Revue de presse PSG : Barcelone, Verratti, Mbappé, Messi…

Vu et lu au sujet du PSG dans la presse hexagonale ce mardi 16 février 2021, jour de match de Ligue des champions (8e de finale aller) au Camp Nou de Barcelone.

« Sans Neymar ni Di Maria, le PSG compte beaucoup sur Mbappé, promu leader de l’attaque parisienne, pour mettre l’équipe sur les rails de la qualification. Pour ce grand match avec de grandes responsabilités, le buteur parisien peut affronter jusqu’à quatre coéquipiers de l’équipe de France, dont trois champions du monde« , écrit l’AFP. « En défense, la reprise de l’entraînement de Piqué, après une blessure au genou droit le 21 novembre, a été perçue par la presse espagnole comme «une nouvelle recrue» pour le Barça, juste avant l’affiche.« 

« Pochettino sur des œufs, Neymar et Di Maria blessés, tentation ambiguë sur Messi… Le PSG se trouve entre deux eaux, dans une ambiance Covid molle avec l’absence de public », commente Grégory Schneider dans Libération.

« Même sans Neymar, le PSG peut réussir un coup », juge Damien Degorre dans L’Equipe. « L’heure du grand combat a sonné. Dès que l’hiver s’étiole et que les jours rallongent, la France du football se demande toujours si Paris ira jusqu’au bout en Ligue des champions et s’il est à la veille du grand exploit qui pousserait le pays à se pâmer pour ses beaux yeux. Il y avait sans doute un peu trop de Dortmund, de Bergame ou de Leipzig parmi ses victimes la saison passée, et pas assez de Juventus, de Real ou de Liverpool pour que ce soit le cas. Il vaudrait mieux que la réponse reste au moins en suspens, ce soir, après un match aller qui pourrait tendre autant vers le combat que vers la migraine. […] Pochettino va devoir composer avec ce qu’il a sous la main, et il lui reste des arguments. La présence de Verratti, notamment, modifie les perspectives. Avec lui, le pressing n’est plus le même, les sorties de balle, non plus, et la première relance peut vite se transformer en passe décisive, pour peu que Mbappé retrouve toutes ses jambes et son efficacité. La défense du Barça n’a jamais paru aussi fragile depuis 15 ans, et ce n’est pas le retour précipité dans le groupe de Piqué, après quasiment trois mois sans compétition, qui pourra tout colmater. Un Mbappé à son niveau peut très bien régler l’affaire en deux coups de reins et autant de frappes enroulées. Seulement, en face, le retour de la Ligue des champions résonne avec celui de Messi, dont l’avenir à très court terme est toujours à Barcelone, ce qu’al-Khelaïfi, insulté à son arrivée à l’hôtel par une poignée de supporters, comme l’ont été aussi les joueurs parisiens, a dû comprendre hier. Même si le jeu des Catalans n’est pas toujours branché sur courant continu, il reprend sérieusement vie. Ce Barça demeure indéniablement un club taillé pour l’épreuve. Au PSG de prouver qu’il vit au même étage, désormais. « 

Dans l’édito de France Football, tout part d’une phrase dans Spiderman : « Un grand pouvoir implique de grandes responsabilités. » Ce qui fait dire à Arnaud Tulipier que c’est à Kylian Mbappé de jouer les super-héros. « C’est le moment de prendre en main son destin et plus encore celui de son équipe. Si l’absence face au Barça de Neymar et Di Maria relève de la déveine et de la loi des séries pour Paris, c’est une chance pour ses desseins ambitieux, légitimes pour un tel surdoué. Après des mois d’errance durant lesquels il a renié ce qui constituait jusqu’à présent sa force – la spontanéité et cette faculté à toujours choisir la bonne option –, écueil naturel et même indispensable pour un gamin qui a tout gagné à peine né, il est temps de retrouver le chemin vers le trône où il entend régner. Cette route qui mène où il veut aller, vers ces sommets que très peu approchent sans manquer d’oxygène, vers le Ballon d’Or et la légende du jeu, elle passe par le Camp Nou. Ce n’est qu’une étape, mais elle est de celles qui font les rois plutôt que les princes qu’on sort. Et qu’on oublie quand tout est fini. »

« Depuis le rachat du club en 2011, le PSG et Barcelone s’accrochent en coulisses sur de nombreux dossiers. La mésentente est totale et constante entre les deux mastodontes européens. Ils ne s’aiment pas ! », souligne Dominique Sévérac dans Le Parisien. « Hier, à son arrivée sur le sol catalan, le président du PSG a été insulté à l’instant de franchir le hall de son hôtel. Les supporters lui ont lancé du « lâche Messi, voleur ! » ou encore des « fils de p… ». Si aucun dirigeant n’osera s’exprimer avec cette virulence (ce n’est pas le style de la maison), Al-Khelaïfi et Leonardo ont de la mémoire. En privé, ils ne cessent de dénoncer depuis 2012 les méthodes du club catalan, trop politique en coulisses et trop vorace sur le mercato. […] A Barcelone, la proximité du PSG avec le Real Madrid, à travers l’axe NAK-Perez, alimente aussi le courroux local. […] Sans compter que Messi, in fine, pourrait se laisser séduire par l’idée de finir sa carrière européenne avec Neymar à Paris. On imagine les sentiments anti-PSG à Barcelone si un tel scénario se produisait. Comme on suppose le dégoût des hôtes si la formation de Marquinhos et de Mbappé s’impose ce soir ou se qualifie le 10 mars. Il est possible que cette rivalité ait de beaux jours devant elle, encore. »

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