
Revue de Presse PSG : LdC, Brest, Donnarumma, J.Neves…
Vu et lu au sujet du PSG dans la presse hexagonale ce mercredi 19 février 2025. Le PSG doit finir le job face au Stade Brestois en barrage retour de Ligue des champions, un nouveau Gianluigi Donnarumma depuis sa blessure au visage, João Neves le nouveau chouchou du PSG…

Dans son édition du jour, L’Equipe évoque ce barrage retour de Ligue des champions entre le PSG et le Stade Brestois ce mercredi soir (21h sur Canal Plus Foot). Après sa large victoire à l’aller à Guingamp (0-3), le club de la capitale devra terminer le job au Parc des Princes afin de rejoindre les huitièmes de finale de la compétition. Il est difficile d’imaginer un retournement de situation avec trois buts encaissés par Paris, d’autant plus que les Rouge & Bleu laissent très peu de miettes aux formations françaises depuis l’arrivée de Luis Enrique à l’été 2023 (seulement deux défaites en Ligue 1). « Le résultat du play-off aller correspond à la marge que Paris maintient sur les autres équipes françaises, quand il s’intéresse vraiment à ce qu’il fait et que Luis Enrique aligne sa meilleure équipe possible : si ces deux conditions sont encore remplies, ce soir, le PSG devrait se qualifier tranquillement pour les huitièmes de finale. » Au prochain tour, Liverpool ou le FC Barcelone sera sur le chemin des champions de France.
De plus, l’efficacité parisienne en Ligue des champions mesure encore un peu plus la difficulté des Brestois dans leur tâche. Mais, Luis Enrique reste tout de même méfiant, comme il l’a expliqué en conférence de presse d’avant-match. « J’essaie d’équilibrer ce qui se passe en dehors de l’équipe. Quand vous vouliez faire de Bradley Barcola un joueur d’une autre galaxie, en début de saison, il fallait que je calme la situation. Pareil pour Ousmane Dembélé aujourd’hui. Il a une bonne attitude, mais il faut maintenir le calme. Quand tu manques de confiance, je vais t’en donner, mais quand tu en auras un peu trop, je vais essayer d’équilibrer. »

Le quotidien sportif fait également un focus sur Gianluigi Donnarumma. Depuis sa blessure au visage face à l‘AS Monaco en décembre dernier, le portier du PSG a retrouvé des couleurs et son statut de gardien numéro un. Après cette violente collision avec Wilfried Singo, l’international italien n’a pas affiché d’appréhension dans ses sorties ou dans les contacts. « Gigio n’a effectué aucun travail avec un psychologue pour gérer l’éventuel traumatisme, sachant qu’il n’avait jamais subi un tel choc dans sa carrière. Mais il a beaucoup échangé sur l’incident, avec ses proches et au club. Est-ce le fruit de ces discussions, ou d’une sensibilité altérée ? L’ancien Milanais diffuse une impression différente dans certains aspects du jeu, et pas en pire », rapporte L’E. Une amélioration soulignée par l’ex-entraîneur des gardiens de Chelsea, aujourd’hui à Dunkerque (L2), Christophe Lollichon : « Je le trouve plus fluide et plus serein. Dans ses déplacements, et même dans son jeu au pied. Je pense que cela vient de deux choses. Le PSG est dans une très bonne période donc ses adversaires se livrent moins. Mais je trouve qu’il est dans de meilleures dispositions quand ses partenaires lui donnent le ballon. »
Gianluigi Donnarumma paraît plus proactif et se positionne plus haut sur les possessions parisiennes afin d’anticiper davantage et s’orienter mieux. Ayant connu Petr Cech, qui avait subi une fracture du crâne en 2006, Christophe Lollichon, reconnaît que ce type de collision développe ensuite une certaine maturité chez les gardiens. « C’est le propre des sportifs de haut niveau, on dit aussi que les gardiens ont le sens du sacrifice. Ils ont un caractère différent, je pense que Donnarumma a ça. Pour Petr, cet accident lui avait donné un plus en termes de maturité et d’analyse des situations, sur un terrain et en dehors. Bref, il est revenu plus fort. » Cependant, l’avenir du champions d’Europe 2021 reste toujours en pointillé et plusieurs rendez-vous sont programmés pour aboutir à une prolongation, conclut L’Equipe.

De son coté, Le Parisien se penche aussi sur ce barrage retour de Ligue des champions entre le PSG et le Stade Brestois ce mercredi soir (21h sur Canal Plus Foot). Après un début de campagne européen chaotique, Paris marche désormais sur ses adversaires, à l’inverse des Brestois qui affichent un peu plus de difficultés ces dernières semaines. « Le sens du vent a donc tourné entre Paris et Brest qui s’affrontent pour la troisième fois en dix-neuf jours. Si les Pirates espèrent conclure sur une victoire – enfin – après 40 ans d’attente face au club de la capitale, pas sûr qu’elle suffise pour intégrer le top 16 de la Ligue des champions. » Les forces physiques des Bretons se vident peu à peu alors que les champions de France dominent ses rivaux européens athlétiquement. « Le Paris-Brest du moment, c’est Hulk face au petit bonhomme en mousse. » Pour espérer un semblant de suspense, il faudrait que les joueurs de Luis Enrique affichent quelques signes de décompression. Mais ce PSG-là ne ressemble plus du tout à celui capable de trébucher comme par le passé. « Les frayeurs, le vertige mental, la peur au bide ne le concernent plus. Il ne gagnera pas tous les matches mais il réussit à se mettre au niveau de l’événement », souligne LP. Le Stade Brestois pourrait une nouvelle fois subir la vague parisienne sur la scène européenne comme Manchester City et Stuttgart.

Enfin, le quotidien francilien met en lumière João Neves, le nouveau chouchou du PSG. Depuis ses débuts au SL Benfica, l’international portugais n’a pas vraiment changé. « L’intelligence au service du jeu plutôt que du ‘je’, penser aux autres pour faire briller le collectif, travailler, encore et toujours, avec une humilité désarmante : l’international affiche au PSG cette volonté permanente de vouloir faire plus et mieux comme il en a pris l’habitude depuis tout jeune. » Fan de Pablo Aimar et Andrés Iniesta, J.Neves fait surtout preuve d’une grande maturité mentale, ce qui a poussé les dirigeants du PSG à débourser 60M€ l’été dernier. Luis Campos le connaît depuis ses 14 ans et se dit bluffé par sa compréhension du jeu et son état d’esprit de bagarreur. « Le conseiller sportif aime à répéter qu’il veut compter, au PSG, sur des joueurs qui sont capables de mourir sur un terrain. Avec João Neves il a trouvé un élément capable, à la fois, de se dépouiller et d’avoir un comportement irréprochable collant au nouveau modèle parisien. »
La simplicité d’esprit de João Neves a été transmise par l’éducation de ses parents. Sa mère Sara, enseignante et prof d’éducation physique, lui a appris le goût du travail. Son père, Pedro, officier de police et entraîneur pendant quelques temps à la Casa Benfica Tavira, lui a appris le respect des autres, le sérieux et l’attitude à faire valoir sur le terrain. « Tous les deux ont joué un rôle déterminant dans la construction de l’être humain fantastique qu’il est depuis petit et du joueur de classe qu’il est devenu. Sa mère a marqué l’homme et le père davantage le footballeur. Ce qui m’impressionne le plus, c’est sa gentillesse, sa simplicité et son humilité. João est fidèle à ses valeurs et à ses origines. C’est quelqu’un de doux et de gentil, tout simplement », salue Jorge Cruz, son ancien coach entre 2009 et 2013. Le milieu de 20 ans place le football au coeur de sa vie. Le terrain de football reste aussi sa zone de confort, notamment au moment du décès de sa mère, en février 2024, des suites d’un cancer. « Ce drame, João Neves avait décidé de le surmonter à travers la pratique du football en jouant un match trois jours après l’épisode le plus triste de sa vie. Une manière pour lui de guérir cette blessure émotionnelle avec un ballon entre les pieds, de focaliser son esprit sur sa passion de toujours, de penser à son équipe et de se réfugier dans le travail pour évacuer sa peine », conclut LP.