Revue de presse PSG : Al-Khelaifi, comptes, solutions, Tuchel, Monchi, Wenger, recrutement

Vu et lu au sujet du PSG ce vendredi 8 mars 2019 dans la presse hexagonale.

Arsène Wenger « ne prend pas vraiment la route du PSG, rapporte
Aujourd’hui en France. Il est plutôt sur le point de s’engager avec la Fifa. Un poste de conseiller spécial l’attend. Mais l’ex-manager des Gunners n’a pas encore dit oui de manière définitive. »

L’Equipe

Accabler Nasser al-Khelaïfi, faire du président du PSG le bouc émissaire, c’est le choix fait par le journal L’Equipe depuis hier. La stratégie éditoriale est caractérisée par un article nommé « l’heure des comptes ». Qui sonne comme un règlement de comptes.

« Il était hors de lui (mercredi soir) mais la colère et la déception présidentielle ne peuvent faire oublier sa responsabilité personnelle, écrit le duo Hermant-Degorre dans L’Equipe. Si ses proches répètent à l’envi qu’il est au courant de tout ce qui se passe au PSG, qu’il reçoit quotidiennement des dizaines de mails et SMS, ses absences nombreuses et répétées contribuent à certains dysfonctionnements internes.[…] Parfois, on a le sentiment que, avant d’être une grande marque, le PSG doit déjà devenir un grand club. […] Quant à son management, Al-Khelaïfi applique le principe de diviser pour mieux régner. Actuellement, Henrique et Tuchel entretiennent des relations très fraîches. Idem dans le domaine administratif. Melero a été mis dans les pattes de Blanc. Al-Khelaïfi en joue. […] À l’exception de l’entraîneur, contraint de le faire en raison de ses obligations médiatiques, personne ne peut s’exprimer au PSG sans l’accord de Jean-Martial Ribes, le directeur de la communication du club et bras droit de NAK. La parole de ce dernier – même si elle est plus rare désormais – est d’or et doit être la seule parmi les dirigeants. Les sorties des autres responsables sont exceptionnelles. Enfin, sur le dossier Rabiot, il a validé la décision d’Henrique de bordurer totalement le milieu après son refus de prolonger, alors même que l’effectif est dépeuplé dans ce secteur. Avec les conséquences que l’on connaît. […] En 2017, Al-Khelaïfi avait su relancer le projet du PSG en recrutant Neymar et Mbappé coup sur coup. Cette fois, compte tenu des contraintes du fair-play financier, le PSG aura du mal à réussir une opération similaire. […] L’éviction éventuelle d’un fusible, par exemple Henrique, sera-t-elle suffisante ? Il est en tout cas difficile de déterminer si la patience d’Al-Thani peut être ébranlée par ce nouveau couac. Même s’il manque un vrai patron au PSG et même si aucune hypothèse ne peut être totalement écartée à ce jour, la tendance actuelle est au maintien d’Al-Khelaïfi, qui incarne plus que jamais la figure du Qatar à l’international.« 

L’Equipe assure que le PSG devra vendre des joueurs d’ici au 30 juin. « L’idée, à ce jour, est de se séparer de trois ou quatre joueurs (Meunier, Nkunku, Jesé par exemple) permettant de dégager, selon les plus optimistes, entre 60 et 80M€. La direction assure que Neymar et Mbappé seront toujours parisiens la saison prochaine. »

Le Parisien

Avant le PSG-Manchester, le journaliste du Parisien Dominique Séverac expliquait que le PSG pouvait remporter la Ligue des champions 2019 (lire ici). Aujourd’hui le quotidien francilien liste les « erreurs » du président al-Khelaifi : des « directeurs sportifs pas à la hauteur, un entêtement coupable sur le cas Rabiot, Neymar qui a pris le pouvoir, il n’a pas donné une âme au club. »

« Il est désormais le président de la régression sportive, lit-on. Les fiascos européens répétés le marquent au fer rouge, emportent tout, effacent le reste, même si cela peut paraître injuste. […] Nommé directement par l’émir, dont il est un intime depuis l’adolescence, il ne peut pas démissionner mais être révoqué. Son avenir est entre les mains de Doha. Qui pourrait finir par se lasser de l’équipe dirigeante actuelle. »

Sinon, le président du PSG « n’a pas du tout l’intention de se séparer de Thomas Tuchel. Au contraire, une prolongation de contrat jusqu’en 2022 (2020 actuellement) est sur la table.[…] Al-Khelaifi a déjà identifié deux axes de changements possibles : l’organigramme de la direction sportive et un remaniement assez large de l’effectif. […] La nomination d’un nouveau patron en lieu et place d’Henrique est désormais une piste envisagée. Dans cette perspective, un nom est déjà coché : Monchi. […] Al-Khelaïfi cible un deuxième secteur : le recrutement. Histoire de régénérer l’effectif en profondeur tout en conservant Neymar et Mbappé, deux intouchables. L’idée de voir Dani Alves prolonger s’est quelque peu effritée. Pour Buffon, en revanche, on espère toujours prolonger l’aventure à Paris. Son erreur de mercredi n’aurait pas remis en cause son état d’esprit, ni celui du club. Quid des cadres ? A un an de la fin de son contrat, Cavani, 32 ans, ne sera pas forcément retenu si une offre intéressante arrive. De la même manière, un départ de Di Maria, 31 ans, ne sera pas un sujet tabou cet été même si Tuchel lui conserve toute son estime. Quant à Silva, Verratti ou Marquinhos, ils ne devraient pas quitter leur nid douillet. Le premier obtiendra-t-il la prolongation qu’il espère ? C’est beaucoup moins sûr. Les deux autres n’ont pas encore montré de signes de lassitude. »

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