Revue de presse PSG : 6M
Vu et lu dans la presse écrite nationale au sujet du
PSG ce mardi 6 mars 2018.
« Ce soir au Parc des Princes, il ne faut pas
douter. Pas un instant. C’est ce qui peut donner
toute la force, rappelle Le Parisien.
Le travail collectif des hommes d’Emery, la poussée de fièvre
du stade, le talent inouï d’un Mbappé ou d’un Cavani, un arbitrage
juste neutre, peuvent servir la réussite de ce projet, « où
le cœur sera le plus important », selon les mots de
l’entraîneur parisien. Une centaine d’ultras ont déjà
réchauffé les joueurs hier soir, les encourageant à leur
arrivée à l’hôtel. Rabiot, Kurzawa, Kimpembe et Areola viendront
les remercier. Le signe d’une union sacrée.
La première étape d’un exploit, c’est de créer les conditions pour
qu’il existe. »
Mais le quotidien francilien rappelle aussi qu’une élimination
maintenant « aurait un coût économique pour le
PSG, qui peut espérer toucher 100M€ de l’UEFA en cas de
victoire finale. Le club a engrangé 26,2M€. A cette somme, il
faut également retrancher les recettes
commerciales. Une élimination serait aussi un coup
dur porté au projet de QSI. Et l’attractivité du
club s’en trouverait touchée. Engagé dans des
discussions avec Emirates, Paris a exigé le triplement de sa
redevance annuelle, actuellement d’environ 25M€. Difficile de
maintenir une telle position, comme il serait compliqué
d’attirer de nouveaux partenaires et sponsors avec des résultats
qui ne décollent pas au plan européen. »
« Le PSG s’est préparé pour terrasser le Real Madrid. Mais il ne faudra pas laisser filer le train, comme à l’aller, écrit L’Equipe. L’absence de Neymar ne sera pas une excuse à une élimination. Ce soir, Di Maria, le meilleur joueur du PSG en 2018, tient l’occasion de prouver à quel point son entraîneur s’est trompé trois semaines plus tôt. L’absence de Neymar va cependant pousser le PSG à repenser son animation offensive. Emery n’a pas souhaité dire si Thiago Silva effectuerait son retour dans le onze. Si l’on se fie à la mise en place effectuée hier, il a de très grandes chances d’être associé à Marquinhos. Daniel Alves sera titulaire sur le côté droit alors que Kurzawa semble le favori à gauche. Mbappé a dû écourter la dernière séance d’entraînement. Il ressentait toujours une douleur. A priori, sa présence n’était cependant pas remise en cause hier soir. C’est au milieu qu’une incertitude demeure. Hier, c’est Thiago Motta qui occupait le rôle de sentinelle. »
« Une seule quasi-certitude se dégage de l’équipe qu’alignera Zidane ce soir : son système, un 4-4-2, affirme Frédéric Hermel. Si Kroos et Modric n’ont repris l’entraînement que dimanche, Zidane pourrait être malgré tout tenté de faire confiance d’entrée au Croate, dont les sensations physiques semblent plutôt bonnes, et dont la capacité à conserver le ballon et à diriger le tempo d’un match sera précieuse dans une rencontre de ce type. Il serait alors associé à Casemiro. »
« La Ligue des
champions est un chemin de croix, il faut beaucoup
souffrir avant de triompher, lit-on dans France Football.
Au fil de ses évolutions, elle est devenue de plus en plus
sélective, ne s’offrant qu’à une super élite au
sein de laquelle il faut attendre son tour.
[…] Le PSG, lui, en est à sa sixième
tentative et il butte toujours sur les quarts. Il n’est
pas en retard sur les temps de passage de ses fortunés cousins,
mais il l’est au regard des ambitions affichées par ses dirigeants
qui envisageaient de rivaliser avec les meilleurs au terme d’un
quinquennat. Depuis, ils ont appris que cette conquête serait
longue et douloureuse. Les grands anciens n’échappent d’ailleurs
pas à des cycles fastidieux. Le Real Madrid a enchaîné six
éliminations en huitièmes entre 2005 et 2010, la Juventus reste sur
cinq défaites en finale depuis 1996 et les clubs de Premier League,
l’autoproclamé meilleur Championnat du monde, n’ont plus touché au
but depuis 2012. Rien n’est jamais définitif cependant, ni une loi
des séries ni une remontada. Tomber cinq fois, se relever
six ; tomber six fois, se relever sept ; telle est la seule
stratégie gagnante. »« L’heure des seigneurs a sonné, commente Le Figaro. Celle des grands. Des puissants. Qui peut vous mettre en transe comme vous délester de toute euphorie, vous mettant plus bas que terre. Le PSG connaît la chanson, un an après être passé par toutes ces émotions face à Barcelone. […] Le PSG est donc dans l’obligation de signer des actes forts. Fondateurs. Pour régner sur le continent, lui qui semble bloqué par un plafond de verre l’empêchant d’accéder au dernier carré depuis la venue de ses nouveaux patrons. Le PSG devra sortir le match parfait et prouver qu’il a passé un cap. »





