Revue de presse PSG : CDF, Barcola, Doué, Dembélé…

Vu et lu au sujet du PSG dans la presse hexagonale ce dimanche 25 mai 2025. Le PSG remporte sa 16e Coupe de France, Barcola et Doué, concurrents mais complices, Dembélé un peu dans le dur…

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L'equipe 25 05 2025

Dans son édition du jour, L’Equipe fait sa Une sur la victoire du PSG contre Reims en finale de la Coupe de France (3-0). Lors de cette finale, Paris a su produire du jeu, de la joie, et une force collective qu’il emportera avec lui, à Munich, avance le quotidien sportif. « Les champions de France ont retenu leurs coups, en seconde période, quand chaque minute qui passait les rapprochait du grand rendez-vous de Munich, mais Reims était tellement éteint que rien n’aurait pu le ranimer, et la maîtrise technique du PSG l’aura constamment soustrait à un danger qui n’existait pas vraiment. » Mais s’il y a longtemps que la séduction par le bilan ne suffit pas, ce PSG ajoute autre chose, cette saison comme samedi soir : une façon d’être à la fois plus fort et plus collectif que les autres, en surplus d’une jeunesse qui favorise l’identification et l’indulgence, lance L’Equipe. Lors de cette rencontre, le PSG a donné, pendant une bonne demi-heure, en première période, une mesure de l’intensité et de l’efficacité dont il ne devra pas s’éloigner pendant une heure et demie, face à l’Inter, analyse le quotidien sportif. « Il n’aura sûrement pas les mêmes facilités à trouver Achraf Hakimi dans le dos de la défense interiste, et le Stade de Reims s’est trop rapidement souvenu qu’il avait un maintien à aller chercher, mercredi, mais le pressing, le contre-pressing, les courses venues de l’arrière, et la belle soirée de Bradley Barcola ont fait le succès du point d’étape, au Stade de France. »

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L’Equipe évoque aussi le duo Bradley Barcola et Désiré Doué, qui a fortement brillé lors de la victoire du PSG contre Reims. Le premier s’est offert un doublé et une passe décisive alors que le second a été double passeur. « Intenable dès ses premiers ballons, l’ancien Rennais a livré une première période de haute voltige avec Bradley Barcola. Pour reprendre l’image d’un ancien entraîneur parisien, Doué était l’arc, Barcola la flèche. » L’adresse de Doué dans les petits espaces, sa mobilité, ses provocations permanentes, ont fait un malheur à l’approche de la surface adverse. Il a donné le tournis à la défense champenoise et le duo a vite fait basculer cette finale de Coupe de France du côté des champions de France, souligne le quotidien sportif. Auteur d’un doublé en trois minutes, Bradley Barcola a retrouvé le chemin des filets, lui qui n’avait plus marqué depuis la rencontre contre Strasbourg le 3 mai. « Une réussite bienvenue pour la confiance de l’ex-Lyonnais à une semaine de la finale de la Ligue des champions. D’autant que s’il n’a pas tant pesé que ça dans l’animation, il est encore décisif sur le troisième but parisien, sur un centre pour Achraf Hakimi repris de volée par le Marocain. » Hilares au moment de se tomber dans les bras, Doué et Barcola ont étalé une complicité de tous les instants. Pendant une grosse heure, ils n’ont cessé de se chercher et de se trouver, souvent en première intention, l’appel de l’un déclenchant la passe de l’autre, et vice-versa. Luis Enrique a dû apprécier. Depuis début 2025 et la montée en puissance de Doué, les deux néo-internationaux sont en concurrence frontale pour un des trois postes de l’attaque, sachant que Dembélé est incontournable et qu’un espace a logiquement été fait à la recrue Kvaratskhelia, avance L’Equipe. Manifestement, la rivalité se passe bien entre les deux jeunes Français, qui ne se sont jamais tirés dans les pattes samedi. « Le turnover de l’entraîneur du PSG laisse de la place à chacun, mais contre l’Inter Milan, samedi prochain, il faudra sans doute choisir. À moins que leur belle complicité de ce samedi ne sorte le Géorgien du jeu à Munich ? C’est a priori peu probable, si l’on se réfère aux dernières sorties européennes où il était toujours titulaire », conclut L’Equipe.

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Le quotidien sportif fait également un focus sur Ousmane Dembélé, qui est un peu dans le dur ces dernières semaines. Le numéro 10 du PSG donne le sentiment de courir encore après ses meilleures sensations. Ousmane Dembélé « n’a pas livré un mauvais match. La réalité est beaucoup plus complexe. Mais, le prétendant au Ballon d’Or n’arrivera pas en Allemagne pour la finale de la Ligue des champions pleinement en confiance. Bien au-delà de son bilan maigre – 3 buts (dont 2 contre Dunkerque) sur les deux derniers mois -, il a renvoyé l’image, un peu comme face à Auxerre (3-1) la semaine dernière, d’un joueur en déficit de confiance dans ses derniers choix. » Le retour des fantômes du passé ? Trop tôt pour le dire. Mais un joueur de sa dimension doit convertir au moins une des quatre grosses occasions face au gardien rémois Yehvann Diouf, avance L’Equipe. « Ce manque d’efficacité ponctuel pour un joueur qui a marqué 33 buts cette saison ne serait qu’un épiphénomène s’il ne se doublait pas donc d’un (léger) doute autour de ses ressources athlétiques. Par consigne ou par obligation, Dembélé avait décidé ce samedi de décrocher très bas, souvent sur le côté droit. Une position dans laquelle il a su faire parler son exceptionnelle qualité de passes. » Dembélé n’a pas, comme il en a eu l’habitude pendant huit mois, su accélérer. Ou en tout cas pas avec l’intensité et avec la virtuosité qu’on lui connaît. Une appréhension quant à ses capacités physiques du moment ? Seul l’intéressé a la réponse. Mais la manière dont il a, sur certaines séquences, semblé se préserver, en restant loin du ballon, en limitant son contre-pressing ou en étant très large, interroge forcément, conclut le quotidien sportif.

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Le parisien 25 05 2025

De son côté, Le Parisien revient également sur la victoire du PSG en finale de la Coupe de France contre Reims. Une semaine avant Munich et la Ligue des champions contre l’Inter Milan, il s’est à peine fatigué pour décrocher un nouveau doublé Coupe – championnat, le deuxième de l’ère Luis Enrique, lance le quotidien francilien. « Il ne tirera sans doute rien de cette large victoire en Coupe de France contre des Rémois bloqués dans un espace-temps compris entre le nul et le médiocre. Mais il pourra quand même s’en servir pour gonfler la confiance du moment de son équipe, rallier Munich dans la joie et un climat d’euphorie, avec des joueurs toujours aussi armés pour passer du rien d’une fin de championnat sans enjeu à la concentration des grands soirs, avec une Coupe de France en jeu. » Deux buts en trois minutes qui ont achevé un adversaire venu en victime expiatoire, provoquant un haussement des bras de Samba Diawara, l’air de dire sur le bord de la touche : les gars, ce n’est pas possible. Décidément intenable, Barcola a parachevé la démonstration avec une offrande, cette fois pour Achraf Hakimi qui aura joué attaquant toute la rencontre, avance Le Parisien. Le Marocain n’avait rien à surveiller dans son camp, Reims se montrant incapable de produire quatre passes réussies d’affilée. Ils n’avaient pas envie d’être là et cela s’est vu. Ils espèrent pouvoir dire en juin qu’ils ont perdu la Coupe de France contre les champions d’Europe, conclut le quotidien francilien. 

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Le Parisien qui fait également un focus sur Bradley Barcola. Double buteur hier soir, l’international français a retrouvé au meilleur des moments sa confiance. Dans ce collectif parisien homogène, où tous les membres de l’effectif de Luis Enrique abordent cette ultime ligne droite de la saison avec détermination et conviction, Bradley Barcola (22 ans) paraissait pourtant un poil en retrait et moins en confiance que ses partenaires ces derniers temps, souligne le quotidien francilien. « Mais en l’espace d’une mi-temps lors d’une finale de Coupe de France à sens unique contre Reims, ce samedi (3-0), le numéro 29 a remis les pendules à l’heure et démontré qu’il fallait bien compter sur lui dans la perspective du rendez-vous contre l’Inter Milan, le 31 mai. » Bradley Barcola a montré qu’il était toujours une option crédible et a posé sur la table sa candidature pour une place de titulaire sur la pelouse de l’Allianz Arena grâce à sa prestation du soir. « Ce sursaut était loin d’être écrit pour l’international français qui n’avait marqué qu’un but lors de ses quinze derniers matchs disputés. » Mais si Luis Enrique l’avait initialement préféré à Doué (finalement titulaire à la place de Kvaratskhelia, malade), c’est que l’entraîneur le considère toujours comme un élément essentiel. Une confiance rapidement rendue par son joueur, avance Le Parisien. Avec son doublé et sa passe décisive, il porte ses statistiques à 21 buts inscrits et 17 offrandes délivrées. Ces dernières en font certainement le joueur le plus complet offensivement cette saison avec le PSG.










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