La revue de presse PSG : Mbappé, Aulas, Verratti, UEFA, FPF, Bleus…
Vu et lu au sujet du PSG dans la presse hexagonale ce dimanche 3 septembre 2017.
Samedi, l’Espagne a étrillé l’Italie 3-0. Une rencontre qui a vu Marco Verratti « livrer une copie catastrophique, juge L’Equipe. Décidément pas dans sa meilleure forme, il a tout raté, nerveux, imprécis, averti d’entrée et frôlant même le but gag sur une passe en retrait surpuissante pour Buffon. Il a manqué d’agressivité sur le deuxième but d’Isco, peut-être freiné par la menace d’un deuxième jaune, puis le Madrilène lui a tout fait, ensuite, dont un petit pont terrible pour l’amour propre. Verratti n’est pas le seul fautif, parce que ce 4-2-4 lancé par Ventura n’avait rien d’audacieux, en fait : il était juste insensé, surtout au vu de l’état de forme précaire d’une bonne moitié de son onze. »
« Agressif avec le PSG des Qatariens et leur modèle économique, Jean-Michel Aulas l’est tout autant sur le marché du foot féminin, remarque le quotidien sportif. Avec une politique salariale très agressive, le dirigeant rhodanien impose pourtant à la Division 1 femmes ce qu’il a qualifié de « dérégulation totale » au sujet des dirigeants qatariens dans le cadre des transferts de Neymar et Kylian Mbappé. […] Et à part les (petits) contrats de sponsoring, rares sont les rentrées d’argent qui ne peuvent provenir ni de la billetterie ni des droits télé. »
« À terme, l’intégration de Mbappé dans le onze de départ français apparaît comme inéluctable. Mais à quelle place ? La question risque de revenir dans les prochains jours avec le PSG mais, pour l’heure, c’est au sujet de l’équipe de France qu’elle se pose, constate enfin le journal. «J’ai intérêt de le mettre là où je le préfère, a commenté Deschamps. C’est plutôt un attaquant axial dans un système à deux. » Si, numériquement, il est appelé à remplacer Coman, il y a quand même de très grandes chances qu’il reste nettement moins souvent le long de la ligne. Une quasi- certitude : le sélectionneur ne brisera pas l’élan né jeudi ».
« Kylian Mbappé, 5 sélections, va connaître ce soir, au Stadium de Toulouse, sa première titularisation en match de compétition, confirme Le Parisien. Il suppléera Kingsley Coman sur le côté droit. C’est d’ailleurs sur ce côté droit que le nouveau numéro 29 du PSG avait terminé la rencontre face aux Pays-Bas, jeudi, avec une efficacité certaine. Un indice ? »
« La nouvelle recrue du PSG affole les compteurs, lit-on dans le JDD. Tout va vite, très vite, mais jamais trop vite pour lui. Ce soir à Toulouse, contre le Luxembourg, il pourrait démarrer. Deux jours plus tard, il sera présenté aux médias au Parc des Princes. Il sera aussi question de fair-play financier, l’UEFA ayant ouvert une enquête surprise à la suite des folies estivales du PSG; si Mbappé a opté pour Paris, c’est aussi parce que son entourage a eu des garanties sur cette épineuse question. Il y a de grandes chances qu’il étrenne ensuite son numéro 29 à Metz vendredi, Neymar et les Sud-Américains jouant avec leurs sélections dans la nuit de mardi à mercredi, ne rentrant donc que 48 heures avant ce déplacement. Quatre jours avant celui à Glasgow en Ligue des champions contre le Celtic. »
« Vente de joueurs
aux prochains mercatos, renégociation des contrats de
sponsoring… Le PSG devra activer une série de
leviers pour satisfaire les exigences du fair-play
financier (FPF), alors que l’UEFA a ouvert une
« enquête formelle » qui portera sur les transferts
records de Neymar et Kylian Mbappé, publie l’AFP. Avec
un chiffre d’affaires estimé à 520,9 M€ en 2015-16 par le cabinet
Deloitte, le PSG espère donc générer entre 105 et 210
millions d’euros de recettes supplémentaires à court et moyen
terme pour éviter une sanction de l’UEFA. Pari crédible ?
Le PSG dispose avec le « trading » de joueurs
d’une solution efficace pour dégager rapidement des
liquidités. Un ou plusieurs « sacrifices »
l’hiver prochain paraissent en tout cas
probables. Même en cas de ventes majeures, le club parisien
est condamné à booster ses sources de revenus
pérennes, comme ceux issus du sponsoring,
pour générer des résultats financiers à la hauteur de ses
prévisions. Car si l’on compare ce que lui rapportent ses
contrats majeurs avec l’équipementier Nike et la compagnie aérienne
Fly Emirates (40M€, selon les estimations de la presse), le PSG est
encore loin des plus grands clubs européens dans ce domaine.
A titre de comparaison, le FC Barcelone, qui vient de
prolonger son contrat avec Nike, et d’enregistrer le soutien du
groupe japonais de commerce et services en ligne Rakuten, devrait
toucher 205M€ chaque année. Nike, qui a justement pour
tête d’affiche « Ney » et Mbappé pour mettre en
avant ses crampons, a l’occasion de faire du PSG son
équipe-phare, en multipliant les opérations de
« co-branding ». Et d’autres pistes paraissent
encore plus lucratives pour le PSG… »