La revue de presse PSG : Neymar, Emery, mercato, Lucas, Pastore…

Vu et lu au sujet du PSG ce mercredi dans la presse hexagonale.

« Le compte à rebours est lancé pour le PSG. Ciblés depuis début septembre par l’UEFA, les Parisiens doivent absolument encaisser de nouvelles recettes à brève échéance, prévient Le Parisien. En 2015-2016 et 2016-2017, le PSG a pris un peu d’avance en réalisant des bénéfices de l’ordre de quelques millions. Sur la saison en cours, 2017-2018, le club peut donc se contenter d’un déficit d’environ 40M€. Mais respecter cette limite n’a rien d’évident quand on vient de dépenser 237M€ en frais de transfert et que dans le même temps, la masse salariale a explosé dans des proportions inédites. Située autour de 290M€ par an en 2015-2016, elle est désormais évaluée autour de 370M€ annuels. Le PSG escompte cette année une légère augmentation de différentes sources de revenus (billetterie, droits audiovisuels, sponsoring). Mais ne peut en aucun cas espérer un miracle financier de ce côté-là, du moins pas à aussi brève échéance. C’est donc bien sur le terrain du mercato, côté départs, que le PSG doit réaliser l’essentiel de ses économies. Le club s’est donné un objectif d’environ 50M€ de ventes de joueurs, à réaliser si possible dès cet hiver. Dans cette optique, deux noms ressortent. Il s’agit de Lucas et de Pastore. […] Pour Pastore, des contacts auraient d’ailleurs été noués avec l’Inter. La cote de ces deux joueurs sur le marché des transferts est évaluée entre 20 et 30M€. Quant à Di Maria, susceptible lui aussi de quitter Paris, il est encore trop important sur l’échiquier parisien. »

« En termes statistiques, le début de saison du PSG est stratosphérique. En termes psychologiques, en revanche, le vestiaire parisien ne se distingue pas nécessairement par une immense sérénité, affirme L’Equipe. La raison en est assez simple : Neymar, la star, supporte de moins en moins Unai Emery, et il le manifeste de plus en plus. […] Depuis l’histoire du penalty, Neymar se montre beaucoup plus expressif, au quotidien. Dans les petits matches, à l’entraînement, il crie très fort sur Emery lorsque celui-ci ne siffle pas les fautes commises sur lui. Il lui arrive, par moments, de se montrer délibérément provocateur. « Dans son attitude corporelle aussi, il est très clair, raconte un habitué du Camp des Loges. Parfois, d’un geste de la main, ou d’un coup d’œil bien noir, il fait comprendre au coach qu’il ne veut pas l’entendre, qu’il faut les laisser tranquilles. » Neymar aimerait bien que cette tranquillité s’étire aux séances vidéo. Le bruit est remonté jusqu’aux oreilles d’Emery. Du coup, ce dernier a raccourci les séquences depuis quelques jours. Seulement, en moitié moins de temps, l’Espagnol veut toujours dire la même chose et plus grand monde ne comprend ce qu’il souhaite réellement. »

« Le fossé se creuse ainsi tout doucement avec une partie de plus en plus large de l’effectif. Certains ne peuvent s’empêcher les comparaisons avec Carlo Ancelotti, qui témoignait beaucoup plus d’empathie et savait gérer un groupe rempli d’ego, quand Emery n’est pas le roi de la communication. D’autres n’ont rien contre Emery mais ne comprennent pas toujours ce qu’il attend d’eux. Si, dans le clan Emery, on assure que le malaise avec Neymar se dissipe à force de discussions entre les deux hommes. Mais il semble qu’il soit tout de même profond et déteigne sur les autres, poursuivent Damien Degorre et Arnaud Hermant. Pour l’heure, cela n’a aucune incidence sur les résultats, ni même sur le bonheur du Brésilien d’avoir rejoint Paris. Mais lorsque la route va s’élever, au début du printemps, ces crispations et incompréhensions grandissantes pourraient être plus lourdes de conséquences. Puisqu ‘Emery ne partira pas avant la fin de la saison, les deux hommes vont devoir trouver un moyen de s’entendre pendant sept mois encore… »

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