La revue de presse PSG : OM, Dani Alves, Neymar, Emery, La Provence…

Vu et lu au sujet du PSG dans la presse hexagonale ce dimanche 22 octobre 2017.

« C’est un match pour briller, marquer les esprits et poser son empreinte sur cette L1 qu’il apprivoise encore.  Neymar découvre, ce soir, le versant le plus excitant du championnat, lit-on dans Le Parisien. Ses oreilles risquent de siffler comme jamais. Peu probable toutefois que cette perspective l’effraie beaucoup. C’est aussi le destin des très grands joueurs. Ils écrivent leur légende, sans perdre de temps, dans les grands stades et dans les grands matchs. Déjà auteur de six buts et six passes décisives en championnat, Neymar dispose d’une occasion en or. C’est en effet dans ce jardin fertile du Vélodrome que deux grandes figures du PSG au XXI e siècle, Ronaldinho et Zlatan Ibrahimovic, ont laissé la trace la plus indélébile. Une chose est sûre, Neymar n’est pas du genre à se cacher dans les grands rendez-vous. A Barcelone par exemple, il avait brillé dès son premier clasico, le vrai celui-là, face au Real, en inscrivant un but et en donnant une passe décisive. […] Même sans son ami Dani Alves, forfait à cause de douleurs musculaires à une cuisse, Neymar reste un magicien bien entouré.« 

« Entre le PSG et l’OM, le sel de l’affiche s’est affadi à mesure que le sillon s’est creusé, sous le soc irrésistible de la puissance financière qatarienne, mais il serait quand même dommage de bouder son plaisir, explique L’Equipe. D’un côté, le Champions Project , de l’autre, les champions tout court. […] Il faut déjà remonter au 27 novembre 2011 (3-0) pour trouver trace d’une victoire marseillaise face à Paris. Six années ont passé, seulement, mais c’était un autre temps, où Gameiro menait l’attaque, Kombouaré vivait ses dernières semaines sur le banc. À quoi peut donc se raccrocher l’OM ? Paris s’avance avec un trio capable de renverser les défenses les plus hermétiques, alors imaginez celle de Marseille. À moins que Rudi Garcia ne tente une innovation tactique. […]  L’OM a les armes et les joueurs pour exister dans le combat, mais cela ne suffira pas et sa résistance dépendra d’abord de sa discipline collective, des efforts de ses joueurs offensifs et de leur précision à l’heure d’approcher la surface adverse. »

« Le PSG s’est envolé vers Marseille hier soir sans Daniel Alves, touché à la cuisse droite, rappelle le quotidien sportif. Du coup, c’est Thomas Meunier qui devrait le remplacer. Thiago Silva pourrait signer son retour en défense centrale au côté de Marquinhos. Hier, la séance à huis clos n’a rien laissé entrevoir des intentions d’Unai Emery. Le PSG ne rejouant pas avant vendredi prochain, contre Nice, l’heure ne semble pas encore au turnover. Le coach parisien n’a convoqué que dix-huit joueurs, laissant Lucas à Paris. À Anderlecht, l’attaquant avait déjà été le 19e. Et il le vit de moins en moins bien. »

« Vendredi, à l’entraînement, se sentant les jambes légères, Neymar n’était pas d’humeur à regagner les vestiaires. Alors il s’est rapproché d’Emery et lui a dit qu’il avait encore envie de jouer. « Non, je préfère que tu rentres », a répondu son entraîneur. Une source proche de Neymar raconte : « Il n’a pas compris que son coach l’en empêche. Il lui a dit que le match avait eu lieu deux jours plus tôt, qu’il avait déjà assez récupéré comme ça et qu’il avait besoin de s’entraîner. » Emery, qui hésitait entre la posture de fermeté et le sentiment de devoir s’excuser de ne pas accéder à sa demande par principe, n’a pas intégré Neymar dans le jeu. Alors ce dernier a pris un ballon et, dans un accès de colère, a frappé fort contre un mur au point que le bruit a retenti jusqu’aux oreilles de Kobe Bryant, qui, invité à assister à la séance, en resta interdit, écrit Damien Degorre. Un peu plus loin, sur les pelouses, Antero Henrique et Maxwell observaient la scène, sans intervenir pour autant. Ce différend survient un mois après l’épisode du penaltygate. Neymar et quelques-uns de ses compatriotes, n’avaient alors que modérément apprécié qu’Unai Emery ne tranche pas la question de façon limpide. Et en faveur du Brésilien. »

« Les Olympiens ont un objectif : sortir la tête haute et pourquoi pas, créer l’exploit, affirme La Provence. Face à cette armada constituée grâce au gazodollars du Qatar, la simple détermination ne suffira pas. Il faudra bien plus que cela. Ce P$G-là a en effet dépensé plus (222M€) pour attirer Neymar que le montant total des investissements prévus par Frank Mc Court pour l’OM sur quatre ans. Le symbole d’une démesure qui n’a pas fini de faire parler. A juste titre. Même s’il convient de rappeler qu’il y a autant d’éthique dans le monde du football que de chutes de neige et de vent glacial à Doha. A l’heure où l’homme fort du Qatar-Saint-Germain, Nasser Al-Khelaifi est visé par une enquête pour corruption, son club débarque dans la cité phocéenne. Avec une étiquette de favori. »

Articles similaires

Bouton retour en haut de la page