La revue de presse PSG : Lyon, Mbappé, Uefa, FPF, Nike, tactique…

Vu et lu au sujet du PSG dans la presse hexagonale ce dimanche 17 septembre 2017.

« La bronca destinée à Aulas, ses retrouvailles avec Al-Khelaïfi flashées par les objectifs ne doivent pas détourner de l’essentiel : le spectacle sera d’abord sur la pelouse, explique Le Parisien. Mais il est possible que Lyon et Aulas possèdent davantage d’arguments pour alimenter une rivalité de présidents que pour répondre à l’immense défi de contrarier la première du duo Neymar-Mbappé au Parc des Princes. […] Unai Emery, devenu enfin le tacticien que l’on nous avait vendu, multiplie les schémas et les renversements au cours de la même rencontre. Le technicien dispose déjà d’une palette de solutions riche. La nouvelle absence de Verratti (dernier match de suspension) renseignera sur les idées de l’Espagnol quand l’un de ses milieux phares manque. Emery devrait à nouveau opter pour un 4-3-3 lui assurant l’équilibre tactique de son équipe. Adrien Rabiot postule à une place au milieu, où devraient l’accompagner Thiago Motta et Giovani Lo Celso. Ce devrait être le seul changement par rapport au onze de départ aligné à Glasgow ».

presse PSG« Même s’il était fan de Ronaldinho, Mbappé a, lors de ses jeunes années, surtout dû se contenter de Nene, Hoarau ou Giuly, lit-on également dans le quotidien francilien. « Il a toujours aimé l’ambiance du Parc des Princes, confirme un proche. Kylian est pressé de disputer ce match mais il n’a pas d’excitation particulière à l’idée d’affronter Lyon. » Et s’il a déjà foulé, par deux fois, la pelouse du Parc avec Monaco , la petite histoire retiendra que le jeune prodige avait posé très tôt ses pieds sur le gazon parisien. A l’âge de 13 ans, Kylian n’était pas encore professionnel mais son talent attisait déjà la convoitise des grands clubs. Le PSG lui avait alors proposé de visiter ses installations, et notamment le Parc, pour tenter de l’attirer dans ses filets. En vain. Mbappé et ses parents avaient opté pour Monaco. Mais ce soir, il entrera bien sur la pelouse du Parc avec le maillot du PSG. »

« Les opérations Neymar et Mbappé ont fait passer le PSG dans une autre galaxie, mais l’ont aussi placé dans l’œil du cyclone. Le club parisien doit vite convaincre l’UEFA, sous pression, constate le JDDL’idée, sans préjuger du résultat des investigations, est de clarifier le cas parisien avant le début de la Ligue des champions 2018-2019. Dans les prochaines semaines, l’ICFC va dépiauter – avec calme et prudence, dit-on – les montages et le business plan du PSG. Puis elle ajustera son analyse en fonction des opérations réalisées lors du mercato d’hiver. Elle devrait boucler son enquête d’ici 6 à 8 mois. A priori, l’ICFC ne sous-estimera pas la capacité du PSG à obtenir un retour sur investissement spectaculaire grâce à une star comme Neymar. En revanche, elle scrutera l’origine et la nature des revenus, avec en filigrane la problématique des parties liées ; le PSG a déjà QNB, Ooredoo ou Aspetar comme sponsors qatariens. […] « Le PSG a dérégulé le marché et énervé tout le monde », pointe un proche du club parisien. […] Certains dirigeants à l’ECA estiment que le PSG doit augmenter son chiffre d’affaires de 200 à 250 M€ pour être à l’équilibre. Ce qui correspond à la fourchette haute des « 20 à 40 % » de revenus supplémentaires évoqués par Nasser Al-Khelaïfi. En changeant de galaxie, le club parisien compte booster ses recettes commerciales. Rien n’est négligé, pas même les quelques millions de revenus télé en plus que devrait engendrer l’absence de Nice en C1… Le PSG va surtout réévaluer son contrat avec Nike, actuellement très loin de ce que l’équipementier pratique avec Barcelone (150M€ par an contre 23). Avec quatre égéries dans les rangs (Neymar, Mbappé, Cavani et Verratti), la marque américaine, qui a suivi de près les tractations estivales, a tout intérêt à faire du club de la capitale sa principale vitrine. D’autres partenariats sont attendus. En revanche, le sponsor maillot, Fly Emirates, est engagé jusqu’en 2019 et ne serait pas disposé à mettre plus que les 25M€ actuels. L’hypothèse d’un remplacement par Qatar Airways est démentie. Le PSG, qui reste sur deux exercices profitables, martèle qu’il est sûr de rester dans les clous du fair-play financier. Reste à savoir comment l’ICFC va interpréter ces montages. »

« Toujours invaincu, l’OL débarque au Parc, ce soir, dans l’espoir de le rester. Ou, au moins, de ne pas recevoir une correction, ose L’Equipe. Il n’y a plus que Jean-Michel Aulas pour tenter de faire le match avec Paris en s’en prenant à son modèle d’actionnariat et maintenir un semblant de rivalité entre les deux clubs. Les statistiques récentes dessinent un écart plus souvent compris entre 20 et 31 points entre le club de la première décennie des années 2000 et son successeur. Bruno Genesio sait la tâche ardue qui attend son groupe ce soir. Le PSG n’a pas encore un incroyable talent collectif mais il s’appuie sur des talents pluriels capables de faire sauter n’importe quelle défense. Celle de l’OL, lourde et pataude, n’est pas de nature à faire frissonner d’effroi Neymar et Mbappé. Pour Lyon, rien qu’un nul ce soir constituerait une immense victoire. »

« Rabiot, qui a participé à l’intégralité de la séance hier, devrait être en mesure de tenir sa place ce soir, dans un système qui pourrait passer en 4-2-3-1, avec Draxler en 10. L’Allemand a évolué dans cette position pendant la dernière mise en place à huis clos, ajoute le quotidien sportif. Par ailleurs, si Unai Emery a mélangé les équipes, il pourrait avoir fait travailler des paires. À droite, Mbappé était associé à Alves ; à gauche, Neymar était avec… Berchiche. […] Un entrejeu à deux éléments pourrait offrir de nouvelles solutions de management à Unai Emery. Il va permettre au staff parisien, s’il aligne régulièrement deux milieux au cours de cette saison, de gérer les temps de jeu et donc de ménager ses trois milieux titulaires : Thiago Motta, Adrien Rabiot et Marco Verratti. L’autre avantage du milieu à deux éléments est à chercher du côté de la ligne offensive. En enlevant un joueur dans le cœur du jeu, Emery peut en mettre un de plus en attaque. Le Basque pourra ainsi gérer plus facilement les ego, on pense bien sûr à Di Maria, Draxler et, dans une moindre mesure, à Lucas et Pastore. »

« Avec les signatures de Neymar et Kylian Mbappé, Nike a encore renforcé sa présence historique au PSG, observe enfin le journal. Paris compte gonfler ses ventes de maillots (526 000 en 2016) et, au-delà, obtenir au moins deux fois plus de son contrat actuel avec l’équipementier (25 M€ jusqu’en 2022), un des leviers pour amortir les achats et les salaires des deux cracks (au moins 150 M€ de charges supplémentaires par an). S’agissant des deals individuels, le magazine américain Forbes prête à Neymar l’ambition de signer, comme LeBron James et Cristiano Ronaldo, un contrat « à vie » avec la marque à la virgule. Mbappé, lui, a prolongé en juillet, revalorisation (secrète) à la clé. Entre l’homme-sandwich brésilien (ses 20 contrats publicitaires lui rapportent 18 M€ par an) et l’icône tricolore en rodage (son contrat avec Nike est son seul accord commercial pour l’instant), la répartition des rôles semble claire. Au candidat au Ballon d’Or-France Football le vaste monde, à l’enfant de l’AS Bondy l’ancrage francilien et national. »

« À quoi bon monter dans la capitale, comme on disait jadis. Dans le pays le plus centralisé d’Europe, et au moment où la désignation de Paris 2024 accompagne la surpuissance du PSG, le risque est grand de voir la province tomber définitivement dans les oubliettes, affirme Le ProgrèsL’été 2017 marque une date dans l’histoire du football. Avec les acquisitions de Neymar et de Mbappé, le Qatar s’est comporté comme un état communiste. Cette fois-ci, ce n’est pas l’armée qui finance un CSKA quelconque ou une police pour un club du Dynamo. Les sommes ne sont plus tout à fait les mêmes et on peut trouver cela choquant et dangereux. Mais voir l’indignation des clubs espagnols, où on peut effacer une dette d’un trait de plume royal, est amusant. Ce qui l’est moins, c’est que l’OL doit affronter le PSG deux fois en championnat. C’est dans le règlement et il serait étonnant qu’il y ait une dérogation. Il l’affronte à un moment de grande difficulté technique et l’idée de prendre une déculottée dans un Parc, qui n’attend que ça, a fait son chemin avec toute sa part d’irrationalité. […] Jouer et presser le PSG ? L’attendre et le contrer ? Les interrogations sont plus nombreuses que les solutions. En tout cas, les joueurs lyonnais partent avec un avantage. Mais oui ! Sauf le match, ils n’ont rien à perdre ce soir« .

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