Revue de presse PSG : Dijon, MU, Real, Mbappé, Tuchel, FF

Vu et lu au sujet du PSG ce mardi 12 mars 2019 dans la presse hexagonale.

Le Bien Public présente la rencontre du jour entre « Le petit Poucet » et « l’ogre de la Ligue 1 ». Avec une interrogation : « C’est la question que tous les supporters dijonnais se posent : quel PSG va se présenter sur la pelouse de Gaston-Gérard ce mardi ? Celui qui marche sur la Ligue 1 ? Ou celui qui a craqué mentalement la semaine passée contre Manchester United en Ligue des champions ? Depuis ce fiasco, le club de la capitale n’est pas réapparu en compétition. Le DFCO peut-il profiter de cette situation ? « La motivation ne suffit pas contre un adversaire du PSG qui est une bête blessée », a en tout cas déclaré Antoine Kombouaré. Réponse ce soir… »

L’Equipe

« Une humiliation de plus. La deuxième en trois saisons après la triste remontada de Barcelone »… C’est ainsi que L’Equipe débute son article principal sur le PSG. Et on lit encore : « Dans les jours précédant la rencontre (contre MU), certains Parisiens sont apparus plus préoccupés par le nombre de jours de repos qu’ils auraient après le match et par la manière dont ils les occuperaient ». Puis : « Le lendemain, c’est soupe à la grimace au siège du PSG. Avant le drame, un certain optimisme galopait dans les couloirs, avec ce manque d’humilité qui caractérise parfois le club. […]
En interne, on élabore une stratégie de riposte. Elle passera par la communication. Celle d’un joueur phare de l’équipe (Mbappé dans Téléfoot) ». Au sujet de l’épisode au Parc des Princes avec les ultras, on peut lire : « Le PSG, qui rêve d’être l’égal du Real, du FC Barcelone ou du Bayern, s’est encore singularisé en autorisant ses ultras à « accéder » aux joueurs pour les insulter. Une scène jamais vue dans les clubs européens avec lesquels il souhaite rivaliser. Ce qui fait dire à un employé du club : « Le PSG est dirigé par Neymar et les ultras. » Hier, le calme était revenu lors de la séance mais les prochains jours s’annoncent tendus. »

« Dans son comportement, son rôle de buteur, Mbappé a pris une influence accrue au PSG cette saison, estime le quotidien sportif. Mais Frédéric Hermel écrit que Zinedine Zidane, de retour au Real Madrid « a obtenu des garanties dans la construction du nouvel effectif. Il faut une grande star offensive, et Kylian Mbappé, que Zidane avait eu au téléphone avant son départ de Monaco, apparaît comme la recrue la plus désirée. Plus que jamais. »

Au sujet de onze du PSG qui doit jouer aujourd’hui (19h) à Dijon : « Outre Rabiot (écarté), Paredes est non qualifié, Alves suspendu, Draxler, Nsoki, Cavani et Neymar pas encore opérationnels. Le Matador s’est de nouveau entraîné à part dimanche et le staff juge qu’il y a trop de risques » à l’aligner. »

Le Parisien

« Pourquoi ils sont si fragiles », tel est le titre du Parisien. « Mais qu’est-ce qui ne tourne pas rond à Paris ? ». Et répond : « Les leaders n’ont, dans l’ensemble, jamais joué leur rôle face à MU. Le management a été trop conciliant. Au PSG, l’entraîneur est aussi un peu seul à incarner l’autorité. Cet effectif trop restreint use les joueurs et fausse la concurrence. La Ligue 1 est décidément peu relevée. Et quand il a fallu accélérer en seconde période contre Manchester, la pression de l’enjeu en prime, les Parisiens se sont trouvés dépourvus de repères. Les salaires sont trop confortables. Au bout du compte, le vestiaire flotte dans un confort financier extrême et peu de joueurs, mis à part les néopros, sont animés par l’objectif d’une revalorisation salariale. Enfin, Paris est une capitale propice aux tentations. »

Thomas Tuchel « n’est pas sur le départ. Au contraire, il se projette à Paris sur du long terme. Le technicien s’est vu proposer une prolongation de contrat pour deux saisons supplémentaires, jusqu’en 2022, l’exercice 2021-2022 pouvant figurer sous forme d’option, précise le quotidien francilien. Un projet mis sur la table par ses dirigeants avant la débâcle du match retour face à Manchester mais toujours d’actualité. Faire signer un nouveau bail à Tuchel représenterait une marque de confiance mais aussi (et surtout) une visibilité offerte aux joueurs majeurs du groupe. Dans ces temps d’incertitude, avec un Neymar qui agite la tentation d’un départ au Real Madrid comme un chiffon rouge, ce serait déjà ça de gagné pour le PSG. »

« L’humiliation des Parisiens n’a rien d’un traumatisme national. Le club charrie tellement d’aigreurs, de jalousies, d’agacements et d’incompréhensions qu’il ne sera jamais l’équipe de toute la France les soirs de Coupe d’Europe, commente Pascal Ferré dans France Football. Tant qu’il se comportera ainsi en tout cas. Fort avec les faibles mais si trouillard devant les grands. La L1 rêvait sans doute d’un VRP plus couillu pour vendre son Championnat. Heureusement, il y a ce rafraîchissant Rennes. Et Lyon, peut-être. Et maintenant ? L’occasion est trop belle pour repenser – on n’a pas dit re-panser – le projet et arrêter de prétexter le fair-play financier, les méchants concurrents ou le VAR pour justifier une politique aussi illisible que la stratégie diplomatique d’un Trump. Mais on s’égare. On s’égare comme un Neymar qui n’a réussi à se grandir depuis son arrivée que lorsqu’il grimpe sur des béquilles ; comme un Rabiot qui s’est joué de ses dirigeants et de ses coéquipiers tel un garnement de sa mère ; comme les gouvernants et communicants du club ; comme un Dani Alves qui n’a toujours pas fait le deuil d’une carrière en numéro 10. Autant de dérives et d’approximations qui trahissent ce mal qui paraît ronger le PSG depuis de nombreuses années maintenant : un manque d’autorité et de courage. Pour arrêter de se faire prendre pour le couillon de la scène internationale, va falloir trancher, éliminer, gueuler. »

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