
Revue de Presse PSG : Ligue des champions, Arsenal, Luis Enrique…
Vu et lu au sujet du PSG dans la presse hexagonale ce vendredi 18 avril 2025. Luis Enrique maîtrise de plus en plus la langue française, Arsenal se montre prudent avant d’affronter les Rouge & Bleu en Ligue des champions, un PSG complètement différent par rapport à la défaite en octobre dernier, le club parisien est désormais un habitué du dernier carré de Ligue de C1,…

Dans son édition du jour, L’Equipe fait un focus sur Luis Enrique. L’entraîneur parisien utilise de plus en plus la langue française lors de ses prises de parole. Après la qualification face à Aston Villa mardi soir, le technicien espagnol a réagi en français au micro de Canal Plus, avec fluidité. Depuis début 2025, il le fait régulièrement dans ses propos accordés aux médias du club en veille de match et également en fin de rencontre. Depuis sa signature à l’été 2023, Luis Enrique a commencé à prendre des cours de français, comme son staff. Il les poursuit aujourd’hui, avec un rythme fluctuant selon le calendrier. Il peut aussi compter sur l’aide de sa femme, qui a fréquenté dans sa jeunesse le lycée français de Gava (banlieue de Barcelone), précise L’E. « L’Asturien s’est donné comme objectif de deviser à terme en français devant la presse, mais il n’a pas fixé d’échéance. Il le comprend depuis un moment (il saisit le sens des conversations depuis quasi un an) et prend la chose au sérieux. Il peut ainsi débriefer ses prises de parole pour saisir la nuance de tel ou tel mot. » Avec son effectif, le coach parisien arrive désormais a faire passer les messages lui-même, sans besoin d’avoir à trop faire appel à ses membres du staff pour la traduction. De manière plus générale, devant le groupe, il s’exprime de plus en plus en français. « Une volonté de sa part aussi pour rendre les interactions plus fluides : tous les joueurs de l’effectif suivent des cours de français, et lors de certaines séances vidéos par exemple, très animées, la traduction ralentissait les échanges. » En revanche, en petit comité, il s’adapte à son interlocuteur, lui qui maîtrise aussi l’italien et l’anglais.

Le quotidien sportif se penche aussi sur la demi-finale de Ligue des champions entre le PSG et Arsenal (29 avril et 7 mai). Victorieux du Real Madrid au tour précédent (5-1 en score cumulé), l’équipe londonienne reste très prudente à une dizaine de jours de cette double confrontation. Le coach Mikel Arteta a rapidement fait comprendre que le PSG ne sera pas aussi vulnérable que lors de sa défaite en phase de groupes en octobre dernier (2-0). « J’ai regardé le match hier (quart de finale retour entre Aston Villa et le PSG), c’était dingue. Je connais très bien leur entraîneur. Les Parisiens sont dans une dynamique incroyable en ce moment », avait déclaré l’ancien Parisien au micro de la BBC mercredi. Même son de cloche chez ses joueurs à l’image de Declan Rice : « C’est une équipe top, qui ne ressemble pas à celle que l’on avait affronté. » Les supporters des Gunners ont également tempéré leur enthousiasme malgré la qualification face au Real Madrid. La prudence est aussi de mise chez les journalistes anglais, mais pour d’autres raisons. « En Angleterre, beaucoup d’amateurs de foot considèrent que le PSG est aujourd’hui favori pour remporter la C1. Cette équipe attaque et défend bien, effectue un bon pressing et, contrairement au Real, elle dispose de deux latéraux capables de créer le danger », analyse le journaliste de The Athletic, Kaya Kaynak.

De son côté, Le Parisien évoque la régularité du PSG dans le dernier carré de Ligue des champions ces dernières années. Avec quatre demi-finales en six ans (2020, 2021, 2024, 2025), le club de la capitale rejoint le Real Madrid dans ce domaine, qui a été éliminé en quarts de finale ce mercredi. Et Luis Enrique démontre son savoir-faire et sa force. « Son PSG est nettement plus fort que la saison dernière et, selon sa courbe de progression constante, devrait l’être encore plus l’année prochaine. Il semble installer Paris dans la durée, comme si les demi-finales de Ligue des champions n’étaient plus seulement réservées au Real Madrid, le Bayern Munich, Barcelone ou Manchester City. » Aucun coach sous l’ère QSI n’a réussi à transmettre une telle confiance à ses joueurs mais aussi à son environnement. Le technicien espagnol est parvenu à allier modernité dans le jeu et état d’esprit d’équipe, grâce à une intensité constante dans chaque compétition. « Evidemment, chaque parcours recèle une part de réussite, comme la séance de tirs au but à Liverpool en mars dernier. Mais c’est l’histoire du foot. Un prochain stop en quart de finale en 2026 ne signifierait pas l’impossibilité de la gagner en 2027, avec un groupe davantage mature. »

Le quotidien francilien s’est également replongé dans la défaite logique et méritée à l’Emirates Stadium face à Arsenal (2-0) en phase de ligue de la Ligue des champions le 1er octobre dernier. Sept mois plus tard, le club de la capitale est une équipe complètement différente. Le rapport de force s’annoncera plus équilibré dans quelques jours. Premièrement, la composition parisienne a évolué. Lee Kang-In, qui avait débuté en faux-numéro 9 ce soir-là, a complètement disparu de la circulation. Ousmane Dembélé avait été sanctionné et Warren Zaïre-Emery était préféré à Fabian Ruiz. De son côté, Khvicha Kvaratskhelia évoluait encore au Napoli. Mais un homme a complètement changé depuis. Il s’agit de Désiré Doué. Le numéro 14 parisien avait complètement raté sa première titularisation en Ligue des champions, lui qui revenait d’une blessure à la cheville. « Le Français avait été trop tendre physiquement à l’image de son duel perdu débouchant sur l’ouverture du score d’Arsenal. Un contraste saisissant avec la version actuelle du joueur. » Le onze départ n’aura donc rien à voir, tout comme le banc (Younes El Hannach, Yoram Zague, Milan Skriniar, Marco Asensio et Randal Kolo Muani étaient présents).
Mais la différence la plus notable se trouve dans l’intensité mise par le PSG. En octobre dernier, le club parisien avait affiché un déficit physique et athlétique. Les Parisiens avaient été dominés dans l’impact et les duels. Les milieux Vitinha et João Neves avaient été étouffés dans l’entrejeu. Paris n’avait récupéré que 34 ballons dans cette rencontre, son plus faible total dans la compétition cette saison. « Le PSG est désormais davantage rompu à l’intensité mise par le club anglais après avoir affronté Manchester City, Liverpool et les Villans. » Fautif sur les deux buts encaissés à l’Emirates, Gianluigi Donnarumma a gagné en confiance depuis. Enfin, le PSG possède désormais une attaque plus imprévisible. Avec seulement 10 tirs tentés ce soir-là, le club de la capitale était très loin de sa moyenne actuelle dans la compétition (19). « Son total d’expected goal (0,31) est encore aujourd’hui le plus faible de l’ère Luis Enrique en Ligue des champions. » L’attaque parisienne était stéréotypée avec un Bradley Barcola trop esseulé et un Lee Kang-In trop présent dans l’entrejeu. Désormais, avec le nouveau positionnement d’Ousmane Dembélé, la recrue Khvicha Kvaratskhelia, l’explosion de Désiré Doué et un Bradley Barcola qui excelle dans la profondeur, le secteur offensif parisien est beaucoup plus imprévisible.