Revue de presse PSG : Leipzig, Tuchel, Bakker, Kean, quatuor offensif…

Vu et lu au sujet du PSG dans la presse hexagonale ce mardi 24 novembre 2020, jour de match de la quatrième journée de la phase de groupes de l’UEFA Champions League au Parc des Princes, à huis clos, contre le RB Leipzig (sur Téléfoot et RMC Sport 1). Thomas Tuchel devrait aligner son équipe en 4-4-2 avec un quatuor offensif composé de Neymar, Mbappé, Di Maria et Kean. Dans l’entrejeu, Herrera et Leo Paredes sont attendus. Mais il pourrait y avoir une surprise dans la ligne arrière.

« Mis sous pression par deux défaites en trois journées, le PSG est contraint de gagner sous peine d’être quasiment éliminé« , constate l’AFP. « Tuchel le sait, son équipe joue gros. Une élimination à ce stade est inimaginable pour le PSG, l’un des plus gros budgets du continent, qui a toujours su éviter ce piège depuis l’arrivée de son actuel propriétaire qatari en 2011. […] Pour ce match crucial, les Parisiens peuvent compter sur les retours de Mbappé et Neymar, absents à l’aller. Tuchel pourrait être tenté d’aligner une formation offensive, avec Neymar et Mbappé aux côtés de Di Maria et Kean (Icardi est toujours indisponible). « Je veux voir plus de courage pour marquer que de peur de prendre un but », a-t-il assené. […] Dans le huis clos du Parc des Princes, malheur au vaincu. »

« Cette fois-ci, il faudra la gagner. « C’est une finale pour nous », annonce Tuchel, conscient du brasier sur lequel il s’élance, ce soir, contre Leipzig, non pas à la recherche d’un titre européen, mais d’un droit de poursuite, entre feu sacré et incendie à éteindre. Rien ne sera définitif après la rencontre, mais disons qu’une défaite aurait un avant-goût d’élimination », explique Le Parisien. Le PSG « veut éviter le ridicule, l’accident industriel et financier. […] Il y a trois mois, Tuchel pouvait devenir le premier coach du PSG à soulever la coupe aux grandes oreilles. Désormais, il pourrait rester comme le premier de l’ère QSI à ne pas accéder aux matchs à élimination directe. Il faut toujours choisir ses premières fois. […] Le PSG est une équipe qui aime aussi construire son histoire quand elle se retrouve dos au mur. C’est le bon soir pour respecter son ADN. Et le garder. L’affaire va s’étirer au moins encore une semaine et le déplacement à Manchester, où la perspective du gouffre restera identique. Le PSG marche sur un fil avec un sac à dos rempli. Il y a quelques mois, dans sa bulle lisboète, le PSG affichait une camaraderie, une solidarité et une consistance collective qui ont depuis disparu. C’est l’heure de les retrouver. »

« Au moins, en l’absence de Kimpembe, suspendu, Tuchel a-t-il compris qu’il était plus sage de titulariser Marquinhos en charnière plutôt que Danilo Pereira. C’est un bon début. Mais, autant que la capacité de Neymar et de Mbappé à retrouver le chemin des filets en Ligue des champions, c’est la capacité du PSG à concéder peu d’occasions qui sera le marqueur le plus convaincant. C’est ce qui lui rendra la vie bien plus facile qu’au cours de ces trois premières journées », juge L’Equipe. Cela faciliterait aussi celle de son entraîneur, qui doit avoir le sentiment de marcher sur un fil. Une défaite contre Leipzig ne condamnerait pas mathématiquement le PSG et, puisqu’il y aurait encore de la vie, l’actionnaire qatarien pourrait réfléchir à des décisions radicales. Mais le calendrier du PSG, avec un déplacement à Manchester United 8 jours plus tard, puis la réception de Basaksehir la semaine suivante, n’offrirait pas vraiment le temps à un potentiel successeur d’imprimer son style. Surtout, quel successeur ? Les avis divergent, au sommet du club, sur le profil idéal capable de redresser la barre. »

En ce qui concerne le onze de départ, Ander Herrera est apte. « Tout comme Verratti, de retour d’une blessure à un genou après un mois et demi d’absence, et qui sera dans le groupe mais, très probablement, pas titulaire. Au côté d’Herrera, Tuchel et son staff vont pouvoir aligner Leandro Paredes dans le 4-4-2 qui se dessine« , écrit le journal sportif. « Le PSG doit l’emporter et idéalement par deux buts d’écart afin de prendre le meilleur sur Leipzig à la différence de buts particulière. Il aura donc besoin de Neymar, Mbappé, Di Maria et Kean. Ce schéma n’est pas sans risque puisqu’il nécessite un repli défensif régulier des deux attaquants de côtés, Neymar et Di Maria. Ils seront capables de le faire mais peut-être pas toute la rencontre avec la même énergie puisque le Brésilien, notamment, n’est pas à 100% physiquement. Derrière, Marquinhos sera associé à Diallo. Si Florenzi doit occuper le couloir droit, à gauche, le jeune Bakker pourrait être préféré à Kurzawa, en grande difficulté en Principauté. Les Parisiens se retrouveront ce matin au Camp des Loges pour un réveil musculaire avant de déjeuner et de se rendre à leur hôtel de l’ouest parisien pour la mise au vert. »

Dessin de Faro dans France Football

France Football dresse un portrait de Moise Kean, jeune attaquant de 20 ans, prêté par Everton au PSG, et « révélation parisienne de la première partie de saison. » Et on peut lire : « Aujourd’hui, ceux qui le connaissent et le voient faire parler de lui à Paris ne sont pas surpris. Luca Clemenza, qui a été formé avec Kean, ajuste : « La seule chose qui pouvait lui jouer des tours, c’était son tempérament, un peu difficile. Il a grandi et ça lui a remis les idées au clair. » Medhi Benatia conclut : « Il va casser la baraque. » On ne rentre pas dans le rang quand on est destiné à sortir du lot. »

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