Revue de presse PSG : Luis Enrique, Ousmane Dembélé…
Vu et lu au sujet du PSG dans la presse hexagonale ce vendredi 6 décembre 2024. Luis Enrique adoucit son discours en interne, l’évolution de la relation entre Luis Enrique et Ousmane Dembélé…
Dans son édition du jour, L’Equipe évoque Luis Enrique et son management. Après des rumeurs de tensions entre lui et ses joueurs, il a tenu à démentir tout ça en conférence de presse hier. « Les réserves d’une partie de l’effectif sur son management strict, son cadre tactique dogmatique, le manque d’échanges et d’écoute, la gestion de certains temps de jeu ? À plusieurs reprises, le technicien – qui ne lit pas les journaux, mais d’autres le font pour lui, au club et dans son entourage – a laissé entendre qu’il s’agissait d’un tissu de « contre-vérités » sans importance », avance le quotidien sportif. L’Equipe indique qu’à la suite des premières révélations sur le malaise latent de certains éléments, le coach du PSG a fait amende honorable devant ses joueurs – sans toutefois renier les principes et la philosophie qui le guident. Avec des mots simples et ne visant personne en particulier, il a expliqué avoir compris que son management directif pouvait parfois crisper et il a assuré qu’il allait essayer de se montrer plus flexible. « Cette démarche, où une partie de son auditoire a vu une remise en question très inhabituelle chez l’intéressé, n’a pas manqué de surprendre au Campus de Poissy. Elle a été d’autant plus appréciée par le groupe, où un des reproches formulés est le sentiment de toute-puissance dégagé par l’ancien coach du Barça, sourd à toute voix dissonante. » Dans l’entourage du club, on explique que les joueurs ont envie d’y croire, maintenant ils attendent de voir. « Une fois n’est pas coutume, l’Asturien a mis son ego de côté et a compris qu’il fallait changer quelque chose en cette période cruciale de la saison. Il a été conforté en ce sens, aussi, lors de ses échanges avec sa direction, qui ne voit pas d’un mauvais œil cette inflexion, même si elle s’est bien gardée de lui ordonner quoi que ce soit. Au club, certains espèrent simplement que cela n’arrive pas trop tard. » Avec un effectif aussi jeune, le risque de voir le vestiaire se fissurer et le lien de confiance se rompre est réel. Surtout quand les motifs de crispation concernent des cadres aussi influents ou appréciés qu’Ousmane Dembélé et Gianluigi Donnarumma. Le coach a donc voulu calmer le jeu et ressouder son groupe avec un discours fédérateur, conclut L’Equipe.
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De son côté, Le Parisien évoque la relation entre Ousmane Dembélé et Luis Enrique. À son arrivée au PSG, la relation entre l’international français et son coach est idyllique, avance le quotidien francilien. « Le technicien envisage déjà d’en faire le dépositaire de son jeu, étudie les formules pour permettre au Français de s’exprimer au mieux et implique même « Dembouz » dans ses réflexions. Jusqu’à tester différentes formules en séance, en le plaçant en numéro 10. » Pointé du doigt pour son manque de finition, Luis Enrique prend régulièrement sa défense, l’aidant, dans le même temps, à parfaire sa finition en compagnie de son staff dans des ateliers spécifiques. Le premier accroc dans la relation va intervenir en mars 2024. Le 1er mars, le PSG se déplace à Monaco. Le coach parisien décide de mettre Ousmane Dembélé sur le banc. L’ancien du Borussia Dortmund s’est senti frustré, avance Le Parisien. « Le scénario se produit à plusieurs reprises dans la seconde moitié de saison. Finalement, sans conséquence majeure, car en privé comme en public, son coach ne cesse de lui envoyer des messages positifs. Il lui rappelle, notamment, qu’il n’y a pas de joueur plus doué que lui au monde. » Mais le premier écueil, ou plutôt la première incompréhension entre les deux hommes, intervient au début de cette saison. Pour ce nouvel exercice, Luis Enrique et Ousmane Dembélé ont un objectif commun : le premier attend du second qu’il devienne l’une des locomotives de son vestiaire, l’un de ceux qui tirent les autres vers le haut, mais également qu’il passe un cap en ajoutant des buts et des statistiques à son jeu, lance le quotidien francilien. Pour cela, Ousmane Dembélé voulait tirer les penaltys. Mais le coach du PSG a confié cette tâche à Vitinha « sans en informer le reste du vestiaire. » Après le succès contre Lille le 1er septembre, match durant lequel Vitinha a transformé un penalty, le sujet revient sur la table entre les joueurs et suscite une forme d’incompréhension, indique Le Parisien. Fin septembre, un nouvel épisode provoque une première cassure entre Luis Enrique et Ousmane Dembélé. Après le match contre Rennes, le coach parisien pointe, devant l’ensemble de ses partenaires, le comportement « égoïste » de Dembélé alors que ce dernier a fait le choix de ne pas donner le ballon à l’un de ses partenaires, seul devant le but. Le joueur le vit mal et répond. Le lendemain, l’international français arrive un peu en retard à l’entraînement alors qu’il était présent depuis une heure au Campus. Il sera alors écarté du déplacement à Arsenal. « En privé, ce dernier, que l’on décrit comme plus froid et distant cette saison, lui reproche de ne pas être le leader qu’il attend au vu de son expérience et de la place qu’il occupe dans le vestiaire. Mais les messages qu’il fait passer par voie de presse ou via des sanctions contribuent également à tendre la situation », conclut Le Parisien.