Revue de Presse PSG : Brest, Barcola, Beraldo…
Vu et lu au sujet du PSG dans la presse hexagonale ce lundi 29 janvier 2024. Le match nul décevant du PSG face au Stade Brestois (2-2), les performances de Bradley Barcola et Lucas Beraldo…
Dans son édition du jour, L’Equipe revient sur le match nul frustrant concédé par le PSG face au Stade Brestois (2-2) en conclusion de la 19e journée de Ligue 1. Après avoir mené 2-0 à la pause, les Rouge & Bleu se sont écroulés lors du second acte et ont encaissé deux buts dans ce choc face aux Brestois. Plus les semaines passent et plus la prophétie de Luis Enrique tarde à se concrétiser, lui qui avait annoncé que son équipe allait être meilleure en février. Après un sans-faute en ce début d’année 2024, le champion de France en titre a connu un coup d’arrêt avec ce match nul au Parc. Comme lors du match aller (2-3), les Brestois ont su remonter deux buts. Si sur le plan comptable, ce résultat nul n’a rien de dramatique avec toujours une avance confortable de six points sur l’OGC Nice, en revanche, dans le jeu cela est plus préoccupant et donne l’impression que le PSG n’avance pas, constate L’E.
Dans une première période ennuyeuse, le PSG a concédé peu d’occasions mais n’a mis aucun rythme jusqu’aux dernières minutes avec les buts de Marco Asensio et Randal Kolo Muani. « La morale était cruelle mais limpide : Brest avait été entreprenant mais Paris avait fait parler le talent, et rien d’autre. » Mais après la pause, Luis Enrique a très certainement vécu l’une des pires secondes périodes de son mandat à la tête du PSG. Les Rouge & Bleu sont apparus très friables et Brest en a intelligemment profité pour revenir au score grâce à la passivité de la défense. « Les hommes changent mais l’animation collective reste trop pauvre, sans circuits alternatifs (en attendant l’axe Hakimi-Dembélé), pas à la hauteur d’un candidat à la victoire en Ligue des champions. Les coups d’éclat restent trop le fait de réalisations individuelles, les déséquilibres de Barcola, d’abord très bon puis expulsé (90e+4), les inspirations d’un Kylian Mbappé, passé pour une fois à côté, parfois un geste de classe d’Asensio ou un tacle rageur de Kolo Muani, bien trop transparents l’un comme l’autre », résumé L’E.
Le quotidien sportif évoque aussi le match de Bradley Barcola. Danger numéro un du PSG dans cette rencontre, l’ancien Lyonnais a terni sa prestation d’une expulsion en fin de rencontre. Dimanche soir, le numéro 29 du PSG a été de loin le meilleur Parisien sur la pelouse du Parc des Princes. Pendant une heure, l’ailier gauche a livré une prestation de haut vol en éclairant le jeu de son équipe grâce à sa percussion, sa vitesse et ses gestes techniques. « Sans lui, l’attaque parisienne aurait été bien morne face à une belle équipe brestoise. » Auteur d’une magnifique passe décisive pour Marco Asensio sur l’ouverture du score (38′), l’international Espoir français est aussi à l’origine du deuxième but parisien quelques minutes plus tard (45′). « Côté gauche, Barcola apporte une percussion et offre à Mbappé des espaces en alternant avec la star parisienne : un coup il repique vers l’axe et libère le couloir et inversement. » Une nouvelle prestation qui valide encore un peu plus sa montée en puissance dans le onze de Luis Enrique. Mais sa belle performance a été gâchée par deux cartons jaunes successifs dans le temps additionnel du match suite à une contestation (90’+1) et une faute inutile sur Billal Brahimi (90’+3). Il sera suspendu pour le déplacement à Strasbourg vendredi.
Enfin, L’Equipe fait aussi un focus sur la prestation compliquée de Lucas Beraldo. Pour sa première en Ligue 1, le Brésilien a montré qu’il n’était pas encore prêt pour enchaîner les titularisations au PSG. Positionné au poste de latéral gauche, le joueur de 20 ans avait pour consigne de préserver l’équilibre défensif. « Ses tâches restaient basiques : couvrir son côté, venir coller Lucas Hernandez quand Warren Zaïre-Emery se permettait de jouer plus haut et participer à la première relance parisienne. » Mais l’ancien de São Paulo a manqué d’agressivité face aux Brestois. Il a seulement remporté 5 de ses 12 duels. Il a tout de même réussi à casser quelques lignes grâce à ses passes du pied gauche. Mais cela reste toujours trop imprécis avec 14 ballons perdus dans cette rencontre, le plus haut total des défenseurs parisiens. Un mois après son arrivée, Lucas Beraldo a déjà participé à quatre rencontres dont trois titularisations. « C’est inattendu pour un élément dont Luis Enrique demandait du temps pour son intégration. »
- À voir aussi : Les louanges pour Brest, le nul, son agacement… la conférence de presse de Luis Enrique
De son côté, Le Parisien revient aussi sur ce résultat nul décevant concédé par le PSG sur sa pelouse face au Stade Brestois (2-2). Lors du premier acte, le club parisien a pu s’appuyer sur un duo Barcola-Asensio efficace. « Il y avait de l’étonnement à voir le PSG aussi bien récompensé et il y a eu une forme de logique à voir les Brestois revenir pour menacer (2-1, 55e) avant de recoller (2-2, 80e). » Les Bretons ont conservé leurs intentions de jeu et ont profité de l’apathie parisienne pour logiquement égaliser. Les Parisiens « ont manqué de créativité et de dynamisme aussi longtemps que Randal Kolo Muani est resté à sa place. » Avec une nouvelle fois une composition improbable au coup d’envoi, Luis Enrique s’est mis quelques handicaps dès le début avec la titularisation de Lucas Beraldo, qui reste encore trop léger dans les duels et déplacements, et en laissant sur le banc son dynamiteur de jeu Ousmane Dembélé, entré en jeu à la 69e minute.
Dans ce choc qui pouvait servir de répétition avant la Ligue des champions face à la Real Sociedad, le PSG n’a pas dominé Brest et n’a pas montré une grosse puissance offensive. « Paris s’est contenté d’inscrire deux jolis buts et n’a pas semblé tout maîtriser alors qu’on imagine la Real en du Brest en mieux, notamment dans les trente derniers mètres sur la durée d’une rencontre », résume LP. Même s’il reste encore deux semaines avant le huitième de finale aller de C1, le club parisien n’affiche pas de montée en puissance et dépend des prestations de jeunes joueurs comme Warren Zaïre-Emery et Bradley Barcola. « Paris se déploie différemment et avec d’autres noms que ceux attendus, mais ne progresse toujours pas. »
Pour conclure, le quotidien francilien fait aussi un focus sur la prestation de Bradley Barcola. Au fil des matches, l’ancien Lyonnais fait partie des titulaires indiscutables de Luis Enrique. L’ailier gauche a débuté son huitième match d’affilée dans la peau d’un titulaire, hors Coupe de France. « Une performance, une vraie, sous l’ère Enrique qui fait de l’international espoirs (13 sélections) l’un des joueurs les plus titularisés depuis début décembre. » Et cela ne devrait pas changer dans les semaines à venir au vu du niveau affiché par le joueur de 21 ans. Bradley Barcola a été le meilleur joueur parisien au Parc des Princes ce dimanche soir.
Il a été le dynamiteur de sa formation et a attiré tous les ballons vers lui. C’est lui qui débloque la situation en offrant un but à Marco Asensio d’une magnifique louche par dessus la défense. C’est également lui qui est à l’origine du deuxième but parisien. Grâce à ses dribbles, ses feintes de corps et sa percussion, Bradley Barcola a été un véritable poison pour les Brestois. Mais dans une seconde période plus délicate, l’international Espoir français a craqué en fin de match. « Agacé de l’incapacité de son équipe à décrocher son quatorzième succès, Barcola a hérité de son premier carton rouge après avoir passé ses nerfs sur Brahimi (90e + 4). Une expulsion qui dit que le numéro 29 a encore des progrès à faire dans la gestion de ses émotions », conclut Le Parisien.
Mené au score à la MT, le Stade Brestois aura renversé le match pour arracher un nul mérité (2-2)
— Canal Supporters (@CanalSupporters) January 28, 2024
Le PSG aura été clairement absent en 2e MT ❌
🗣️ Comment expliquez-vous cela ?! pic.twitter.com/4aMRX9Vj7D