Revue de Presse PSG : Monaco, Lee, Neves-Ramos…

Vu et lu au sujet du PSG dans la presse hexagonale ce mercredi 18 décembre 2024. Le match face à l’AS Monaco, les Parisiens peuvent tuer le suspense du championnat, l’importance de Lee Kang-In sous Luis Enrique, focus sur la longue amitié entre João Neves et Gonçalo Ramos…

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Dans son édition du jour, L’Equipe consacre sa Une au match avancé de la 16e journée de Ligue 1 entre l’AS Monaco et le PSG ce mercredi soir au Stade Louis II (21h sur beIN SPORTS 1). Avec déjà sept points d’avance en tête du classement, le club parisien peut déjà « plier tout suspense » en championnat en ramenant les trois points de son déplacement en Principauté. « On aimerait faire monter la sauce, vous dire que s’avance ce soir la grande affiche du Championnat, celle qui va tout relancer et donner du piment à la deuxième partie de saison d’une Ligue 1 déjà rayonnante en Europe (…) Mais on n’irait quand même pas jouer sa maison sur un scénario qui amènerait Monaco à 4 points, pour être tout à fait honnête. Cette saison, le PSG en Ligue 1, c’est Thanos, le grand méchant qui écrase tout le monde et notamment l’OM (0-3) et l’OL (3-1) qui n’ont jamais vraiment eu le temps d’y croire. » D’autant plus avec le Monaco actuel qui a subi cinq défaites sur ses dix derniers matches toutes compétitions confondues et avec le capitaine Denis Zakaria potentiellement forfait.

De plus, ces dernières semaines, l’ASM a souvent été pénalisée par des erreurs grossières entraînant des revers contre l’OGC Nice (1-2), l’Olympique de Marseille (1-2), le SL Benfica (2-3) et Arsenal (3-0). Le club du Rocher n’a d’ailleurs remporté qu’un match sur cinq contre le top 7 de L1 cette saison. De son côté, le PSG a repris sa marche en avant après une période de moins bien. Mais au Stade Louis II, le club parisien connaît quelques difficultés ces dernières saisons en ayant perdu trois de ses quatre dernière rencontres. Pire encore, dans son histoire, les champions de France ont seulement remporté sept matches sur quarante-huit en terres monégasques. De quoi donner un peu d’espoir à Monaco et son jeune effectif.

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Le quotidien sportif consacre également un article sur l’utilité de Lee Kang-In dans le schéma de jeu de Luis Enrique. Si l’international sud-coréen cristallise les critiques, son influence n’est pas si négligeable. Deuxième meilleur buteur du club avec 6 buts, à égalité avec Ousmane Dembélé, l’ancien de Majorque a soulevé quelques interrogations après des prestations manquées face au RB Salzbourg et l’Olympique Lyonnais. Huitième joueur le plus utilisé de l’effectif (1.208 minutes), le joueur de 23 ans dispose de la confiance de Luis Enrique. « L’Espagnol adore ces profils techniques capables, par leur justesse technique, d’assurer de la maîtrise et de la continuité dans la possession. L’ancien Majorquin est l’archétype de ce joueur fort sur la première touche, qui perd peu le ballon. Un joueur mobile, et d’une intelligence tactique évidente. » Dans une formation qui manque de créativité, Lee Kang-In est un rouage important, « avec, par exemple, le troisième plus haut total de dernières passes avant un tir en L1 (34, derrière le Rémois Ito et Dembélé). »

Mais au poste d’ailier droit, sa palette de dribbles n’est pas infinie et il fait peu de différences en un-contre-un. Son jeu devient prévisible notamment ses passes souvent latérales. Défensivement, il est l’un des offensifs les plus efficaces à l’image de son contre-pressing (226 pressings dans le dernier tiers, de loin le total le plus élevé des joueurs du PSG). Sa polyvalence lui permet également de jouer à plusieurs postes différents mais dans l’esprit du staff parisien il apparaît comme la solution à court terme pour pousser Ousmane Dembélé. « Dans le projet qu’il entend développer, Luis Enrique, séduit par le profil de son numéro 19, lui fera certainement une place. Mais, malgré sa marge de progression, le voir propulser titulaire durable serait une surprise. » Lee devra montrer autre chose pour changer de statut, surtout que le club souhaite recruter un joueur de côté polyvalent cet hiver.

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De son côté, Le Parisien évoque aussi cette rencontre entre l’AS Monaco et le PSG en Ligue 1. Un Noël avant l’heure entre deux équipes engagées en Ligue des champions. « Mais la rencontre des deux meilleures chances françaises supposées en Coupe d’Europe se pointe à l’instant où chacun rejoint sa parallèle mais pas forcément la meilleure. Monaco patine en Ligue 1 comme en C1 quand Paris vient d’achever une semaine en gagnant en Autriche et contre Lyon, deux succès qui rétablissent son autorité. Il part favori. » Cette rencontre va permettre de connaître la capacité parisienne à enchaîner et grandir durablement. Paris peut prendre encore plus le large avec dix points d’avance en tête du championnat avant 2025. Luis Enrique pourra notamment compter sur la montée en puissance de Désiré Doué dans le couloir gauche de Bradley Barcola. « J’aimerais avoir deux joueurs à chaque poste qui soient des titulaires, pour qu’il y ait une réelle concurrence. La base est de grandir en tant qu’équipe, que les joueurs ne sachent pas s’ils vont jouer ou non et qu’ils sentent que s’ils se relâchent, un autre joueur va prendre leur place », a notamment déclaré le coach parisien en avant-match.

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Enfin, le quotidien francilien fait un focus sur la longue amitié entre João Neves et Gonçalo Ramos. Tous les deux originaires de l’Algarve, au sud du Portugal, chacun débute le football dans leur localité respective : SC Olhanense pour l’attaquant et Casa do Benfica pour le milieu. « Leurs destins se croisent une première fois en 2012, lorsque le jeune Joao Neves intègre le centre de formation de Benfica situé dans le chef-lieu de l’Algarve. Ramos, trois ans plus âgé que son cadet, avait intégré la structure un an plus tôt. Les deux garçons n’évoluent donc pas ensemble mais se croisent régulièrement. » Malgré des personnalités opposées, les liens se resserrent. « João était un garçon très effronté et extraverti, toujours prêt à relever un bon défi et à faire une bonne blague. En revanche, Gonçalo était un peu plus timide et introverti lorsqu’il était enfant », se remémore Thiago Faustino, qui a entraîné les équipes jeunes de Benfica. Pendant un temps, João Neves sera même coaché à Benfica par Manuel Ramos, le père de Gonçalo. Un lien qui va rapprocher les deux familles passionnées par le football.

La prochaine étape va encore plus souder les deux joueurs lorsque João Neves rejoint l’académie de Benfica en 2016. Ramos avait, lui, déjà démarré sa formation en 2013. « U 17, U 19, U 23, équipe B puis les A, ils marchent dans les mêmes pas. » Le 30 décembre 2022, le milieu portugais dispute son premier match professionnel en remplaçant Gonçalo Ramos en fin de rencontre. Durant la deuxième partie de saison, J.Neves s’est fait une place dans le onze de départ et ils décrochent ensemble le titre de champion avec le SL Benfica. « C’est toujours un plaisir de les voir jouer : Gonçalo, parce que c’est mon fils, et João, parce qu’il a été formé par moi très tôt et que j’ai une affection particulière pour lui. Je n’aurais jamais pensé qu’ils joueraient ensemble à Benfica, puis dans un club de la taille du PSG », se réjouit le père de Gonçalo, Manuel Ramos. Désormais ensemble au PSG, G.Ramos a bien aidé son compatriote dès son arrivée à Paris, tout comme Vitinha. Avec la blessure à la cheville de l’attaquant, ils ont dû attendre le 30 novembre face au FC Nantes pour démarrer leur première rencontre ensemble sous le maillot parisien. Ils ont ensuite remis cela face au RB Salzbourg et l’Olympique Lyonnais. « Au club, tout le monde souhaite que leur amitié se transforme en connexion privilégiée sur la pelouse », conclut LP.

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