Revue de Presse PSG : Dortmund, Mbappé, Nuno Mendes, Donnarumma…

Vu et lu au sujet du PSG dans la presse hexagonale ce jeudi 2 mai 2024. La défaite sur la pelouse du Borussia Dortmund pour la demi-finale aller de Ligue des champions (1-0), le côté gauche parisien a vécu une soirée compliquée, la prestation sans génie de Kylian Mbappé, un trio offensif en difficulté, Gianluigi Donnarumma maintient Paris en vie…

Une Lequipe

Dans son édition du jour, L’Equipe consacre sa Une à la défaite du PSG sur la pelouse du Signal Iduna Park. À Dortmund, le club parisien a manqué de maîtrise et de réalisme et devra renverser la situation dans cinq jours au Parc des Princes. Et le 7 mai prochain, il ne faudra pas calculer. « Le club de la capitale pourra toujours invoquer le manque de réussite pour expliquer sa défaite de l’aller et il aura en partie raison. » Au retour des vestiaires, les joueurs de Luis Enrique auront touché à deux reprises les poteaux et ont manqué deux autres énormes occasions. « Mais ils ont également tardé à se montrer vraiment dangereux dans cette rencontre, comme s’ils pensaient que le temps jouerait en leur faveur, que leurs longues séquences de possession de la première demi-heure épuiseraient l’adversaire, et que la magie ressortirait des pieds de Kylian Mbappé », constate L’E. En première période, les Parisiens ont été complètement inoffensifs avec seulement trois tirs pour… zéro cadré. En face, le BVB n’était pas non plus beaucoup sorti de son camp et a conclu sur l’une des occasions de Niclas Füllkrug (36′). Dans cette première période ratée s’ajoute aussi la sortie sur blessure de Lucas Hernandez, touché au genou et remplacé par un Lucas Beraldo jamais dans le rythme.

En seconde période, le match ressemblait plus à un combat de boxe « au cours duquel chacun frappait l’autre à tour de rôle sans que personne ne tombe. À la tête de Fabian Ruiz non cadrée (56e) succédaient la reprise puis la tête de Füllkrug, juste au-dessus (60e, 66e), avant que Gregor Kobel ne détourne une frappe d’Ousmane Dembélé (72e), que le même Dembélé puis Vitinha ne cadrent pas face au but (80e, 82e), et enfin que Marquinhos ne signe un sauvetage miraculeux devant Julian Brandt (84e). » Mardi prochain, les Rouge & Bleu devront réussir à contenir les deux flèches Jadon Sancho et Karim Adeyemi, qui apprécient les espaces, mais ils devront aussi réduire l’influence d’Emre Can dans l’entrejeu. « Ils devront enfin nettement mieux profiter de leurs temps forts qu’au Signal Iduna Park. Parce qu’ils en auront au moins autant, c’est certain. »

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Le quotidien sportif pointe aussi du doigt la soirée très compliquée du côté gauche de l’équipe du PSG : Nuno Mendes, Lucas Beraldo, Bradley Barcola, Fabian Ruiz et sans oublier la sortie sur blessure de Lucas Hernandez. Luis Enrique avait décidé de mettre au marquage individuel Fabian Ruiz sur Marcel Sabitzer. Problème, la paire Julian RyersonJadon Sancho était souvent en supériorité numérique face à Nuno Mendes. Et le Portugais n’avait vraiment pas besoin de cela ce mercredi soir. Préservé ces derniers jours, le latéral gauche a vécu une soirée sombre face aux dribbles de l’ailier anglais. « Ce qui interroge vraiment – et confirme l’impression laissée en quarts de finale face au FC Barcelone – c’est son manque d’explosivité sur ses premiers appuis », remarque L’E. Axial gauche, Lucas Hernandez s’est blessé au genou et « ses cris n’auguraient rien de bon. » En attendant les résultats de ses examens médicaux, c’est un vrai coup dur pour le PSG et possiblement les Bleus à quelques semaines de l’Euro.

Et son remplaçant Lucas Beraldo a été à l’image de sa dernière sortie en C1 face au FC Barcelone, c’est-à-dire un naufrage. Il a souvent été emporté par les déplacements de ses adversaires et s’est montré fébrile dans le jeu. Le choix de privilégier le Brésilien plutôt que Danilo Pereira suscitera le débat. Le Portugais n’était certes pas dans la meilleure forme de sa carrière mais son expérience européenne aurait pu rassurer ses partenaires. Luis Enrique se retrouve donc avec un casse-tête sur son côté gauche de la défense avant la confrontation retour au Parc des Princes dans cinq jours.

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Enfin, il est également question de la performance sans génie de Kylian Mbappé. L’attaquant du PSG était resté sur un doublé lors du quart de finale retour face au FC Barcelone (1-4) il y a deux semaines. Mais ce mercredi soir, l’international français a vécu une soirée plus délicate au Signal Iduna Park. Il a sa part de responsabilité sur le but encaissé en ne pressant pas Nico Schlotterbeck, dont la longue passe a profité à Niclas Füllkrug sur l’ouverture du score (36′). « C’était pourtant une des consignes de Luis Enrique de bloquer le jeu long allemand, Paris l’a payé cash. » Mais au-delà de ça, l’attaquant de 25 ans a vécu une soirée pleine de frustration. Il a eu très peu d’occasions pour s’illustrer. En première période, il a été peu en vue à la pointe du 4-3-3 de Luis Enrique. Il s’est souvent contenté d’un jeu en remise. Au retour des vestiaires, le numéro 7 des Rouge & Bleu est apparu plus saignant et dangereux. Il a notamment touché le poteau (51′) puis a trouvé les gants de Gregor Kobel dans la foulée (54′). Il a ensuite bien été pris au marquage et aurait aussi pu être l’auteur d’une passe décisive pour Ousmane Dembélé (72′). « Dans une drôle de soirée, où il aura d’abord affiché une impression mitigée (2 dribbles réussis sur 8), payant peut-être le manque de rythme occasionné par sa gestion en L1 – on peut se poser la question sans le dédouaner pour autant – avant de hausser le rythme après la pause sans être décisif. »

Une Le Parisien

De son côté, Le Parisien consacre aussi sa Une au revers du PSG sur la pelouse du Borussia Dortmund. Sans mordant dans ce match aller, le club de la capitale devra une nouvelle fois renverser la situation dans cinq jours. En Coupe d’Europe, les Rouge & Bleu ont souvent tendance à négliger la manche aller, comme face au FC Barcelone au tour précédent. « Une désinvolture agaçante qui ne correspond pas aux codes de l’épreuve qui exige un supplément d’âme permanent. » Les joueurs de Luis Enrique n’ont pas semblé prendre la mesure de l’évènement en multipliant les étourderies et les replacements hasardeux. Mais, Paris garde encore espoir dans cette double confrontation. Déjà, les champions de France se sont montrés beaucoup plus percutants au retour des vestiaires. « Cette demi-finale aller s’impose comme un immense échec face à un adversaire qui n’a pas paru plus fort que Barcelone, éliminé le tour d’avant. »

Ce Dortmund – PSG a longtemps ressemblé à une affiche de Ligue Europa plutôt qu’à un choc de Ligue des champions. Les trois attaquants ont eu du mal à être trouvés. « Les Parisiens ont fui leur niveau avec des hommes en deçà de leur niveau – Ousmane DembéléBradley Barcola, Warren Zaïre-Emery, Fabian Ruiz, Achraf Hakimi -, le reste très moyen et une possession sans accélération, incapable de décontenancer le bloc de Dortmund », résume LP. En face, les Allemands n’ont pas non plus affiché un visage rayonnant, se contentant trop souvent d’un exploit de Jadon Sancho. Mais comme face au FC Barcelone en quarts de finale, le PSG devra trouver la lumière pour espérer atteindre de nouveau la finale de Ligue des champions quatre ans après.

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Face au BVB, le trio offensif du PSG, DembéléMbappéBarcola, n’a pas pesé sur la rencontre. L’attaque parisienne avait pourtant brillé sur la pelouse du FC Barcelone (1-4) le 16 avril dernier. Mais, cette fois-ci, elle a mis longtemps à se mettre en route et devra une nouvelle fois hausser son niveau de jeu le 7 mai prochain au Parc des Princes. Ce mercredi soir, Bradley Barcola a donné l’impression de n’être jamais entré dans son match, aussi bien défensivement qu’offensivement. De son côté, Kylian Mbappé a bien été contenu par la paire HummelsSchlotterbeck en première période. Le premier tir cadré parisien est intervenu à la 48e minute de jeu, preuve du désert offensif du PSG en première période. Mais cela aura au moins donner un coup d’énergie aux Rouge & Bleu, qui ont enchaîné les grosses occasions par la suite. Kylian Mbappé a trouvé le poteau de Gregor Kobel et Ousmane Dembélé n’a pas eu la même efficacité que face au FC Barcelone. « Pour la première fois cette saison, Paris quittera donc la pelouse sans trouver le chemin des filets en Ligue des champions. Rien de catastrophique à la seule et unique condition de retrouver la formule pour les faire trembler une fois de plus que le Borussia la semaine prochaine au Parc des Princes. »

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Enfin, le quotidien francilien met en lumière la bonne performance de Gianluigi Donnarumma. Après des prestations critiquées face au FC Barcelone, le portier du PSG a maintenu son équipe en vie dans cette rencontre aller avec deux parades décisives face à Marcel Sabitzer en première période. Sa soirée a débuté en remportant un duel face à l’international autrichien (14′). « Une frappe puissante à bout portant dans un angle fermé qu’il repoussait à la manière d’un gardien de handball. » Quelques minutes après l’ouverture du score du BVB, le gardien italien a sauvé un PSG sonné. Face à une équipe qui poussait pour faire le break, « c’est précisément dans ce moment que Donnarumma a pris le gouvernail et sorti l’arrêt qui a évité à son équipe de couler juste avant le repos. » Le champion d’Europe 2021 a repoussé une reprise de volée puissante de Marcel Sabitzer (44′). En seconde période, le PSG a continué à prendre quelques vagues sans que Gianluigi Donnarumma n’intervienne à nouveau. « À l’heure de faire les comptes, il faudra se souvenir de sa dernière parade. Un ultime réflexe qui permet à Paris de rentrer à la maison avec une défaite par un seul but d’écart. C’est ce que l’on appelle être toujours en vie », conclut LP.

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