Revue de presse PSG : Ludogorets, vestiaire, Areola, désaffection du public…

Vu et lu au sujet du PSG dans la presse nationale ce mardi 6 décembre 2016.

« Simple passage à vide ou remise en cause de ses maigres certitudes ? Le PSG, balayé 3-0 à Montpellier samedi, doit remettre de l’ordre dans sa maison mardi contre Ludogorets pour assurer la tête de son groupe en Ligue des champions, à défaut de pouvoir s’en emparer tout de suite en L1, publie l’AFP. La réaction est impérative, à double titre. À court terme, le PSG a une première place à consolider en C1 en faisant mieux que son rival Arsenal, en déplacement à Bâle, pour bien lancer une semaine déterminante. Car dimanche soir, le PSG, quadruple champion en titre relégué à quatre points du leader Nice, disputera contre les Aiglons un match clé pour ne pas être distancé en haut du classement. L’objectif sera surtout d’éteindre tout début de remise en cause du projet d’Unai Emery, qui a repris des allures de chantier permanent après la déroute subie au stade de la Mosson. »

« Devant le vestiaire, dimanche, Unai Emery a demandé à son groupe de ne pas choisir ses matches, écrit L’Equipe. Les joueurs ne paraissaient pas forcément abattus par le scénario de la veille et l’Espagnol, réveillé tôt pour revoir la rencontre, a tenu à remettre quelques pendules à l’heure. Debout face à son groupe, le ton s’est voulu plus ferme, le débit en français toujours aussi rapide. « Tous les matches ont la même importance, a-t-il attaqué en substance, comme habité par le sentiment que son équipe avait négligé le rendez-vous à Montpellier. On doit montrer le même investissement, tout le temps. » Lundi, Nasser al-Khelaïfi est venu en rajouter une petite couche, discrètement. […] À Montpellier, aucun joueur n’a pris la parole. Dimanche non plus. Et lundi, tous sont apparus souriants, détendus, chambreurs pendant les toros d’échauffement, concentrés pendant le travail tactique. « Ils sont convaincus que le match de samedi était un accident », assure un intime du vestiaire. »

« L’identité et la performance du gardien qui défendra le but parisien contre Ludogorets seront scrutées de près. Samedi, Alphonse Areola a accompagné le naufrage de son équipe en étant plus ou moins impliqué sur les premier et troisième buts du MHSC, lit-on également dans le quotidien sportif. Une prestation qui confirme l’impression mitigée laissée ces dernières semaines. […] Le Français a pour lui de se montrer irréprochable en C1. Un terrain de jeu où, il y a un an à Madrid, Trapp avait coûté la première place du groupe au PSG face au Real (ce qui est faux, un 0-0 plutôt qu’un 1-0 n’aurait pas donné la 1ere place à Paris, ndlr). […] Verratti suspendu, Rabiot et Pastore toujours indisponibles, ce sont Matuidi et Thiago Motta qui devraient être alignés à la récupération. La défense parisienne devrait, elle, de nouveau être aux trois quarts brésilienne. »

« La claque reçue à Montpellier (3-0) laisse dans son sillage un parfum de crise automnale que n’avait plus connu Paris depuis bien longtemps, juge Le ParisienLudogorets n’a rien à envier à Toulouse ou Montpellier, les deux derniers bourreaux du PSG. A Sofia, les Bulgares avaient ouvert le score puis vu Areola stopper un pénalty. Au Parc des Princes, ils viendront chercher une éventuelle troisième place qui leur permettrait de poursuivre l’aventure en Ligue Europa. »

« Ce soir encore le Parc des Princes devrait sonner creux, ajoute le journal francilien. Hier soir, il y avait encore des tickets aux quatre coins du stade et à des prix divers pour assister à la réception de Ludogorets. Il restait même quelques fauteuils pour la réception de Nice, dimanche. Cette désaffection du public du Parc a pris un tour historique mercredi face à Angers, avec seulement 23 000 spectateurs, la plus faible affluence depuis le rachat du club par le Qatar. Les services commerciaux du club s’activent pour décrypter ce ralentissement, et ont déjà identifié certaines causes comme l’absence de suspense la saison dernière en L1 et le manque d’ambiance au stadeLe PSG met aussi en avant le phénomène des « no show » pour expliquer ses tribunes partiellement vides. On ne peut pas non plus exclure une banalisation du produit PSG, après qu’il a représenté le dernier endroit à la mode au début de l’aventure qatarienne, et un effet post-attentatsLe PSG espère maintenant que la lutte pour le titre avec Monaco et Nice, le retour des ultras au Parc et la modernisation du stade vont faire revenir les spectateurs. Même si, à très court terme, personne au club ne s’attend à des miracles. »

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