Revue de presse PSG : Portugal / France, Kolo Muani, Vitinha…

Vu et lu au sujet du PSG dans la presse hexagonale ce samedi 6 juillet 2024. La victoire de la France contre le Portugal en quart de finale de l’Euro, le match de Kolo Muani, Vitinha encore performant malgré la défaite…

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Lequipe 06 07 2024

Dans son édition du jour, l’Equipe évoque la qualification de l’équipe de France en demi-finale de l’Euro 2024 grâce à son succès lors de la séance de tirs au but contre le Portugal hier soir (0-0, 3 t.a.b à 5). « Tout au bout d’une soirée sur un fil à haute tension, où l’absence totale d’occasions, pour commencer, a été suivie par des balles de match incroyables, des deux côtés, qui auraient dû briser la logique de ce 0-0 long de deux heures, les Bleus sont passés aux tirs au but, l’objet de toute leur détresse, au Qatar, et de toutes les polémiques, depuis, grâce à une séance parfaite et au cœur magnifique de tireurs improbables. » Le quotidien sportif indique que si Mike Maignan n’en a pas arrêté un seul, il a occupé le terrain de toute son envergure et de ses bonds impatients, et il a peut-être fini par entrer dans la tête de João Félix, le seul tireur qui aura échoué. « Les jeunes Bleus ont été absolument formidables, par leur manière de prendre leurs responsabilités pour aller tirer au pied des supporters portugais. » Malgré cette qualification dans le dernier carré, pour la quatrième fois lors des cinq grandes compétitions disputées avec Didier Deschamps, la France continue de traverser cet Euro sans avoir inscrit le moindre but dans le jeu en Allemagne, en cinq matches. Elle reste en dessous de ses standards depuis le début de la compétition, et pas seulement dans l’efficacité, note l’Equipe. Ces deux équipes pareillement fâchées avec le but auront d’abord installé un match complètement fermé, mais pas aussi décourageant et médiocre que les épisodes précédents, et qui aura été traversé par une tension énorme. « Pour les Bleus est revenu un souvenir, mauvais, une impression de déjà-vu avec une occasion pour Randal Kolo Muani qui aura trop ressemblé à celle de la dernière minute de la finale de la Coupe du monde. » Le quotidien sportif estime que l’entrée en jeu d’Ousmane Dembélé aura fait un bien fou à la France. Le numéro 10 du PSG, élu homme du match, a changé le tempo et réévalué le danger des remontées de balle françaises.

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Le quotidien sportif revient aussi sur le match de Randal Kolo Muani, titulaire pour la première fois de la compétition, après sa bonne entrée lors du huitième de finale contre la Belgique (1-0). L’attaquant du PSG a eu une très grosse occasion à la 66e minute, une action qui a fait penser à son face-à-face manqué en finale de la Coupe du monde contre Emiliano Martinez. Dans cette rencontre contre le Portugal, l’attaquant parisien a été bon dans son rôle, estime l’Equipe. « En un instant, à Hambourg, on a revu le Français réaliser un une-deux avec un coéquipier, voir le ballon lui passer par-dessus, avant de tenter une demi-volée face au gardien. Le cauchemar ne s’appellait pas cette fois-ci Emiliano Martinez pour venir écœurer les Français, mais Ruben Dias, le défenseur portugais. » Ce dernier a effectué un retour énorme pour détourner le ballon en corner. « Une nouvelle fois, un signe du destin, un moment hors du temps, est venu empêcher le Parisien de devenir le héros de la nation. » L’Equipe estime que l’attaquant du PSG est un joueur dont on n’attendait pas grand-chose avant le début de la compétition et qui a terminé par être l’un des joueurs français les plus actifs sur la pelouse. Il a apporté beaucoup de mouvements, et de dynamisme dans une équipe amorphe, mais aura pêché dans ce maudit dernier geste, lance le quotidien sportif. « Critiqué lors de sa première saison au PSG, l’ancien Nantais a encore prouvé que le maillot bleu le transcendait », conclut l’Equipe.

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Le quotidien sportif évoque aussi le match de Vitinha. Son remplacement quelques minutes après l’heure de jeu contre la Slovénie en huitième de finale de l’Euro avait été fortement critiqué au Portugal et la justification de Roberto Martinez, l’état de la pelouse qui ne facilitait pas son jeu, n’avait convaincu personne. Cette fois-ci, contre la France, le sélectionneur de la Seleçao ne pouvait pas récidiver et faire sortir le numéro 17 du PSG dès sa première rotation d’effectif à la 74e minute. Avant ce changement, Vitinha était le seul dépositaire du jeu portugais, estime le quotidien sportif. « Au cours d’une première période qui manquait singulièrement de rythme, il fut l’un des seuls à tenter de créer de l’étincelle, par une accélération balle au pied, par une passe, par du mouvement sans ballon. » Même s’il ne crevait pas non plus l’écran, Vitinha faisait mieux que beaucoup de ses camarades, félicite l’Equipe. En début de seconde période, il aura un rôle plus défensif, réussissant sept récupérations de ballon, le record du match, avant de se projeter plus vers l’avant et de se procurer la plus belle occasion du Portugal dans le temps réglementaire, mais tombant sur un bon Maignan. Le quotidien sportif indique que ses prestations en Ligue des champions avec le PSG lui ont permis d’obtenir une place de titulaire au sein du milieu de terrain de la Seleçao « dans laquelle il n’était qu’un joueur de complément depuis deux ans. »

A voir aussi : PSG – La belle saison de Vitinha en chiffres

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Le Parisien 06 07 2024

De son côté, Le Parisien revient également sur la qualification de l‘équipe de France contre le Portugal après la séance de tirs au but (0-0, 3 t.a.b à 5). Pour la première fois depuis 1998, les Bleus ont réussi à se qualifier après une séance de tirs au but. Ils ont été parfaits avec cinq tirs réussis, lance le quotidien francilien. « Au-delà de l’ennui, ils livrent des parties incertaines, qui ne cessent de basculer du bon ou du mauvais côté sans que l’on sache lequel va l’emporter. » Le Parisien estime que les joueurs de Didier Deschamps « n’ont quasiment pas cherché la profondeur, demandant constamment le ballon dans les pieds, préférant en somme attaquer arrêtés. Avec la menace portugaise grandissante en deuxième période, ils ont enfin cherché les espaces, ce qui ne pouvait pas plaire à une défense commandée par le vétéran Pepe. » Le quotidien francilien estime qu’avec l’entrée de son coéquipier au PSG, Ousmane Dembélé, Randal Kolo Muani s’est montré plus à l’aise avec les solutions offertes à droite par l’ancien barcelonais. L’entrée en jeu de Dembélé déstabilisera complètement la bonne organisation de la Seleçao, estime Le Parisien. Jusqu’au bout du temps réglementaire, tout restera possible, ouvert, sur un fil et donc irrespirable. Les Bleus sont alors entrés dans la prolongation avec les armes du moment et elles étaient assez inoffensives, note LP. Lors de cette prolongation, le Portugal a paru plus fringant, obligeant les défenseurs à rester des héros dans cette équipe. Mais il s’est finalement incliné lors de la séance de tirs au but, conclut le quotidien francilien.

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