La revue de presse PSG : Meunier, Dijon, Ben Arfa, al-Khelaifi, notes…

Vu et lu au sujet du PSG dans la presse hexagonale ce dimanche 15 octobre 2017.

« Parfois, en football, six « petits » millions suffisent à vivre un grand bonheur. C’est ce qu’ont signifié les joueurs du PSG, hier soir, à Thomas Meunier, double buteur, quand il a regagné le vestiaire, rapporte Le Parisien. Soit le prix de son transfert. C’est une lecture pécuniaire de l’histoire de ce match, où les joueurs offensifs du PSG ont manqué d’efficacité. L’autre interprétation tend à démontrer que ce Paris, post-trêve internationale et pré-Ligue des champions, a toujours autant de mal à dominer son sujet. Le Belge a permis à Paris d’éviter de verser dans la sinistrose et de vivre une fin de semaine morose trois jours après avoir appris la mise en accusation par la justice suisse de Nasser Al-Khelaïfi. Dans les rangs du club, tout le monde a fait comme si une frontière étanche séparait le terrain des problèmes judiciaires rencontrés par son président. […] La garde rapprochée du président entend démontrer aux enquêteurs suisses qu’il s’agit là d’un énorme contrat pour la Fifa et qu’il n’y avait pas de compétition possible faute de grandes télévisions concurrentes sur cette zone géographique. »

« L’inamovible milieu à trois du PSG se cherche, constate le journal francilien. En l’absence de Motta (genou) et Verratti (adducteurs), l’entrejeu du PSG a déjoué, hier, en témoignent les 53 % de possession des Bourguignons. Pour accompagner Rabiot, Emery aurait pu donner sa chance à Lo Celso, convaincant en sortie de banc. Si Draxler avait prouvé face à Bordeaux qu’il pouvait se faire une place au milieu, sa prestation ici n’a pas été du même acabit. A droite, Dani Alves, s’en est un peu mieux sorti. La plus grosse déception vient donc de Rabiot.« 

Les notes du Parisien : Areola 7 / Meunier 7 / Marquinhos 6 / Kimpembe 4 / Yuri 5 / Rabiot 4 / Alves 5.5 / Draxler 4 / Di Maria 4.5 / Neymar 5 / Mbappé 5.5

Les notes de L’Equipe : Areola 6 / Meunier 7 / Marquinhos 6 / Kimpembe 5 / Yuri 4 / Rabiot 4 / Alves 6 / Draxler 3 / Di Maria 5 / Neymar 4 / Mbappé 5

« Avec plus de situations chaudes que le DFCO et deux barres transversales trouvées, il n’y a en effet rien d’illogique à ce que le PSG reparte avec les trois points, observe L’Equipe. Mais la prestation d’ensemble est assez pauvre et plusieurs questions se posent. La ligne offensive, pourtant composée de Neymar, Mbappé et Di Maria, a été peu inspirée. Elle manque certes d’automatismes mais son absence de tranchant et de justesse dans le dernier geste peut interpeller. Autre difficulté, le manque de réaction et de capacité à prendre le dessus de l’entrejeu parisien quand il est confronté à une réelle opposition. En l’absence de Verratti et Thiago Motta, les milieux parisiens ont été décevants. « Il y a des matches qui arrivent qui sont plus beaux et ce sont ceux-là qu’on aime bien jouer, a confié Kylian Mbappé. La Ligue des champions, on est toujours prêts. C’est la guerre. » Anderlecht et l’OM sont prévenus ».

« Nasser al-Khelaïfi a suivi le succès étriqué de son équipe depuis Doha, ajoute le quotidien sportif. Conformément au planning qu’il s’était fixé avant que la justice suisse n’annonce jeudi l’ouverture d’une enquête. […] Mais les effets médiatiques et en termes d’image de cette enquête et de celle ouverte par la Fédération internationale (FIFA), vendredi, sur le même dossier, vont entraîner quelques aménagements. En premier lieu, Al-Khelaïfi souhaite pouvoir s’expliquer au plus vite devant les magistrats helvètes. Ses avocats vont très certainement solliciter, dans les prochaines heures, un rendez-vous avec les magistrats, ne serait-ce que pour connaître le dossier avec précision. D’ici à la fin du mois, le dirigeant qatarien pourrait être entendu. Al-Khelaïfi a reçu des messages de sympathie de salariés du PSG mais aussi de dirigeants du football français, notamment. »

« A a recherche d’un joker offensif en raison de la longue indisponibilité d’Ismaïla Sarr, Rennes songerait notamment à Hatem Ben Arfa, lit-on également. Le club breton aurait approché l’entourage du joueur pour connaître ses intentions. Le dossier est évidemment particulièrement ardu. Il faudrait déjà que le joueur se montre intéressé à l’idée de rejoindre Rennes et de retrouver rapidement les terrains de L1. Et puis il faudrait qu’il se libère de son contrat avec le PSG, autrement dit que le club parisien lui règle ce qu’il lui doit jusqu’à la fin de saison. Mais il n’est pas sûr qu’il bouge d’ici au prochain mercato. »

« Par la faute de Jeannot, le PSG a manqué de poser un lapin à son habituel rendez-vous gagnant du week-end, écrit le JDD. Les Parisiens se sont fait peur, mais ça a plutôt l’air de leur plaire. Emery avait bricolé une compo originale, Alves et Draxler entourant Rabiot au milieu, alors que l’intéressant Lo Celso piaffe sur le banc. […] Hier, alors que son équipe bredouillait à Dijon, l’entourage du président parisien peaufinait sa stratégie, laissant un porte-parole de beIN Media s’exprimer à l’AFP sur le mode « tout était légal », le contrat suspecté était «le plus avantageux possible» pour la Fifa. […] « Nous ne sommes pas en mesure de donner un cadre temporel précis quant aux étapes clefs », souligne le parquet helvétique. Selon Valcke, qui dédouane Al-Khelaïfi, la procédure résulte d’une plainte de la Fifa. Sa commission d’éthique a ouvert une enquête visant le Qatarien, vendredi, dans la foulée de la justice suisse. […] Si l’affaire qui ébranle Nasser Al-Khelaïfi n’a aucun lien avec le PSG, le club est forcément touché par ricochet. Malgré la présomption d’innocence, la procédure suisse jette un voile sur l’image jusque-là immaculée de l’homme fort du projet qatarien dans le foot. D’autant que la coopération restrictive lors de la perquisition jeudi au siège de beIN a été critiquée par les autorités judiciaires françaises. Et que le PSG fait face à des investigations de l’UEFA dans le cadre du Fair-play financier. Ce contexte ne le place pas dans une position idéale au moment où il doit augmenter de 20 à 40 % ses revenus, essentiellement par des contrats commerciaux. On peut aussi s’interroger sur la manière dont vont réagir les cadres du vestiaire, très proches de leur président, si le scénario devait s’envenimer. »

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