La revue de presse PSG : Bayern, Qatar, Emery, Pastore, Ulreich, Kimpembe…

Vu et lu au sujet du PSG dans la presse hexagonale ce mercredi 27 septembre 2017.

« Tout est là. La promesse d’un grand match, un adversaire historique et souvent sublime, venu avec son entraîneur mythique, éphémère coach du PSG, des vieilles connaissances, un club majeur de l’oligarchie européenne qui se protège de l’arrivée des nouveaux riches : bienvenue Paris et City. Le choc de deux mondes, deux modèles, écrit Le ParisienOn l’a écrit sans doute à chaque commencement de la Ligue des champions depuis 2013 : le PSG se hisse parmi les candidats à la victoire finale. Sauf que, cette fois, c’est vrai ! Il a beau manquer une doublure à Thiago Motta et l’assurance qu’un gardien fera la différence sur son seul arrêt de la partie ; Emery a beau marcher au-dessus du vide, le PSG est devenu celui de Neymar, un joueur de Ligue des champions par essence. […] La réception du Bayern recèle donc un double enjeu. Offrir la première place du groupe au PSG et crédibiliser le management d’Emery. Une nouvelle contre-performance en Ligue des champions, face à son concurrent direct, effriterait un peu plus son statut, lui qui sort d’une séquence compliquée où il n’a brillé, ni dans sa gestion des ego ni dans sa communication lors du « pénaltygate ». Il faut dire que, juridiquement, Emery vit sa dernière saison au PSG. Son contrat établi sur deux années en contient une troisième en option mais uniquement s’il emmène Paris en demi-finale de la Ligue des champions. Il n’aura donc pas droit à une autre chance. D’autant qu’il se trouve en quelque sorte en résidence surveillée depuis juin dernier et la nomination d’Antero Henrique. Le nouveau directeur sportif ne lui voue qu’une confiance modérée et demande encore à être convaincu. »

« Emery a encore refusé en conférence de presse de révéler le nom du tireur du prochain penalty, se lamente le quotidien francilien. Si Cavani est pressenti pour tenter de transformer la prochaine sanction, il est désormais acquis que le Brésilien aura aussi sa part du gâteau. […] Javier Pastore va poursuivre sa rééducationpendant les prochaines semaines au camp des Loges, selon le PSG. Alors qu’un déplacement à Madrid et/ou en Chine était envisagé, cette hypothèse n’est plus d’actualité, assure le club. Le milieu argentin est forfait pour le match de ce soir et pour la réception de Bordeaux. Il est espéré pour le match contre Dijon, le 14 octobre. »

« D’un côté un vice-champion de France ébranlé par la remontada et rebâti à coups de centaines de millions d’euros en trois mois ; de l’autre un club 27 fois champion d’Allemagne, qui a construit sur la durée et fustige les nouveaux riches. C’est ainsi que L’Equipe présente la rencontre du soir. Vexé, blessé, humilié, Paris est de retour en Ligue des champions avec l’envie féroce de la traverser d’une force nouvelle. La première journée n’a offert qu’une vision parcellaire du niveau des Parisiens, l’opposition proposée par le Celtic ne pouvant servir de révélateur. Ce soir, en revanche, c’est une autre histoire[…] Même si Unai Emery n’a pas été beaucoup plus clair sur le schéma tactique le plus adapté à son équipe que sur l’identité de celui qui frappera le prochain penalty, l’entraîneur parisien ne semble pas enclin à abandonner le 4-3-3 qui le rassure. On verra aussi si certains de ses choix sont dictés par des considérations politiques. Comment justifier que Presnel Kimpembe joue moins que les autres depuis le début de saison alors qu’il est sans doute le meilleur défenseur central de l’effectif en ce moment ? Une titularisation de ce dernier n’était cependant pas écartée hier. Il n’empêche, la rotation à ce poste reste floue. »

« Sven Ulreich recevra sans doute avant le match de ce soir un message de Manuel Neuer lui transmettant ses encouragements. Une attention amicale pour le gardien n°2 du Bayern, lit-on également. Ulreich, dès son deuxième matchvendredi contre Wolfsburg, a eu le malheur de commettre une erreur assez grossière. Autour d’Ulreich, le doute est donc enclenché. […] Alors que son expérience lors des grands matches demeure limitée (2 apparitions en Ligue des champions), la pression s’annonce forte sur les épaules d’Ulreich« .

« Certains avanceront que la politique est une chose et le business en est une autre. On peut dire que le Bayern applique à la lettre cette maxime avec le Qatar et ses différentes déclinaisons, notamment le PSG, observe le quotidien sportif. Alors que le club allemand est un des premiers en Europe à critiquer le modèle économique du PSG version QSI, son équipe première vient se préparer à Doha depuis 2011 au mois de janvier lors de la longue trêve hivernale. […] Même si les pontes du géant bavarois n’ont pas été les plus vindicatifs au sujet des transferts de Neymar et Mbappé ces dernières semaines, au contraire du Real Madrid, du FC Barcelone et de la Juventus Turin – la signature du contrat avec l’aéroport de Doha (un contrat de six ans) avait peut-être incité à une certaine modération –, ils distillent régulièrement des commentaires peu amènes sur le club français. »

« On aime le foot pour ces moments-là, commente Le Figaro. De ceux qui vous rassemblent, divisent, rendent fou de joie ou impossible à consoler, mais ne vous laissent en aucun cas insensible. Bien entendu, le vainqueur de ce match de gala ne sera pas assuré d’être champion d’Europe le 26 mai prochain. Avant l’affrontement entre un PSG entré dans une autre dimension après un mercato estival XXL et un Bayern toujours aussi redoutable que redouté sur la scène européenne (5 Ligues des champions au compteur), deux thématiques émergent. La première repose sur le plan strictement sportif. Parisiens et Munichois se savent en balance pour la première place, synonyme, a priori, d’un tirage au sort plus clément lors des huitièmes de finale. […] Impossible de passer sous silence la bataille que se livrent aussi les deux clubs sur le plan institutionnel et structurel. En termes d’image et de répercussions sur le plan international, là non plus Paris ne veut (ne peut) pas se rater. Depuis le recrutement pharaonique opéré cet été (Neymar, Mbappé, Alves), le PSG est devenu la cible de tacles rugueux venus d’Espagne (Barcelone, Real Madrid) et aussi d’Alle­magne. Avant la rencontre, certains membres du Bayern n’ont pas hésité à rallumer la mèche. Avec le même credo. L’argent du Qatar dérégule complètement l’économie du foot. […] Le prix à payer pour s’inviter dans la cour des grands. Et faire vibrer les foules. »

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