
Revue de presse PSG : Progrès, Luis Enrique, Dembélé…
Vu et lu au sujet du PSG dans la presse hexagonale ce jeudi 3 octobre 2024. Le PSG de Luis Enrique progresse-t-il vraiment ?, la relation compliquée entre Luis Enrique et la presse, Ousmane Dembélé réintégré, Luis Enrique, entraîneur au plus faible bilan en première phase de C1 sous QSI…

Dans son édition du jour, Le Parisien se demande si le PSG progresse vraiment par rapport à la saison dernière. Le quotidien francilien indique que la défaite contre Arsenal mardi soir « n’a, pour l’heure, aucune conséquence définitive et ne remet pas en question les chances de qualification parisiennes. Mais elle interroge, a minima, sur la courbe de progression de cette équipe que Luis Enrique annonce, comme une prophétie la saison dernière et une certitude ces dernières semaines, plus forte que la précédente. » Le Parisien indique que les quatre premières sorties du nouveau cru parisien ont sans conteste donné l’espoir d’un projet de jeu plus fluide, plus structuré dans sa construction et sa façon d’optimiser la possession à outrance. « Mais le rajeunissement de l’effectif, la réduction du nombre de joueurs, l’intégration express des recrues, l’impact défensif et les performances estivales du tandem Barcola-Dembélé semblent déjà montrer leurs limites sur la scène européenne. À un point tel que la question se pose de savoir si Luis Enrique ne s’est pas trompé dans la construction de son nouvel ensemble. » Depuis la défaite contre Newcastle (1-4), les progrès du PSG ne sautent pas aux yeux. « À la tête d’une équipe volontairement policée, où le leadership semble désormais être de son seul ressort, Luis Enrique a donc encore du pain sur la planche », conclut Le Parisien.

Le quotidien francilien se penche aussi sur la relation tumultueuse entre Luis Enrique et la presse. « Les ratés médiatiques de Luis Enrique racontent assez bien l’entraîneur qu’il peut être en général, les soirs de défaite plus particulièrement. » Quand il perd ou que le contenu de son équipe le froisse, l’Asturien devient acrimonieux, installant de facto un barrage entre son équipe et le grand public, sommé de comprendre tout seul pourquoi le PSG peut autant s’égarer lors de certaines rencontres, lance Le Parisien. « Dans les couloirs de l’Emirates Stadium, le coach s’est contenté du service minimum, endossant ce cinglant revers pour protéger Donnarumma. Il a éludé chacune de ses réponses sur des points précis ― son gardien, les coups de pied arrêtés, son plan de jeu ―, se réfugiant derrière la supériorité d’Arsenal dans tous les domaines pour expliquer la faillite. Après sept questions et des réponses du tac au tac sur un ton poli, il a tourné les talons. » Le quotidien francilien explique que la garde rapprochée de Nasser Al-Khelaïfi a été interloquée par la séquence avec Margot Dumont, qui a subi la foudre de l’Espagnol. Le président parisien « aime qu’on aime le PSG et estime que ce genre d’épisode peut éloigner les fans à la longue. Osera-t-il en parler avec son entraîneur, qui n’aime pas vraiment qu’on vienne marcher sur ses platebandes ? » Le Parisien estime que Luis Enrique adore la castagne avec la presse, un monde qu’il n’a jamais apprécié, ni comme joueur ni en qualité d’entraîneur. « À 54 ans, Luis Enrique, très différent dans la vie privée et en interne dans la vie du club, ne va pas changer sa communication, dessinant un personnage public qui épouse les mêmes contours que l’entraîneur aux principes dogmatiques : à prendre ou à laisser », conclut Le Parisien.

Le quotidien francilien évoque aussi la mise à l’écart d’Ousmane Dembélé et sa réintégration dès ce jeudi matin à l’entraînement du PSG. Un sujet que nous avons traité sur le site hier soir.
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De son côté, L’Equipe se penche sur les performances du PSG en Ligue des champions avec Luis Enrique. Le quotidien sportif estime que les matches contre Gérone (1-0) et Arsenal (2-0) « interpellent d’autant mieux que l’entraîneur espagnol annonçait une équipe plus collective, plus intense, et que son PSG n’a absolument rien montré de tout cela, ni au Parc, il y a quinze jours, ni mardi à Londres. » Ce discours particulièrement méprisant et prétentieux à l’égard de la journaliste Margot Dumont entretient l’image du personnage, mais affaibli celle de l’entraîneur, au bout d’une soirée où ses joueurs, visiblement, pas tout compris non plus, lance L’Equipe. Dans la première phase de la Ligue des champions, Luis Enrique aura été « l‘entraîneur parisien sous QSI avec la plus grande possession, mais la plus petite moyenne de points et le plus petit nombre de buts marqués. » Le quotidien sportif indique que ce sont des constats à atténuer doublement. Sur ces bases, le PSG a atteint les demi-finales de la Ligue des champions la saison dernière. Et depuis l’arrivée du coach espagnol à Paris, le PSG manque d’efficacité, qu’il s’agisse d’adresse ou de réussite avec 7,24 expected goal et 17 montants touchés.
