s’inquiéter de cette situation. On assure que le club vendra encore près de 1,2 million de billets cette saison. »

« Le PSG est attaqué de toute part. Sur le plan sportif, les résultats sont en berne. Et côté extra-sportif, les révélations touchant Di Maria et Pastore sont du plus mauvais effet, constate Le Parisien. Angel Di Maria et Javier Pastore sont à leur tour rattrapés par le scandale Football Leaks, révélé par Mediapart. Selon le média en ligne, les deux Argentins du PSG touchent une partie de leurs revenus dans des paradis fiscaux. Il ne s’agit pas de leurs salaires versés par le club parisien mais des rémunérations de leurs sponsors ou partenaires au titre du droit à l’image. […] Un montage qui n’est pas forcément illégal si les revenus sont bien déclarés, mais qui interpelle au regard de la complexité d’un système visant à faire arriver ces sommes dans des paradis fiscaux notoires. […] Le journal en ligne révèle en outre un système qui permettrait à un ensemble d’agents argentins de détourner une partie des sommes liées aux transferts de plusieurs joueurs à travers une multitude de sociétés. L’une d’entre elles a permis de faire transiter une partie des sommes liées au transfert de Di Maria de Manchester United au PSG en 2015. Des fonds finalement versés à une autre entité, Paros Limited, domiciliée elle aux îles Vierges britanniques. C’est dans ce système que la société Gestifute injectera la moitié de ce qu’elle a touché dans le transfert de Di Maria. Gestifude est l’entreprise de Jorge Mendes, l’agent de Di Maria mais aussi de José Mourinho et Cristiano Ronaldo, également au cœur du scandale Football Leaks. Interrogé par Mediapart, le PSG s’est défendu de toute malversation : Le club a rémunéré la société Gestifute International, représentée par Jorge Mendes […], mais n’a pas connaissance de la répartition de cette rémunération entre Gestifute et les autres agents intervenus pour le compte du joueur ».

« L’administration fiscale française n’a pas attendu les dernières révélations de Football Leaks pour se pencher sur le petit monde du football, rapporte le quotidien francilien, le fisc a ainsi diligenté ces derniers mois une vague de contrôles auprès des joueurs étrangers du PSG. Trois années fiscales ont été scrutées à la loupe : 2012, 2013 et 2014. […] Les contrôles se passent très bien grâce à la qualité de la documentation transmise par le club comme par les joueurs. Enfin, nous rappelons que les joueurs du PSG ont payé sur la période 2012-2014 l’équivalent de 150 M€ d’impôts sur le revenu. A ce jour, aucun joueur n’a reconnu avoir fait l’objet d’un redressement fiscal. »

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