Revue de presse PSG : Barcelone, Mbappé, Messi, Marquinhos, Kimpembe…

Vu et lu au sujet du PSG dans la presse hexagonale ce mercredi 10 mars 2021, jour de huitième de finale retour de l’UEFA Champions League contre le FC Barcelone au Parc des Princes. Un match (à 21 h sur RMC Sport 1) sans Neymar, Juan Bernat (reprise) ni Moise Kean (Covid). A l’aller Paris l’avait emporté 4-1.

« Dominateurs en Catalogne, les Parisiens doivent conclure ce mercredi… Une façon de tourner la page du traumatisme vécu en mars 2017″, commente l’AFP. « Paradoxalement, c’est au nord des Pyrénées que l’hypothèse d’un nouveau scénario renversant fait le plus causer. En Catalogne, Jordi Alba a admis de son côté qu’un renversement de situation s’annonçait « très compliqué ». Il est vrai qu’aucune équipe ne s’est qualifiée en C1 après avoir perdu à domicile la manche aller par trois buts d’écart. « Il faudra être efficace, réaliste, mais on va essayer ! », a promis le technicien blaugrana Ronald Koeman. Il en faut toutefois peu pour que les Parisiens se remémorent la fois où ils ont basculé dans l’irrationnel, il y a quatre ans, au même stade de la compétition, face au même adversaire. »

Ouest-France voit un élément-clé pour éviter « une nouvelle remontada » : réussir l’entame de match. « Les deux coaches ont convenu d’un point, mardi, en conférence de presse : « Le début de match va être très important. » Lorsque Paris a essuyé ses deux « remontada », il a vite donné des signaux favorables à ses adversaires. Et des signaux de fragilité en interne. »

Dans L’Équipe on se demande si « deux injections de… remontada ont suffi pour immuniser le PSG » en référence à Barcelone en 2017 (4-0, 1-6) et Manchester United en 2019 (2-0, 1-3). « Flotte le sentiment que le PSG a mûri dans son approche des événements », ajoute le journal sportif. Mais « il serait cependant osé d’avancer que le club de la capitale est à l’abri de tout mais, au moins, cette fois, il a mis en œuvre le nécessaire pour se préserver d’une désillusion monumentale. Alors, si ce soir Paris s’effondre, ce sera parce que le Barça aura recouvré une santé de fer, ce qui est tout de même loin d’être acquis. […] La défense du Barça a peut-être retrouvé quelques couleurs avec le passage à trois axiaux mais, en trois semaines, elle n’a pas pu soigner les migraines que les accélérations de Mbappé lui ont provoquées. L’empêcher de prendre de la vitesse, de couper l’alimentation à la source Verratti, ce n’est pas donné à tout le monde, et visiblement pas aux défenseurs actuels du Barça, aussi intimidants à l’aller que des cônes de signalisation orange face à un bolide lancé à plein régime. Il s’agirait, néanmoins, de ne pas oublier qu’en face un autre bolide était resté à l’arrêt au même moment. « C’est sûr que si Leo fait son meilleur match tout devient possible », soupire Koeman. Il lui faudrait tout de même frapper fort, vraiment fort, pour remettre le navire catalan à flot et entretenir un très mince espoir. Le monde sait qu’il en est capable. Mais Paris apprécierait qu’il patiente encore quelques mois avant, véritablement, d’envisager que le Parc ne devienne son jardin. »

« C’est chaque fois la même histoire. Le PSG reste un conte éternel. Il tente de faire croire aux grands enfants que nous sommes qu’il existe un danger, entre le Grand Méchant Loup et Guignol, entre se faire manger – dévorer –, éliminer, et attention Kylian, derrière toi, il y a le variant Lenglet ! », écrit Dominique Séverac dans Le Parisien. « Tous les amoureux du club frissonnent aujourd’hui, en attendant que l’arbitre siffle la fin pour qu’on se réveille, enfin débarrassé du cauchemar du match retour. Mais il faut sacrément aimer les fables pour s’imaginer un nouveau destin de loser. Le PSG s’avance vers le quart de finale impatient d’infliger la même punition aux Barcelonais qu’il y a trois semaines, un 4-1 cinglant, qui a claqué dans la nuit catalane comme en Europe. […] Rien n’est jamais facile ni donné en Ligue des champions, tout se conquiert et tout s’arrache. C’est toujours la même histoire, au fond. Mais celle-là est vraiment vraie, comme disent les enfants qui n’ont plus peur de rien. » Et puis, avec Marquinhos et Kimpembe « ça ne peut pas perdre ». « Ils ne sont pas les meilleurs amis du monde. Ils ne partent pas en vacances ensemble, et ne partagent pas des dizaines de photos côte à côte sur les réseaux sociaux. Mais Marquinhos et Kimpembe forment un duo sur lequel le PSG peut compter pour étouffer ce soir Messi, Griezmann et Dembélé », lit-on.

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