Revue de presse PSG : Marseille, Kimpembe, ultras, infirmerie…
Vu et lu au sujet du PSG ce samedi 26 octobre 2019 dans la presse hexagonale.
Thomas Meunier et Idrissa Gueye « ont déclaré forfait avec le PSG pour le choc de dimanche contre Marseille: tous deux sont blessés, a indiqué le club vendredi, publie l’AFP. Meunier, sorti en fin de match à Bruges mardi, souffre d’une « lésion du biceps fémoral de la cuisse gauche » et ne rejouera pas avant la trêve internationale de mi-novembre. Cette absence intervient au moment même où Colin Dagba revient de son côté d’une blessure musculaire. Gana Gueye, qui couve une blessure aux ischios depuis une dizaine de jours mais était espéré pour dimanche, ne reprendra l’entraînement collectif que « la semaine prochaine », a par ailleurs précisé le PSG. Neymar (qui n’ira pas en sélection, ndlr) comme Thilo Kehrer, sont toujours blessés, tandis que l’état d’Ander Herrera, sorti à Bruges après des douleurs aux adducteurs, fera l’objet d’un nouveau point samedi matin. Le point médical n’a en revanche pas évoqué le cas de Julian Draxler, qui n’a plus joué depuis le 18 août mais s’entraîne avec le groupe depuis plusieurs jours. »
« Malgré des sujets de tension récurrents, le Collectif Ultras Paris et la direction du PSG travaillent étroitement ensemble, explique L’Equipe. Mais des dissensions au CUP existent entre des composantes qui n’ont ni le même poids ni les mêmes priorités. Des trois grands artisans du retour au Parc côté supporters, seul Romain Mabille, issu de la K-Soce Team et président du CUP, est encore là. James Rophe et plus récemment Michaël Tommasi ont pris du recul en raison de divergences. « Les groupes sont restés six ans sans tribune, il faut réapprendre certaines choses, estime Rophe. Organiser un virage prend du temps. Oui, il y a des couacs et des petites tensions mais c’est un chantier en cours. » […] La direction du CUP affirme faire le ménage quand certains sortent du cadre. Les Karsud, groupe considéré comme hooligan par les autorités, ont été exclus en 2017. Une source proche de l’association affirme que des exclusions individuelles provisoires ou permanentes sont régulièrement décidées. Une autre estime au contraire que le CUP est trop clément avec certains éléments perturbateurs. Le PSG, lui, cherche un équilibre entre répression et dialogue. […] « Cette saison, il n’y a pas eu de gros incident, souligne une source policière. Le club essaie de garder la main sur la tribune mais c’est de plus en plus difficile parce qu’il y a des éléments incontrôlables. »
Le journal sportif propose ce onze du PSG (alors que Gueye est forfait) dans la perspective du match contre Marseille : Navas – Marquinhos ou Dagba, Thiago Silva, Kimpembe, Bernat – Verratti, Gueye ou Paredes, Sarabia – Di Maria, Icardi, Mbappé.
« L’excitation habituelle d’avant-Classique semble avoir déserté l’OM. Au club, on s’efface devant la logique, sportive ou financière, lit-on encore. L’OM n’accorde plus aucun entretien individuel la semaine précédant ce match. Plus de piques, plus d’aspérités, plus grand-chose à dire, mais au fond, qu’y a-t-il à raconter ? C’est toujours la même histoire. »
La Provence propose tout de même quatre pages dédiées en cette veille de Clasico-Classico-Classique. Le journal marseillais se félicite par exemple du retour de Dimitri Payet, après quatre matches de suspension. « Face à l’armada qataro-parisienne, son apport ne sera pas de trop », lance le quotidien phocéen, qui ne change pas de vocabulaire.
Dans Le Parisien, on trouve Presnel Kimpembe. « Moi, je suis un vrai Parisien, je suis au club depuis 15 ans. Ce match a une saveur particulière, c’est comme un match de Ligue des champions, avec une atmosphère différente pour les joueurs comme les supporters. Je sais que le clasico existera toujours, commente le défenseur du PSG. Je ne connais pas du tout Marseille, et je n’y mettrai jamais les pieds. Cela ne m’intéresse pas du tout. […] Etre le joueur d’un seul club ? J’espère. Après le chemin est long. Mais si je peux, pourquoi pas, je travaille au quotidien pour ça. […] La concurrence d’un Abdou Diallo ? Je suis un compétiteur, j’ai besoin de ça. Quand tu es moins bien, cela peut te piquer et te réveiller. Je fais partie de ceux qui ont besoin d’avoir de la concurrence, de ne pas avoir la certitude d’être un titulaire. »
Le Titi évoque également le gout amer du penalty (très contestable) synonyme de 3-1 pour Manchester United au Parc des Princes : « Maintenant, j’essaie vraiment de ranger les mains et de ne plus avoir de souci de ce côté-là. Surtout que, moi, la main que j’ai faite, elle n’était pas volontaire. Quand je vois les autres matchs de Ligue des champions, il y a des mains à gauche à droite et la VAR ne dit rien… J’ai toujours un petit pincement au cœur. Après, c’est compliqué de défendre les mains dans le dos. Pour courir, pour sauter, même pour défendre, c’est un calvaire.«