Revue de presse PSG : Kolo Muani, dirigeants, attaque…

Vu et lu au sujet du PSG dans la presse hexagonale ce mardi 17 décembre 2024. Randal Kolo Muani se dirige vers un départ cet hiver, le PSG attaque fort ses matches, les coulisses de la réception des dirigeants lyonnais dimanche…

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Dans son édition du jour, Le Parisien fait un point sur la situation de Randal Kolo Muani. Très peu utilisé cette saison par Luis Enrique, l’international français ne semble pas entrer dans les plans du coach du PSG, qui ne l’a même pas convoqué dans le groupe pour le choc contre l’Olympique Lyonnais dimanche soir. « Depuis plusieurs mois, le malaise autour de la gestion de Randal Kolo Muani est palpable », avance le quotidien francilien. L’ancien nantais n’a plus démarré un match depuis le 6 octobre à Nice et n’a joué que 87 minutes sur les 12 dernières rencontres du PSG. Le Parisien indique qu’il n’y a pas de brouille entre les deux hommes. « Mais le profil de RKM ne colle tout simplement pas à ce que son entraîneur souhaite à la pointe de son secteur offensif. Au-delà des qualités de l’ancien Nantais, l’entraîneur du PSG aurait aimé voir plus de répondant et de personnalité. » Le quotidien francilien explique que Randal Kolo Muani aurait évidemment aimé que son aventure parisienne prenne une tournure plus positive. Même s’il joue peu, il a décidé d’adopter l’attitude la plus professionnelle possible jusqu’au bout et se conforme aux décisions prises par son entraîneur et le club. « Pour combler le vide, le numéro 23 s’entretient en dehors des entraînements avec un préparateur physique et suit un programme avec des charges de travail adaptées en fonction de son temps de jeu, qui doit lui permettre de conserver une forme physique optimale et d’être prêt au cas où son entraîneur ferait appel à lui. » Le Parisien avance que si officiellement le PSG n’a jamais ouvert la porte au départ de son attaquant, il s’agit en réalité d’une posture de négociation afin de ne pas dévaloriser sa valeur. Les écuries susceptibles de payer un transfert immédiat ne seront pas nombreuses, c’est pourquoi l’idée d’un prêt pourrait avoir les faveurs des différents acteurs. Les premiers échanges auraient acté la volonté d’inclure une option d’achat dans l’opération, lance le quotidien francilien. Si Monaco, par la voix de son entraîneur, Adi Hütter, a évoqué la possibilité de l’accueillir, son salut pourrait passer par l’Angleterre. Manchester United, qui avait pensé à lui avant qu’il ne signe au PSG, a sondé Paris il y a quelques semaines alors que West Ham pourrait aussi être intéressé. Leipzig serait aussi sur les rangs. « Reste qu’une surprise n’est pas à exclure. En Italie ? Plusieurs observateurs le verraient bien réussir en Serie A où les Français ont la cote », conclut Le Parisien

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De son côté, L’Equipe évoque la faculté du PSG à marquer assez rapidement dans les matches, comme cela a été le cas contre Lyon dimanche soir. Depuis le début de la saison, le club de la capitale a déjà marqué quinze buts lors des quinze premières minutes de la rencontre. Contre Lyon (8e et 14e), c’était la troisième fois cette année que le PSG menait de deux buts dès la fin du premier quart d’heure, toutes compétitions confondues. « À chaque fois, Paris paraît démarrer fort en venant imposer un rythme élevé à ses adversaires. Le pressing est plus intense, les mouvements plus nombreux, et les occasions s’enchaînent avec plus ou moins d’efficacité. » Le quotidien sportif indique qu’en France, Paris se crée le plus de situations dangereuses dans les trente premières minutes d’une rencontre (21 contre 18 pour Lens et Monaco) et se retrouve dans le top 3 en Europe derrière Barcelone (24) et Chelsea (22). « Sur l’ensemble des trente premières minutes des matches cette saison en Ligue 1, le club parisien a tenté sa chance 76 fois, devançant Lens (63) et Monaco (61). Tottenham (94), Manchester City (83) et Barcelone (79) distancent le PSG au niveau continental. » Depuis le début de saison, Paris a inscrit 15 de ses 46 buts dans la première demi-heure, soit un ratio de 32,6 %. Sur les dix dernières années, le club de la capitale n’a fait mieux qu’en 2021-2022 (33,9 %). L’Equipe indique que le PSG, plus globalement, les débuts de période. Les retours de vestiaire représentent aussi souvent un autre moment fort, avec toujours une intensité supérieure au reste de la rencontre. 

A voir aussi : PSG / OL : Les coulisses d’un choc sous tension

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Le quotidien sportif évoque aussi la réception des dirigeants lyonnais par ceux du PSG dimanche soir. Si Nasser al-Khelaïfi et John Textor sont en froid, les dirigeants lyonnais ont été bien reçus dimanche au Parc des Princes, avance L’Equipe. Ce dernier indique que le président du PSG répète en privé que ses différends sont davantage avec Textor et seulement avec lui, plutôt qu’avec l’institution OL tout entière.  Laurent Prud’homme (directeur général), Matthieu Louis-Jean (directeur technique) et Daniel Congré (coordinateur sportif) ont été installés dans la corbeille du Parc. « De là, Victoriano Melero, le DG parisien, est rapidement venu les chercher afin de les inviter dans le salon personnel de Nasser al-Khelaïfi, où les Lyonnais ont notamment été présentés à l’ancien président de la République Nicolas Sarkozy. À propos des derniers événements médiatiques, le Qatarien a immédiatement désamorcé le sujet en disant qu’il ne lisait pas et ne répondait pas aux polémiques, et ce thème n’a donc pas été abordé. » Au fil de cette soirée plutôt normale et assez tranquille, la fin de match aurait pu réveiller quelques tensions. Lassés d’entendre des chants d’insultes en continu venant du CUP, les dirigeants lyonnais ont décidé collectivement de quitter la corbeille du Parc cinq minutes avant le coup de sifflet final, lance le quotidien sportif. « Mais c’était surtout lié à un ras-le-bol après le déploiement de banderoles, dans le virage Auteuil, qui faisaient référence aux agressions dont ont été victimes les supporters lyonnais à un péage, en mai dernier, avant la finale de la Coupe de France« , poursuit L’Equipe. En apercevant ses adversaires quitter leurs sièges avant l’heure, Al-Khelaïfi a été gêné par la situation. Il est donc retourné les voir quelques instants plus tard, près du vestiaire, et s’est montré affecté. Le directeur général de l’OL a joué le diplomate : il est évidemment dans la ligne de Textor, son patron, et lui restera loyal quoi qu’il arrive. Il ne s’est donc pas excusé pour le chambrage de l’Américain, mais sa soirée a permis de remettre un peu d’huile dans les rouages, conclut le quotidien sportif.

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