
Revue de presse PSG : Nice, Dembélé, Kolo Muani…
Vu et lu au sujet du PSG dans la presse hexagonale ce lundi 7 octobre 2024. Le match nul du PSG sur la pelouse de Nice, le retour comme titulaire d’Ousmane Dembélé, Kolo Muani, le rendez-vous manqué de trop ?…


Dans son édition du jour, L’Equipe fait sa Une sur le match nul du PSG hier sur la pelouse de Nice en clôture de la septième journée de Ligue 1 (1-1). « Le Paris Saint-Germain peut toujours se dire que cela aurait pu être pire, qu’il a renversé une soirée mal engagée à Nice pour repartir avec le nul (1-1) et éviter une semaine noire. Voir le verre à moitié plein, au moment où il abandonne la tête de la L1 au profit de Monaco, révèle assez bien la manière dont le club se voit aujourd’hui, et où il situe ses ambitions. » Le quotidien sportif estime que l’intensité imposée par les joueurs niçois dans une première période étouffante, a mis au supplice des champions de France réduits au rang de faire-valoir. Avec un peu plus d’adresse, les Aiglons auraient pu ouvrir le score bien avant. « Il faudra faire la part des choses entre le conjoncturel et le structurel, mais le fait est que ce déplacement sur la Côte d’Azur a confirmé les difficultés de ce groupe : le manque d’impact et de punch de son milieu, trop tendre, son animation offensive pauvre en créativité et en variété, et la dépendance aux différences faites par Dembélé dans les occasions qu’il se crée. » En seconde période, le PSG a montré qu’il avait du répondant. Il a pris le contrôle des opérations et mis la pression sur le but de Bulka, souligne L’Equipe. « Au bout du compte, le PSG n’a pas été ridicule, il a pris un point logique, mais c’est bien le problème : le principal enseignement de la 7e journée est qu’il y aura peut-être du suspense, cette saison, en Ligue 1« , conclut L’Equipe.

Le quotidien sportif fait aussi un focus sur Ousmane Dembélé, de retour sur les terrains après avoir été écarté du déplacement à Arsenal. « Le match nul du PSG sur la pelouse de l’OGC Nice (1-1) a dû certainement le réconforter et lui donner des arguments face à ceux qui pensent que l’international français (27 ans, 51 sélections, six buts) aurait pu tout changer à l’Emirates Stadium« , lance L’Equipe. Mais si l’ancien Barcelonais n’a pas réalisé un match très complet, il a encore prouvé qu’il pouvait être le seul détonateur d’une équipe qui enchaîne les mauvais soirs ces dernières semaines, analyse le quotidien sportif. Ousmane Dembélé est la seule individualité à avoir montré un peu de créativité hier soir. Passeur décisif pour Nuno Mendes, il est désormais impliqué sur huit buts en Ligue 1 cette saison (4 buts, 4 passes décisives), soit le total le plus élevé pour un joueur du championnat. « Il a été décisif sur au moins un but lors de six de ses sept matches de Championnat après ne l’avoir été que quatre fois lors des treize derniers en 2023-2024. Ce n’est pas anodin alors qu’il a justement été très critiqué pour ses statistiques la saison dernière. » Dimanche soir, Luis Enrique n’avait toujours pas de regrets après une semaine sans victoire. La trêve internationale arrive quand même au bon moment pour que tout le monde puisse se retrouver dans dix jours avec la volonté de repartir sur un nouveau cycle, conclut L’Equipe.

De son côté, Le Parisien évoque aussi le match nul du PSG sur la pelouse de Nice hier soir (1-1) qui a fait perdre la tête de la Ligue 1 au profit de Monaco. Le quotidien francilien estime qu’à l’exception d’une dizaine de minutes pétillantes, marquées par une frappe molle de Barcola repoussée devant son but par Youssouf et une demi-volée surpuissante de Mendes détournées par Bulka (37e), les quarante-cinq premières minutes parisiennes ont fait « pschitt ». Le Parisien indique que le PSG a au moins de l’orgueil, un mental et des ressources suffisantes pour appuyer sur l’accélérateur lorsqu’il faut sortir de l’ornière. « Faute d’avoir su le faire en première période, les troupes d’Enrique ont ensuite fait le siège de la surface azuréenne. » Mais comme trop souvent cette saison, le PSG a péché dans le dernier geste, lui qui n’a marqué que par l’intermédiaire de Nuno Mendes alors qu’il a multiplié les occasions en deuxième période. Avec ce match nul, il a conservé son invincibilité à l’extérieur en Ligue 1 faisant monter la série à 28 matches sans défaite, mais il a perdu sa place de leader. « Rien de dramatique, bien sûr. Mais de quoi, sans doute, gamberger un peu pour Luis Enrique durant une coupure internationale qui devra être moins traumatisante que la précédente pour espérer redresser la barre dans quinze jours », conclut le quotidien francilien.
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Le Parisien fait également un focus sur Randal Kolo Muani. Titulaire hier soir lors du match nul du PSG à Nice, il a été remplacé à la mi-temps par Lee Kang-in. L’international français n’a, une nouvelle fois, pas réussi à saisir l’occasion de marquer des points aux yeux de Luis Enrique. Pour le quotidien francilien, l’international français a incarné les difficultés du PSG lors de la première mi-temps. « Isolé sur le front de l’attaque, sevré de ballons (17 seulement touchés, le plus faible total parmi tous les joueurs de champ parisiens), il n’a pu que constater de loin les difficultés de son milieu à trouver des solutions, à transmettre le ballon dans la surface et donc à le servir dans des bonnes conditions. Tout en ne montrant que trop peu techniquement : 1 seule frappe, non cadrée, 6 passes réussies sur 9, aucun dribble réussi, 8 ballons perdus. » Le plus grand désaveu pour Randal Kolo Muani n’étant peut-être pas tant sa première période fantomatique que le visage transformé affiché par les Parisiens au retour des vestiaires, après sa sortie, avance Le Parisien. « L’entrée de Lee dans un rôle de « faux neuf » a apporté à Paris une densité nécessaire face aux milieux niçois. Mais aussi un lien que ni Ruiz, ni Zaïre-Emery, ni Neves, étonnamment, n’étaient parvenus à faire avec les attaquants parisiens. » Pour Randal Kolo Muani, c’est une nouvelle occasion de briller manquée, un désaveu de plus, en attendant celui de trop, lance le quotidien francilien. Depuis un an, il n’a pas réussi à être aux yeux de Luis Enrique un titulaire crédible : 26 de ses 48 matchs joués ont été démarrés en tant que remplaçant, et il n’a joué que 9 matchs dans leur intégralité au PSG. « Après la blessure de Ramos en début de saison, il avait d’abord choisi (avec succès) de faire confiance à Asensio plutôt qu’à Kolo Muani, puis à Lee. Le match de ce dimanche ne devrait pas changer la donne », conclut Le Parisien.