Revue de presse PSG : Galatasaray, Neymar, 4-4-2, notes…
Vu et lu au sujet du PSG ce jeudi 12 décembre 2019 dans la presse hexagonale.
« Neymar, impliqué sur quatre des cinq buts du PSG hier contre Galatasaray (5-0), a parachevé son retour au premier plan d’un récital de générosité, après un début de saison haché par les envies de départ, puis les blessures, publie l’AFP. Le Brésilien a fait le show : un but, deux passes décisives, un autre but créé, et surtout cette image aussi improbable qu’emplie d’émotion : celle d’un Neymar offrant le ballon du penalty de la fin de match à un Edinson Cavani en manque total de confiance, puis s’agrippant aux épaules de l’Uruguayen pour fêter ses retrouvailles avec le chemin du but.«
« Neymar ne s’est pas réconcilié avec un public parisien lassé par son vrai faux départ l’été dernier. Lassé aussi d’attendre qu’il emmène Paris loin le printemps venu. Non, il faudra bien d’autres matches et un adversaire nettement plus crédible pour renouer avec la love story. Mais, le temps d’une soirée, le temps d’une large victoire, Neymar a bien fait frissonner l’enceinte et a rappelé combien il pouvait être un joueur délicieux. Un joueur qui doit porter ce PSG-là en Ligue des champions, écrit L’Equipe. On avait presque fini par oublier ce coup de rein, cette incroyable vélocité sur les premiers appuis, cette impression de facilité technique dans tout ce qu’il entreprend. Neymar a emmené dans son sillage une animation offensive intéressante. Ce 4-4-2 trouve un équilibre certain. À au moins trois conditions : que Paris affronte des équipes quelconques, que le milieu soit travailleur et que les attaquants assurent, comme hier, un travail défensif. L’une des vertus de ce schéma est aussi de rapprocher Neymar et Mbappé.«
Les notes des joueurs du PSG dans L’Equipe : Rico : 5. / Kurzawa : 5. / Marquinhos : 5. / Diallo : 5. / Bernat : 5. / Paredes : 6. / Kouassi : 6. / Sarabia : 6. / Mbappé : 7. / Icardi : 6. / Neymar : 8
Les notes des joueurs du PSG dans Le Parisien : Rico : 5,5. / Kurzawa : 6. / Marquinhos : 7. / Diallo : 6,5. / Bernat : 7. / Paredes : 6,5. / Kouassi : 6,5. / Sarabia : 7. / Mbappé : 7,5. / Icardi : 6. / Neymar : 8,5
Neymar « a enfin donné pleinement satisfaction. Vivement 2020 ! », lance Le Parisien. Quand il joue de la sorte, Neymar est irrésistible. Pour ses adversaires d’abord, mais aussi pour le public et l’ensemble des suiveurs du PSG. On peut aimer ou pas le Brésilien, lui reprocher son attitude comme le font les ultras parisiens, difficile de ne pas succomber ou, à tout le moins, lui reconnaître son talent quand il en fait un tel étalage. […] L’image forte de cette rencontre restera le penalty offert à Cavani. Ce geste est venu couronner le match le plus abouti du n°10 depuis son retour à la compétition. Si son corps ne le trahit plus, et si lui-même se montre raisonnable pendant les vacances d’hiver, qu’il passera certainement au Brésil, Neymar pourrait (enfin) faire des étincelles en 2020. »
« Ce PSG s’est extirpé de sa médiocrité des dernières semaines pour emballer le Parc, après un premier acte avant le match et hors du stade qui nous a ramenés au poison du hooliganisme, toujours présent, ajoute Dominique Séverac. Face à un Galatasaray toujours aussi faible, les hommes de Tuchel ont séduit, conduits par un Neymar de gala. Ses belles manières, Paris les a exposées en 4-4-2 et le vent tourne pour ce système. Ce système, on l’aime. »