Revue de presse PSG : Icardi-Kean, Neymar, Al-Khelaïfi, lassitude…

Vu et lu au sujet du PSG dans la presse hexagonale ce vendredi 30 octobre 2020, veille de match à Nantes. Une rencontre qui se fera sans Neymar, qui a passé une IRM suite à sa blessure à la cuisse gauche mercredi à Istanbul. Verdict, il manquera aussi le match à Leipzig en Ligue des champions mercredi. Et il doit être préservé jusqu’à la trêve internationale. Donc pas de réception de Rennes le 7 novembre. Reste à savoir s’il rejoindra la sélection brésilienne ensuite.

« Avec cette absence, Tuchel, qui admettait mercredi la lassitude physique et mentale de son groupe, se trouve confronté à un nouveau casse-tête. Déjà privé dans le domaine offensif de Draxler (cuisse, reprise après la trêve internationale), d’Icardi (genou, en phase de reprise) et de Di Maria (suspendu en L 1, et de retour face à Rennes), le technicien va devoir composer sans son crack brésilien. L’occasion pour Sarabia, qui manque de repères physiques et techniques ces dernières semaines, de regagner du temps de jeu et sans doute d’installer Rafinha dans l’entrejeu », commente L’Equipe.

« L’infirmerie et les têtes sont trop pleines », confirme Le Parisien. « Le PSG a déjà enregistré 23 alertes médicales en moins de deux mois et le rythme des blessures semble s’accélérer. La dernière en date concerne  les adducteurs de Neymar, qui vont l’éloigner jusqu’à la trêve, dans dix jours. […] Le nouveau confinement qui démarre et les 13 à 16 matches qui attendent les joueurs d’ici à la trêve en fonction de leur programme international n’incitent pas à un optimiste débordant. Pas plus que la lassitude qui traîne dans le vestiaire. […] Un peu de pensée positive ne fera pas de mal à des Parisiens qui, au moins, avancent dans cette adversité (7 victoires en 8 matches).« 

Malgré la lassitude physique et mentale au PSG, une concurrence se profile entre Mauro Icardi et Moise Kean, la recrue venant d’inscrire quatre buts en deux rencontres. « Par certains aspects, les profils de l’Argentin et de l’Italien se rapprochent, comme leur attirance pour le but et cette préférence pour l’axe. Mais ils possèdent des caractéristiques différentes qui pourraient même les rendre complémentaires« , juge L’Equipe. « Les deux attaquants sont des opportunistes qui partagent cet instinct et ce sang-froid, avec probablement un côté plus clinique pour l’aîné. Icardi a fait sienne la surface de réparation. Il aime rester en appui dans des périmètres réduits. L’explosif Italien bouge plus. […] Avec ses premières sorties, Kean a marqué des points. Sur le retour, Icardi peut trembler pour sa place aux côtés des indiscutables Neymar (lorsqu’il n’est pas blessé), Di Maria (suspendu) et Mbappé. Comme l’Argentin avait fait trembler Cavani, au point de pousser l’Uruguayen sur le banc, puis vers la sortie du PSG. »

Enfin, Nasser Al-Khelaïfi sera fixé aujourd’hui à 13 h 30. Le verdict sera rendu oralement au tribunal pénal fédéral de Bellinzone, en Suisse. « Dans ce dossier, Al-Khelaïfi était soupçonné par le parquet suisse d’avoir incité Valcke, ex-secrétaire général de la Fifa, accusé principal dans l’affaire, à ne pas déclarer des avantages indus. En l’occurrence, une villa en Sardaigne qu’il aurait acquise et mise à disposition de Valcke afin de faciliter l’obtention de droits télé par BeIN Sports. Le 24 septembre, Maitres Mangeat, Margairaz et Bonnant clôturaient les débats après un mois de procès, plaidant l’acquittement total de leur client », explique Le Parisien. « Deux jours avant, le parquet suisse requérait 28 mois de prison, dont 14 à 22 mois avec sursis, à l’encontre d’Al-Khelaïfi. […] Il est « impossible d’émettre un pronostic », glisse une source proche de ce dossier. Dans tous les cas, la possibilité d’un appel existera. En cas d’appel, 8 à 10 mois supplémentaires pourraient être nécessaires avant quelconque nouvelle conclusion. Ensuite, un recours auprès de l’équivalent de la Cour de cassation pourrait encore rallonger la procédure de quelques années. Autant dire que la bataille ne se terminera peut-être pas ce vendredi. […] Serait-il contraint de quitter ces postes ? « La question n’est pas du tout d’actualité », souffle-t-on dans son entourage où les acteurs se montrent raisonnablement optimistes dans la possibilité du dirigeant de continuer de porter ses multiples casquettes, quel que soit le verdict rendu. »

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