Revue de presse PSG : Henrique, Tuchel, Neymar, protocole, formation…

Vu et lu au sujet du PSG ce lundi 14 mai 2018 dans la presse hexagonale.

« Même si le choix de Tuchel est venu de Doha, Henrique  veut poursuivre sa mission, écrit L’Equipe. La nomination de Tuchel est une forme de désaveu pour le président comme pour le directeur sportif. Depuis des mois, l’un et l’autre prospectaient (Conte, Luis Enrique…). Henrique pensait en particulier à certains techniciens portugais (Villas-Boas, Fonseca, Conceiçao). Tout cela a été balayé par l’émir. Si bien que, ces dernières semaines, les spéculations allaient bon train sur l’avenir des deux dirigeants. Y compris en interne, où on rappelait qu’Henrique était contrarié d’avoir échoué à changer certaines pratiques, par exemple pour protéger davantage la confidentialité de certains échanges en remplaçant les mails par des fax. […] Henrique assure qu’il avait «validé » l’arrivée de Tuchel. Une manière de dire qu’il s’inscrit pleinement dans le nouveau cycle. Comment les deux hommes cohabiteront-ils ? Réputé intransigeant, Tuchel est-il compatible au quotidien avec Henrique, qui sait bomber le torse pour imposer ses vues ? […] Tuchel se doute qu’il ne pourra espérer avoir une latitude illimitée dans les plus grands clubs européens. Du côté d’Henrique, sa mission va bien au-delà du choix de l’entraîneur. Il a initié une refonte du projet PSG avec l’idée de développer une identité propre à tous les étages du club. Et, côté effectif, il va déjà devoir se montrer efficace dans tous les dossiers de reventes (Jesé, Krychowiak, Pastore, Di Maria) et de prolongations (Rabiot, Areola) qui l’attendent. »

Samedi, « le protocole a été modifié trois heures avant, rapporte le journal sportif. Thiago Motta et le président auraient dû prendre la parole avant le coup d’envoi. Cela a finalement été reporté à après la rencontre. Chaque Parisien devait ensuite être appelé au podium. Cela a finalement été remplacé par un hommage collectif – à l’exception de Motta et d’Emery. Une manière peut-être d’éviter d’exposer des joueurs à des sifflets. Jeudi soir, un dirigeant du club avait rencontré des supporters du CUP prenant sans doute la mesure de quelques griefs. »

« Pour convaincre les jeunes Parisiens de signer leur contrat pro, la direction sportive a mis en place une méthodologie nouvelle : entre opération séduction et pressions, lit-on encore. Henrique est décidé à se prémunir d’un flot de départs. Avec la volonté d’anticiper d’éventuelles offensives. C’est dans ce cadre que plusieurs membres de la génération 2002 – Aouchiche, Pembele, Kouassi, Kalimuendo – se sont vu proposer récemment un contrat professionnel. Qui dit contrat anticipé dit aussi contrat moins valorisé. De l’ordre de 3.000 à 5.000 euros brut par mois. Ce premier contrat pro de trois ans s’accompagne d’une renégociation quasi automatique de deux ans. De quoi, pour Paris, voir venir. Et se prémunir d’assauts éventuels. […] Pas de signature, pas de matches. Pas de matches, pas d’exposition. Une manière, pas spécifique au PSG et assez répandue, de mettre une forme de pression sur l’entourage familial. »

Le Parisien s’intéresse aux « chantiers » de Tuchel qui doit être officiellement nommé entraîneur du PSG dans les prochaines heures. « 1/Dessiner son staff. Il dispose d’une enveloppe budgétaire pour constituer son équipe. Il devrait notamment arriver avec trois fidèles : son adjoint Arno Michels, le préparateur physique Rainer Schrey et l’analyste vidéo Benjamin Weber. Le Hongrois Zsolt Löw, membre du staff de Leipzig, est aussi fortement pressenti. Tuchel souhaite aussi ajouter un homme qui parle français et connaît la Ligue 1. Peter Zeidler, coach de Sochaux, fait partie des pistes sérieuses. 2/Orchestrer le recrutement. Côté arrivées, les priorités sont claires : un latéral gauche et un milieu défensif. Sur ce dernier poste, Tuchel aurait coché Julian Weigl et Max Meyer. Si les finances le permettent, Tuchel devra trancher sur l’opportunité de casser la tirelire pour un gardien (Donnarumma ?). Dans le sens des départs, il doit se positionner concernant Draxler et Di Maria, mais aussi Cavani. 3/S’imposer auprès des stars. 4/Pacifier le vestiaire. Les discours ne suffiront pas. Il devra trancher dans le vif aussi, désigner ses propres relais dans le vestiaire. »

« Neymar n’a pas évoqué son avenir » estime le quotidien francilien qui reprend ses propos : « Moi, en ce moment, je n’ai rien à dire là-dessus. […] Aujourd’hui, mon objectif c’est la Coupe du monde, ce n’est pas de transferts. Sinon, je passerais ma vie entière à parler de cela. Ça me fatigue. »

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