Revue de presse PSG : Nice, Neymar, tactique, records, Fair-Play Financier, troisième audit…

Vu et lu au sujet du PSG ce dimanche 30 septembre 2018 dans la presse écrite.

« C’est une enquête sans fin et qui repart de zéro ou presque. Officiellement ressaisie, la chambre d’instruction de l’ICFC va s’atteler dès cette semaine au dossier PSG. Elle doit essentiellement revoir sa copie sur les contrats avec des « parties liées » (QTA notamment). Début 2018, les deux cabinets d’audit qui les avaient évalués avaient rendu des conclusions très différentes. Après des mois de discussions, les enquêteurs avaient plutôt choisi de se baser sur l’analyse haute. La chambre de jugement leur demande désormais de solliciter une troisième agence, à choisir parmi celles listées par l’UEFA, et dont la mission devrait durer deux à trois mois, rapporte le JDD. La chambre d’instruction serait aussi sommée de revoir un autre point, beaucoup plus nébuleux, concernant l’impact des opérations Neymar et Mbappé sur les comptes avant le 30 juin 2017. En l’état, il n’est pas prévu que les dirigeants du PSG soient de nouveau auditionnés. Mais il n’est pas exclu qu’ils le soient plus tard. »

« Le PSG de Thomas Tuchel et Neymar est déjà dans l’histoire : le club parisien a remporté hier sa huitième victoire consécutive en Ligue 1 à Nice (3-0), grâce notamment à un doublé de sa superstar brésilienne, un nouveau record dans le football d’après-guerre en France, constate l’AFPParis rejoint l’Olympique lillois, qui avait réalisé jusque-là le meilleur démarrage de l’histoire du championnat de France. Avec 24 points, les champions de France sont totalement intouchables sur la scène nationale. Avant l’importante réception de l’Étoile Rouge en Ligue des champions mercredi, Tuchel a même eu le loisir de laisser Verratti et Cavani sur le banc, sans que la supériorité de son équipe n’en pâtisse. Le PSG va bien, merci pour lui. »

Neymar « affiche la meilleure efficacité de l’histoire du PSG, avec une moyenne qui frôle un but par match depuis son arrivée, remarque Le Parisien suite aux 35 buts en 39 matches. Sur la Riviera, Ney a subi cinq fautes hier. Il a toujours cherché à se relever rapidement. L’une des actions sanctionnées a provoqué l’expulsion de Cyprien, qui lui a porté un coup de coude. Il retenait encore un volumineux pansement blanc coincé entre les lèvres lorsqu’il a rejoint le bus. »

« Peu s’attendaient à retrouver un tel système hier, observe le quotidien francilien. Une confirmation de plus que l’effectif parisien adhère à la philosophie de jeu prônée Tuchel. D’autant que les lignes ont bougé sur l’ensemble du terrain. Mbappé était positionné seul en pointe et soutenu par Neymar et Di Maria, situés un cran derrière. Quant au milieu de terrain, on retrouvait Marquinhos et Rabiot dans l’axe ainsi que Diaby et Nkunku sur les côtés. […] A quelle surprise aura-t-on droit lors du prochain match ? En dix rencontres officielles, le coach parisien a aligné dix compositions différentes. »

Les notes du Parisien : Areola 6 / Kehrer 6 / Silva 6 / Kimpembe 4 / Nkunku 6.5 / Marquinhos 6 /Rabiot 6.5 / Diaby 6 / Neymar 7 / Di Maria 5 / Mbappé 6

Les notes de L’Equipe : Areola 5 / Kehrer 4 / Silva 6 / Kimpembe 6 / Nkunku 6 / Marquinhos 7 /Rabiot 8 / Diaby 7 / Neymar 8 / Di Maria 7 / Mbappé 7

« Une nouvelle fois, le « professeur » du PSG avait sorti de son chapeau un onze et un système inédits, hier, et la démonstration de ses élèves face à Nice (3-0) lui a donné pleinement raison. Il y avait sans doute endroit plus confortable que l’Allianz Riviera pour tenter pareille expérience, mais l’avance de son équipe en tête du Championnat lui autorise bien des audaces, écrit L’EquipeAu coup de sifflet final, on n’arrivait même pas à se souvenir de la moindre alerte sérieuse sur le but d’Areola. […] Tuchel avait donc opté pour un schéma inédit, un 3-4-2-1. Une décision censée répondre à l’organisation attendue côté niçois et la présence de deux attaquants. Le schéma retenu, avec Diaby et Nkunku en pistons, lui a surtout permis de maintenir très bas les latéraux de l’OGCN, dont le 3-5-2 est vite devenu un 5-3-2. Par un effet domino, Paris s’est constamment retrouvé en supériorité numérique au milieu. Non seulement il a contrôlé l’entrejeu, mais il a même pu trouver des intervalles grâce à Neymar et Di Maria, alignés en co-numéros 10 au soutien de Mbappé, seul en pointe. Un empilement de lignes très utile pour ce collectif parisien qui a la fâcheuse tendance à se retrouver coupé en deux. Tuchel tient-il sa formule magique ? Il faudra évidemment voir face à une opposition plus relevée. »

« Et dire que ça aurait pu être pire, lit-on dans Nice Matin. 3-0, c’est lourd, déjà, mais le Gym n’est pas passé loin d’une raclée mémorable. Un miracle compte tenu de la dizaine d’occasions franches que le PSG s’est procuré lors de ce match. Par bonheur, Mbappé a souvent croqué, oubliant Neymar à plusieurs reprises, avant de se faire pardonner en fin de rencontre avec une offrande pour le Brésilien. Ce dernier n’a pas été génial, mais il a marqué trois buts, dont un refusé. […] Fort heureusement, Nice n’affrontera pas Paris chaque week-end. »

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