Revue de Presse PSG : LdC, PSV Eindhoven, Barcola, Asensio…
Vu et lu au sujet du PSG dans la presse hexagonale ce mardi 22 octobre 2024. Le match de Ligue des champions face au PSV Eindhoven (21h sur Canal Plus Foot), Bradley Barcola doit maintenant confirmer en LdC, une rencontre qui aura une saveur particulière pour Marco Asensio…
Dans son édition du jour, L’Equipe se penche sur cette troisième journée de Ligue des champions entre le PSG et le PSV Eindhoven au Parc des Princes. Peu convaincant jusque-là avec une victoire arrachée face à Gérone (1-0) et une défaite logique à Arsenal (2-0), le club parisien doit hausser le niveau en Coupe d’Europe. Dans une semaine importante avec en plus le Classique face à l’Olympique de Marseille dimanche, cette rencontre face au club néerlandais revêt d’une importance capitale. « Si l’aube d’une troisième journée semble une heure mal choisie pour dramatiser, déjà, dans une phase où Paris a seulement besoin, sans doute, de deux autres victoires pour disputer les play-off en février, il n’est pas trop tôt pour s’inquiéter de ce que le PSG a montré, jusque-là, dans la compétition. » En face, le PSV réalise un sans-faute dans son championnat (9 victoires en 9 matches) mais connaît des difficultés en C1 avec un match nul (1-1 contre le Sporting) et une défaite (3-1 face à la Juventus Turin).
Le PSG, lui, fait bien le boulot en Ligue 1 et surtout tient ses promesses en attaque sans Kylian Mbappé, avec 11 buteurs différents depuis le début de la saison. Cependant, quand vient la Ligue des champions, « le problème est moins d’avoir six joueurs capables d’inscrire 10 buts en L1 que d’en avoir un seul armé pour faire la différence contre les grands d’Europe, là où les attaquants d’exception sortent du rang et des schémas, des gars capables d’inscrire 30 buts par an pour infléchir les destins et rendre la vie facile, surtout pour les équipes dont le milieu de terrain n’a pas forcément le niveau international, du moins jusque-là », estime L’E. Mais, l’éclosion de Bradley Barcola donne la possibilité aux Rouge & Bleu d’avoir à court terme la grande arme offensive du moment grâce à sa finition sans cesse en progrès.
Le quotidien sportif analyse la progression de Bradley Barcola. Acheté 50M€ à l’été 2023, l’ancien Lyonnais est devenu la principale arme offensive du PSG cette saison. Si le montant du transfert pouvait étonner à l’époque pour un joueur qui avait seulement disputé une saison pleine en professionnel avec l’Olympique Lyonnais, treize mois plus tard, l’ailier de 22 ans a changé de dimension en devenant notamment un titulaire indiscutable chez les Rouge & Bleu et un international français. Si Bradley Barcola a justifié son prix, reste désormais à connaître sa valeur marchande actuelle. Il est toujours difficile d’analyser cela, notamment quand il s’agit du PSG, un club non vendeur. Un acteur du marché apporte quelques éléments de réponse : « La question de sa valorisation est complexe parce que quand Paris l’a acheté il valait plus 35M€ que 50M€. Son prix, c’est au-dessus de 70M€. Mais aujourd’hui, sur un marché difficile, il faut se poser la question de qui – hors Arabie saoudite – est capable de recruter sur des montants très élevés comme cela. Arsenal, Chelsea, City, MU, le Real Madrid, Liverpool, ils sont sans doute moins de dix clubs en Europe à pouvoir initier un mouvement. Si, au même moment, Barcola répond aux besoins des deux de ces clubs, les montants peuvent s’envoler. »
Malgré sa progression constante, Bradley Barcola n’atteint pas encore le niveau de certains grands joueurs à son poste comme Vinicius Jr (Real Madrid), Bukayo Saka (Arsenal) ou encore Lamine Yamal (FC Barcelone). Mais une future valorisation à 100M€ n’est pas illusoire, comme l’explique un agent étranger influent : « Il a 22 ans, est titulaire au PSG, en passe de l’être en équipe de France et est devenu un joueur de rupture efficace. Donc, c’est un joueur très rare. Ce qui lui manque, c’est la continuité sur une saison, un impact en Ligue des champions (…) Partons du principe, ce ne sera pas le cas, que Paris soit vendeur. Si vous le vendez, pour trouver un successeur comparable, vous allez chercher quel type de profil ? Un Saka ? C’est 200M€ ? Donc la valeur de Barcola, sans atteindre ces montants, doit être jugée à travers ce prisme-là. » Si le PSG est un jour vendeur, il pourra aussi compter sur l’agent du joueur, Jorge Mendes, qui réalise régulièrement des offres importantes. « Sur le papier, tout est réuni pour faire de Barcola une vente XXL », conclut L’E.
Enfin, L’Equipe fait un focus sur Marco Asensio. Un match qui aura une saveur particulière pour l’Espagnol, lui qui a des origines néerlandaises et qui doit son prénom à Marco Van Basten. « Quand il a appris qu’il croiserait la route du PSV en Ligue des champions, l’actuel joueur du PSG, né à Palma il y a 28 ans et détenteur de la double nationalité hispano-néerlandaise, a forcément pensé fort à sa mère, comme à chaque fois qu’il est question de sa seconde patrie. Il lui rend hommage à chaque célébration, depuis qu’un cancer l’a emportée quand il était ado. » C’est à elle qu’il lui doit ce prénom, référence à Van Basten. Marco Asensio Willemsen, de son patronyme complet, entretient toujours des relations avec sa famille batave du côté de Rotterdam. Sur l’île des Baléares, l’international espagnol est rapidement repéré par Majorque où il fait sa formation : « Il était en juvenil (16-18 ans) quand on m’a parlé de lui. Je suis allé voir un entraînement, ça a suffi pour que je le monte avec les pros. Souvent, les anciens ont du mal avec les jeunes, ils ont peur pour leur place. Là, dès sa première séance, les Nunes, Casadesus, Antonio Lopez m’ont dit : ‘il est super ce jeune, il faut le faire jouer !' », se remémore le coach de l’équipe première de l’époque, Luis Oltra.
À 17 ans, il suscite déjà les convoitises de plusieurs écuries comme l’Athletic Bilbao ou encore Valence. Mais, le FC Barcelone est plus prompt et croit empocher la mise. Cependant, le club catalan avait été interdit de recrutement par la FIFA pour avoir enfreint le règlement sur les transferts des mineurs. D’autres clubs sont donc venus aux renseignements, dont le Real Madrid et le PSG déjà. La formation madrilène boucle finalement le transfert à l’hiver et qui sera effectif à l’été 2015. Et son début d’aventure à Madrid a été contrasté. Marco Asensio a d’abord été prêté une saison à l’Espanyol Barcelone (2015-2016) pour s’aguerrir avant d’intégrer l’équipe merengue en 2016 sur un choix de Zinedine Zidane, entraîneur du Real Madrid. L’ancien n°10, sous le charme, lui glisse n’avoir « jamais vu un tel pied gauche depuis Messi. » Son enthousiasme et ses buts de classe lui valent une belle cote de popularité auprès des fans madrilènes, même si les sept saisons passées au club n’ont pas atteint le niveau des promesses, en grande partie à cause d’une une rupture d’un ménisque et d’un ligament croisé à l’été 2019. « Pour moi, il y a un avant et un après. Le un-contre-un, la frappe de balle, une capacité à jouer à tous les postes offensifs, Marco avait tout. Cette sale blessure a brisé sa trajectoire ascendante », estime son ancien coach à Majorque, Oltra.
De son côté, Le Parisien évoque aussi cette rencontre de Ligue des champions face au PSV Eindhoven. Même s’il est encore difficile de se projeter dans ce nouveau format de Ligue des champions dont la phase de groupe durera jusqu’à mi-janvier, cette rencontre face au club néerlandais a un caractère importantissime et « tout autre résultat qu’une victoire bouleverserait la feuille de route des Parisiens qui vont monter crescendo dans la compétition en termes d’opposition. » L’Atlético de Madrid, le Bayern Munich et Manchester City sont encore au programme pour les Rouge & Bleu. Il sera donc important de prendre les trois points face à un adversaire de ce calibre. Si le PSG fait le job en Ligue 1, il éprouve des difficultés en Ligue des champions. « Cet impératif de victoire s’ajoute à la nécessité de livrer une prestation vraiment consistante en Europe, au besoin d’apporter des premières réponses, de continuer à grandir et d’emmagasiner de l’expérience pour consolider un projet toujours en pleine construction. » Le PSG devra surtout trouver le chemin du but en LdC. Après avoir profité d’une erreur du gardien face à Gérone (victoire 1-0), les attaquants parisiens s’étaient montrés impuissants à l’Emirates Stadium contre Arsenal (défaite 2-0). Il faut remonter au 16 avril dernier et un but de Kylian Mbappé sur la pelouse du FC Barcelone (1-4) pour retrouver trace d’un buteur parisien dans la reine des compétitions européennes.
Enfin, le quotidien francilien fait un focus sur Bradley Barcola. Depuis le début de saison, l’ailier de 22 ans impressionne avec 7 buts en Ligue 1, soit déjà trois réalisations de plus que la saison dernière. « Il a la vitesse, le dribble, l’efficacité. Et, en plus, sa marge de progression est énorme. Après Mbappé, le PSG tient là un très grand joueur ! Il a la réussite devant le but, cette facilité un peu à la Thierry Henry. Il peut tirer au sol, en l’air. En un contre un, il va essayer de rentrer balle au pied. Il a toujours la tête levée, c’est un talent qu’il faut accompagner », s’enthousiasme l’ancien international français, Olivier Kapo. Mais désormais, l’international français doit aussi franchir un cap en Ligue des champions comme le souligne Sidney Govou : « Barcola a la capacité de passer ce palier supplémentaire en Ligue des champions. Dorénavant, les adversaires vont se méfier de lui, il ne pourra pas profiter de l’effet nouveauté et il n’aura plus autant d’espaces. Mais il est capable de faire des grandes choses. »
Bradley Barcola profite de la confiance de son coach pour tirer le meilleur de son potentiel. « Le travail de l’ombre effectué avec son entourage pour optimiser ses prises de risque est en train de porter ses fruits. À l’issue des séances, il reste travailler devant le but, à peaufiner son geste. Plus tueur encore qu’à ses débuts, il s’est mis en tête qu’il devait être un vrai buteur », rapporte LP. Il devra désormais franchir ce palier en LdC, lui qui n’a inscrit qu’un but dans cette compétition, face à la Real Sociedad la saison passée (2-0), et qui reste sur deux prestations discrètes face à Gérone et Arsenal.