
Revue de presse PSG : 2025, modèle de jeu, 19 buteurs…
Vu et lu au sujet du PSG dans la presse hexagonale ce mardi 23 décembre 2025. L’année 2025 qui a fait passer le PSG dans une autre dimension, le modèle de jeu du PSG, 19 buteurs différents, un record européen…


Dans son édition du jour, L’Equipe revient sur l’année 2025 historique du PSG qui a fait passer le club de la capitale dans une autre dimension. Quel mot poser sur une année qui a dépassé l’entendement et parachevé l’insatiable quête de QSI ?, se demande le quotidien sportif. Après avoir marqué l’histoire, le PSG entend continuer à l’écrire avec les convictions que les bases posées depuis un an sont suffisamment solides pour atteindre ces objectifs. « Si la réorientation du projet parisien à l’été 2024 – avec un collectif fort dépourvu de stars – devait bien mener le PSG au sommet, l’idée initiale consistait plutôt à remporter la Ligue des champions dans un horizon de deux à trois ans. Ousmane Dembélé et ses coéquipiers ont été en avance sur les temps », assure L’Equipe. Sur la scène européenne, les désillusions du PSG ont longtemps été trop nombreuses pour que son image n’en soit pas entachée. Lors de la saison 2024-2025 européenne du PSG, c’est le match contre Manchester City (4-2) qui a changé la face de la saison parisienne, avance le quotidien sportif. « Parmi les clés du succès parisien est également cité l’alignement entre le président Nasser al-Khelaïfi, le conseiller sportif Luis Campos et l’entraîneur Luis Enrique. » À ceux qui penseraient que la première Ligue des champions a enlevé à un poids au club, le PSG répond que son degré d’exigence est encore monté d’un cran. La suite de l’histoire reste à écrire, conclut L’Equipe.

Le quotidien sportif évoque aussi le modèle de jeu du PSG, qui a été magnifié lors de la finale de la Ligue des champions largement remportée contre l’Inter Milan le 31 mai dernier (5-0). « Ce soir-là, ce n’est pas seulement un club qui a triomphé sur la pelouse de l’Allianz Arena, mais surtout un modèle de jeu, une tornade très difficile à contenir quand elle s’enclenche », lance L’Equipe. Reste que le PSG l’a sans aucun doute fait mieux que ses adversaires la saison dernière et ce, en jonglant entre les animations au fil des phases. En privant souvent de repères directs les centraux adverses, le PSG a provoqué un paquet de maux de tête, notamment aux défenseurs de l’Inter en finale, assure le quotidien sportif. S’il a souvent été répété que les joueurs devaient attendre que le ballon vienne à eux, ceux de Luis Enrique ne cessent d’aller vers lui, et de le faire vivre. Collectif, le PSG l’a aussi été sans le ballon, avec une constance rare dans l’effort. L’une des images de la finale de la Ligue des champions reste celle d’Ousmane Dembélé, les pieds ancrés dans le sol, les jambes fléchies, le dos légèrement courbé, prêt à bondir dans la surface pour contraindre Sommer à agir dans l’urgence après avoir reçu le ballon sur six mètres. Au-delà d’être parvenu à convaincre son groupe de la nécessité d’une défense collective, Luis Enrique a également réussi à monter une équipe de coachs, avance L’Equipe. Dans la lecture des matches, la capacité à anticiper les évènements, à s’adapter aux différentes situations, à lire les espaces, les protégés de l’entraîneur du PSG ont impressionné. Paris n’a pas inventé les rotations ni le pressing collectif, mais il a certainement su pousser le curseur un peu plus loins dans chacun de ces deux aspects, conclut le quotidien sportif.

De son côté, Le Parisien évoque le nombre impressionnant de buteurs avec le PSG depuis le début de la saison. Ils sont en effet 19 à avoir fait trembler les filets au moins une fois toutes compétitions confondues. Parmi les quinze premiers de la Ligue des champions à la trêve, seul Chelsea rivalise, avec 17 buteurs différents. Liverpool (14), Arsenal (13), le Bayern Munich (13), Barcelone (13), Manchester City (13) et le Real Madrid (11) sont loin derrière, assure le quotidien francilien. « Lors de l’exercice 2024-2025, dix-huit joueurs avaient trouvé le chemin des filets, dans une équipe où ressortait un quatuor composé d’Ousmane Dembélé (35 buts), Bradley Barcola (21 buts), Gonçalo Ramos (19 buts) et Désiré Doué (16 buts). À la mi-saison, le Portugais, pourtant remplaçant, occupe la tête du classement des buteurs avec neuf réalisations, devant Khvicha Kvaratskhelia et João Neves (6 buts). Et, en dehors de Lucas Hernandez, tous les joueurs de champ ont déjà marqué au moins une fois », souligne Le Parisien. Déjà très performant en transition comme en attaque placée, le PSG a élargi sa palette offensive aux coups de pied arrêtés cette saison. En comptant les pénaltys de Dembélé (3), Vitinha (1) et Ramos (1) ainsi que le coup franc direct de Nuno Mendes face à Lille, les Parisiens ont inscrit un peu moins d’un tiers de leurs buts (17/61) dans cet exercice. Pacho et Neves sont souvent bien placés à la retombée du ballon. Le recrutement de Zabarnyi, buteur contre Auxerre, s’inscrivait aussi dans cette volonté d’ajouter de la présence dans la surface adverse, lance le quotidien francilien. Contrairement au Real Madrid avec Kylian Mbappé (29 buts), au Bayern Munich avec Harry Kane (29 buts) ou encore Manchester City avec Erling Haaland (25 buts), le PSG avance sans tueur à gages, ni buteur attitré, conclut Le Parisien.
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Depuis le début de la semaine, L’Equipe propose à ses lecteurs d’élire l’équipe de l’année 2025 de Ligue 1. Le quotidien sportif a présélectionné plusieurs joueurs à chaque poste. Ce mardi, ce sont les défenseurs centraux et les latéraux présélectionnés qui ont été dévoilés. Quatre joueurs du PSG y figurent, Marquinhos, Willian Pacho, Achraf Hakimi et Nuno Mendes.





