Revue de presse PSG : Luis Enrique, Bradley Barcola…
Vu et lu au sujet du PSG dans la presse hexagonale ce dimanche 22 septembre 2024. Luis Enrique prive-t-il ses joueurs de créativité ? Comment expliquer la méforme de Bradley Barcola ?
Dans son édition du jour, L’Equipe évoque Luis Enrique. Le quotidien sportif estime que les « matches récents du PSG relancent le débat du cadre tactique imposé par Luis Enrique, attaché à un jeu de position où tout est codifié. » À de très nombreuses reprises, depuis son arrivée à l’été 2023, l’Asturien a assumé son rapport dogmatique au foot, avance L’Equipe. Après les rencontres contre Girona et Reims, « la question est de mesurer avec plus de précision la marge de manœuvre des joueurs dans un environnement collectif strict assumé. Un débat autour d’un déficit de créativité dans un cadre donné d’autant plus prégnant que samedi en Champagne, les Parisiens ont semblé très « scolaires » dans tous leurs choix. » Les joueurs savent, sous peine d’être déclassés, qu’ils doivent respecter scrupuleusement la structure et suivre les consignes du coach en matière d’occupation des zones, lance le quotidien sportif. « Et elles sont parfois perçues comme restrictives. C’est le cas par exemple de Nuno Mendes qui, en dépit de ses qualités offensives, doit assurer avec rigueur ce rôle d’axial gauche d’une structure de relance à trois. Ce rôle, qui a été l’objet de discussions entre les deux hommes, est désormais intégré par le Portugais. » Dans ce rôle hybride latéral-milieu, Warren Zaïre-Emery doit intégrer de multiples principes et a donné le sentiment de ne jamais s’exprimer pleinement. Quand on parle des attaquants, ils sont ainsi priés de limiter les appels en profondeur et de privilégier le jeu associatif à travers les décrochages. Les ailiers, quels qu’ils soient, sont très rarement lancés en profondeur. Une consigne établie en séances qui, compte tenu des profils à disposition, « peut nourrir parfois une certaine frustration. » Le staff parisien pousse sa logique très loin. Jusqu’à reprocher récemment lors d’un débriefing vidéo la construction rapide d’une action de but sur transition. Luis Enrique entend dicter sa marche à suivre. Avec sa méthodologie. Aux joueurs de s’y fondre. Quitte à y perdre une partie de leur créativité, conclut L’Equipe.
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De son côté, Le Parisien se penche sur Bradley Barcola et sur sa méforme actuelle. Après trois très bons matches, il est dans le dur depuis trois rencontres. Samedi soir contre Reims, il a tenté six dribbles, mais aucun réussi. Trois duels gagnés sur 10 et 18 ballons perdus en 90 minutes. Le quotidien francilien se demande comment expliquer ce coup de mou de l’international français. « Avant Brest et Gérone, le garçon a été malade et quelque peu embêté dans la préparation de ses matchs. Mais pour aller plus loin, il faut d’abord regarder du côté des adversaires. Prévenus de la menace, ils redoublent désormais de vigilance quand ils voient débarquer le numéro 29 parisien dans le couloir gauche. » Le Parisien indique que Bradley Barcola n’a pas attendu la rencontre de ce samedi pour faire le constat qu’il n’était plus traité de la même manière par ses adversaires. Avant la rencontre face à Gérone, il s’en était ouvert à certains de ses proches et avait remarqué que les défenseurs tentaient de l’enfermer le long de la ligne ou venaient systématiquement fermer son angle de frappe quand il repiquait dans l’axe. Ce coup de mou, il l’avait déjà vécu la saison dernière après son but contre la Real Sociedad, se rappelle le quotidien francilien. « Quand il enchaîne deux périodes différentes, il a tendance à renforcer la bulle qui l’entoure, à se renfermer dans le travail et à ne pas écouter les commentaires. »