
Revue de presse PSG : Dembélé, Nuno Mendes, Fernandez…
Vu et lu au sujet du PSG dans la presse hexagonale ce mardi 9 décembre 2025. Où en est vraiment Dembélé ?, Nuno Mendes de retour contre l’Athletic Club ?, Bilbao / PSG, un match particulier pour Luis Fernandez…

Dans son édition du jour, L’Equipe fait un focus sur Ousmane Dembélé. Le quotidien sportif se demande où en est vraiment le numéro 10 du PSG depuis son retour de blessure à la fin du mois de novembre. Lors de sa demi-heure de jeu samedi contre Rennes (5-0), Ousmane Dembélé a évolué dans un rôle de maestro. Pas de dribbles, peu de un-contre-un, pas de courses intenses : l’attaquant parisien, entre les lignes, a joué, toutes proportions gardées, comme Andrea Pirlo. À base de remises, d’ouvertures ou de jeu combiné, avance L’Equipe. « Il y a deux manières de percevoir cette prestation, et plus globalement les entrées de Dembélé depuis son retour de blessure. Une première où l’on peine à apercevoir le flamboyant attaquant axial qui a amené le PSG jusqu’au titre européen le 31 mai. Des performances qui en ont fait un Ballon d’Or indiscutable. Et il y a l’autre : l’impression de voir depuis trois semaines un joueur prudent quant à sa reprise et qui se projette avant tout sur 2026. » Bien au-delà de cet épisode ponctuel, le débat de l’état de forme du Ballon d’Or doit s’inscrire dans un cadre d’analyse plus large. À Paris, les « rechutes » de Désiré Doué et de « Dembouz » début novembre ont fait évoluer les process de réhabilitation. Avec une volonté assumée publiquement par Luis Enrique en conférence de presse de ne pas reproduire la méthodologie qui avait pu conduire à cette série de blessures, analyse le quotidien sportif. Les différents staffs du club et le camp du joueur ont acté que, cette fois-ci, il fallait dérouler un processus de retour plus progressif. Avec à chaque fois un temps de jeu – 11 minutes contre Tottenham, 26 à Monaco, 26 contre Rennes – fixé. Parallèlement, avec la cellule performance comme avec son physiothérapeute, Dembélé déroule un protocole précis. Son entourage assure que le Ballon d’Or ne ressent plus de douleur. Et que son absence de courses à haute intensité répond à une volonté – à court terme – de ne pas entrer dans une zone à risque, assure L’Equipe. « Car Dembélé, plus que jamais en cette saison de Coupe du monde, a des objectifs plus lointains. Le numéro 10 parisien n’aurait pas intégré un protocole aussi conservateur s’il avait été dans un moment brûlant de la saison parisienne. Le joueur entend (et espère) être à 100 % plus tard. Pour les matches à élimination directe en Ligue des champions, puis l’été prochain aux États-Unis avec les Bleus« , conclut le quotidien sportif.

Le Parisien évoque aussi Ousmane Dembélé et se demande également quand reverra-t-on le grand Dembélé avec le PSG. Victime d’un syndrome grippal, il n’a pas pu s’entraîner hier à deux jours du déplacement à Bilbao. Sa présence pour le déplacement en Espagne en Ligue des champions ne semble toutefois pas remise en cause quand le groupe parisien doit prendre la direction du Pays basque espagnol ce mardi en fin de matinée. Mais même s’il embarquera très vraisemblablement avec le reste de l’équipe, sa titularisation, ce mercredi, est désormais assez compromise, assure le quotidien francilien. « Le numéro 10 du PSG, remis d’une lésion au mollet gauche contractée face au Bayern Munich le 4 novembre, a repris en douceur après des derniers mois marqués par son sacre individuel et une succession de blessures qui l’ont empêché de lancer pleinement sa saison. » À dix jours de la Coupe intercontinentale, à Doha, pour laquelle Paris ambitionne de le faire monter en puissance, l’international tricolore avait de bonnes chances de démarrer à San Mamés. Souffrant, il devra certainement attendre le déplacement à Metz, samedi 13 décembre, pour enfin goûter à l’atmosphère du coup d’envoi. L’occasion de retrouver du rythme, sur une durée un peu plus conséquente, après deux semaines d’entraînement collectif, lance Le Parisien. Face à Rennes, Dembélé, entré en jeu à la 64e, a touché 42 ballons, créé deux occasions pour un seul tir capté par Brice Samba. Une apparition assez neutre, dans la lignée des deux précédentes, qui confirme qu’il lui faut un peu de temps pour revenir au meilleur de sa forme, lance Le Parisien. « On ne le presse pas, explique-t-on en interne. Il travaille bien tous les jours, mais à cause de son historique, il faut le gérer pour l’amener à être prêt en janvier ou février. Il est déterminant dans les grands matchs. » Comme pour Désiré Doué, désormais « prêt » à aider l’équipe, Dembélé ne ressent plus aucune gêne liée à ses récentes blessures. Une bonne nouvelle à laquelle se raccrocher, conclut Le Parisien.
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L’Equipe se penche également sur Nuno Mendes. Sorti sur blessure à la mi-temps du match contre Tottenham, le numéro 25 du PSG n’a plus joué depuis. Il pourrait faire son retour pour le match contre l’Athletic Club. Un sujet qui avait été relaté sur Canal Supporters hier.

Le Parisien propose également une interview de Luis Fernandez. Légende du PSG, lui qui a été joueur, entraîneur et même dirigeant au sein du club de la capitale, il a également entraîné pendant quatre ans l’Athletic Club (1996-2000) juste après sa première sur le banc des Rouge & Bleu. « Je sortais d’une victoire en Coupe des Coupes et j’avais décidé de quitter Paris. Le directeur sportif et le directeur financier sont venus me voir pour discuter. L’accord a été vite donné. Je fais partie de la communauté espagnole, la Liga me plaisait et la spécificité de ce club aussi. Il a 127 ans et n’est jamais descendu en deuxième division. Et la philosophie basée sur l’identité basque est fabuleuse. Là-bas, j’ai eu la chance d’être le coach lors de la 100e année du club. Un honneur. » Luis Fernandez a également évoqué la rencontre de demain. « J’ai trois clubs dans mon cœur. L’AS Cannes qui m’a tendu la main quand j’étais blessé. Sans lui, je n’aurais pas rejoué. Mais il y a surtout Paris où j’ai grandi, tout connu et tout gagné, comme joueur et entraîneur. J’ai le PSG en moi. Mais j’ai fait une place pour Bilbao. Ces quatre années là-bas m’ont donné beaucoup en amour et en confiance. Pour ce match, je serai forcément partagé. Et je le verrai en direct puisque les dirigeants de Bilbao ont eu la délicatesse de m’inviter. C’est le match de mon cœur. »





