Revue de Presse PSG : Droits TV, piratage…
Vu et lu au sujet du PSG dans la presse hexagonale ce lundi 22 juillet 2024. Les présidents de Ligue 1 inquiets face aux coûts d’abonnement élevés qui pourraient entraîner du piratage…
Dans son édition du jour, Le Parisien évoque l’inquiétude des présidents de Ligue 1 face au piratage suite à l’attribution des droits TV pour DAZN et beIN SPORTS. Les demandes d’IPTV (Internet Protocol TeleVision) pourraient exploser. « Pour 50 à 100 euros d’abonnement par an, cette pratique illégale permet aux utilisateurs d’avoir accès à des centaines de chaînes de télévision payantes, dont DAZN et BeIN Sports, qui ont raflé la mise de la diffusion de la première division française après un long feuilleton. » Selon des projections, il faudrait débourser près de 50 euros par mois pour suivre l’intégralité de la Ligue 1 : 15 euros pour l’unique match diffusé sur beIN SPORTS et entre 30 et 40 euros pour DAZN (8 matches sur 9). « Trop pour les passionnés du ballon rond qui préfèrent désormais s’orienter vers des offres moins onéreuses, quitte à basculer dans l’illégalité. » Des méthodes qui inquiètent les présidents de Ligue 1 à l’image de celui du RC Lens, Joseph Oughourlian, qui se disait inquiet de cette « tarification qui ouvre clairement la voie du piratage. »
Mais cette exposition médiatique a fait exploser les ventes d’IPTV, comme l’explique un vendeur : « Après les propos de Longoria et de Riolo dans l’After Foot, on a eu une explosion de demandes d’IPTV. En ce moment, je vends en moyenne 30 IPTV par jour. Je n’ai jamais fait autant pour un mois de juillet. Les présidents sont débiles, ils nous font finalement notre publicité ! » Selon une étude de l’Arcom (l’Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique) datant de mai dernier, plus d’un téléspectateur sur dix et environ un tiers des moins de 35 ans regardent désormais des retransmissions sportives via ces canaux illégaux. Un autre vendeur d’IPTV explique que la régulation est quasi inexistante, même si certains ont déjà été condamnés par la justice française : « En cinq ans, je n’ai reçu aucun message de l’Arcom. D’un point de vue technique, c’est presque impossible de réguler le marché de l’IPTV. Si un serveur de diffusion ferme, trois autres sont déjà créés. »
Contactés au sujet de ce piratage massif, DAZN et beIN SPORTS préfèrent attendre de boucler les dernières modalités autour des droits TV de la Ligue 1 avant de s’exprimer. Toutefois, l’entreprise britannique a rappelé « ‘qu’elle utilise un ensemble de mesures technologiques et de cybersécurité pour contrôler et réguler la diffusion illégale d’événements sur tous les marchés et pour tous les contenus’. Elle revendique aussi avoir récemment gagné le prix de la meilleure stratégie anti-piratage », conclut LP.
De son côté, L’Equipe n’évoque pas le PSG dans son édition du jour.